Modification de Villes/Limoges/Autogestion

Commission autogestion du 09/04/2016
Assemblée Spontanée 
  
"Je précise que c’est ce que j’ai personnellement retenue et cela peut différer de la vérité vraie. Aussi cela n’est pas représentatif de l’ensemble de cette nuit."

Nous avons discuté de l’autogestion, nous avons commencé par parler de ce que nous avons vécu/vivons, ce qui existe puis nous avons donné une « définition » de l’autogestion, qu’est-ce qui se passe etc. et enfin parlé de comment mettre en place un tel système.
  
Les structures qui existent déjà
Il existe des villages autogérés dans la région (je n’ai pas noté le nom) mais aussi des associations comme le Collectif R.E.P.A.S (Réseau d’Échange et de Pratiques Alternatives Solidaires) qui rassemble une 10aine de structures autogérées, celle qui nous a été présentée est celle de Felletin dans la Creuse[1]. Il a aussi une autre association (dont je n’ai pas non plus noté le nom) qui est en autogestion. Il y a aussi 4 lycées autogérés crées en France. Des groupes de travail au sein des universités, écoles ont aussi été mis en place 
En Espagne de 1936 à 1939, l’autogestion été pratiqué notamment avec la CNT[2]
Ce qui se passe
C’est quoi ?
C’est une structure qui se créé au sein d’un groupe, basé sur la motivation des individus de ce groupe à effectuer une action ensemble. Les cadres (qui sont très important) sont fonction de l’indépendance du groupe désirée, de l’activité et des individus qui composent ce groupe, et qui évoluent dans le temps selon les personnes qui composent ce groupe.
Définition de Wikipédia (consulté le 10 avril 2016) : « Dans sa définition classique, l’autogestion (du grec autos, « soi-même », et « gestion ») est le fait, pour un groupe d’individus ou une structure considérée, de prendre les décisions concernant ce groupe ou cette structure par l’ensemble des personnes membres du groupe ou de la structure considérée.

[1] Site internet : [http://www.reseaurepas.free.fr/dotclear/index.php? reseaurepas]

Il existe cependant une autre définition, plus politique ; y sont intégrés d'autres paramètres avec une certaine variabilité. Ses postulats sont :
· La suppression de toute distinction entre dirigeants et dirigés,
· La transparence et la légitimité des décisions,
· La non-appropriation par certains des richesses produites par la collectivité,
· L’affirmation de l'aptitude des humains à s'organiser sans dirigeant.

Cette conception se construit en général explicitement contre des pratiques qualifiées de hiérarchiques, autoritaires, verticales, contre des formes de dépossession que constitueraient certains modes d'organisation. En d'autres termes, ce type d'autogestion permettrait une réappropriation d'une forme d'organisation collective.
 Par ailleurs, cette définition permet des pratiques d'autogestion qui ne se limitent pas au seul champ économique. »
Il peut aussi y avoir une forme de « non spécialisation des tâches » : les savoirs et les savoirs faires sont transmis aux individus du groupe afin que chacun puisse effectuer les tâches au sein du groupe sans distinction particulière. C’est un système horizontal et non pas vertical.

Pourquoi ?
Pour rompre avec un système de travail, avoir une structure humainement riche (on se fait confiance à soi et aux autres, on pratique une activité ensemble dans un but précis fixé par le groupe, etc.).

Comment le mettre en place ?
Pour pouvoir le mettre en place, il faut déjà savoir que cela existe. Il y a des foires à l’Autogestion qui existent, mais il est difficile de toucher du doigt ce que s’y passe comment etc.

Ensuite, c’est un processus qui peut être long, surtout la mise en place des cadres qui est fait par l’ensemble du groupe. 
Lorsque le groupe traite avec les autorités (mairie par exemple), il est souvent demandé d’avoir des échanges entre le président du groupe et un représentant des autorités, cela est compliqué car ce n’est pas un système vertical, mais on peut, par exemple, mettre en place un bureau[1] tournant.
Pour que cela se lance et que cela se passe bien, il faut vraiment un élan collectif, il n’y a pas de théorie générale, mais on peut apprendre des pratiques déjà existantes ou ayant existé.
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 Lorsque le groupe traite avec les autorités (mairie par exemple), il est souvent demandé d’avoir des échanges entre le président du groupe et un représentant des autorités, cela est compliqué car ce n’est pas un système vertical, mais on peut, par exemple, mettre en place un bureau[1] tournant.
 Pour que cela se lance et que cela se passe bien, il faut vraiment un élan collectif, il n’y a pas de théorie générale, mais on peut apprendre des pratiques déjà existantes ou ayant existé.
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