Modification de Villes/Albi/AG du MARDI 7 JUIN

Assemblée générale (environ 18h30-21h)

A l’ouverture de l’assemblée, deux propositions sont avancées :

- discuter sur la déclaration en préfecture
- discuter sur le sens que l’on donne/veut donner au mouvement

■ Rappel :

La question de la déclaration en préfecture se pose puisque cette NUIT DEBOUT a fait l’objet d’une déclaration en préfecture (si la 1ère Nuit debout avait été déclarée, les suivantes ne l’avaient pas été), sans que la décision ait été prise en assemblée lors de la précédente nuit debout du 31/06 (mais peu de personnes était présent à cette dernière Nuit debout) ; cette déclaration a été faite pour des raisons pratiques (demande d’électricité à la mairie pour la diffusion de Merci patron. Mais une autre solution existe pour l’électricité. A savoir si cette autre solution est une solution de rechange en cas de refus de la mairie – plan B – ou la solution que l’on adopte. Il semble que l’on se soit mal compris lors de la précédente Nuit debout).

La déclaration en préfecture a suscité des échanges par mails, manifestants des points de vue divergents.

Ces divergences nous invitent à nous interroger sur le sens que nous donnons au mouvement. De là la double question posée en début d’assemblée.

Après de brefs échanges sur la priorité d’une discussion sur l’autre (déclaration en préfecture ou sens du mouvement), les débats s’engagent plutôt sur le sens à donner au mouvement. Mais dans les faits, les deux questions seront abordées presque conjointement.

■ Concernant le sens à donner au mouvement, plusieurs plaident en faveur de l'ouverture qu'il faut garder : Nuit Debout doit rassembler et accueillir, dans le respect et la bienveillance, des sensibilités diverses, On note la difficulté que l'on rencontre à réunir de nouvelles personnes et à sortir de ce que d'aucuns considèrent comme une « marginalité ». L'un des problèmes auquel se heurte NDA semble être le problème du nombre : nous sommes trop « petits » pour nous répartir entre différents groupes qui répondraient aux sensibilités multiples qui nourrissent NDA (différence avec Toulouse),

■ Il semble qu'une unité se fasse dans la Nuit debout Albi autour de l'opposition à la loi travail et au monde (capitaliste et ultra-libéral) dans lequel s'inscrit cette loi. NDA serait un espace où exprimer les mécontements, où faire entendre les multiples raisons que nous avons de réprouver la direction que prend notre société.

Mais certains se demandent ce que nous proposons pour répondre à ces mécontements, quelles actions nous mettons en place pour lutter contre ce que nous réprouvons. Rappel est fait des actions qui ont pu être faites dans les cadres des Nuit debout et/ou de certaines commissions qui les composent.

L'absence d'actions et la longueur des débats sont frustrantes pour certains qui ressentent l'urgence d'agir face à ce qui nous arrive (entre autres la loi travail).

On invite aussi à accueillir ceux qui n'ont pas l'habitude des actions et peuvent s'effrayer d'y participer tout en soutenant ce qui se fait.

On évoque plusieurs dates d'actions à venir auxquelles NDA pourrait prendre part (samedi 11 juin pour la défense de la Renaudié, dimanche 12 juin journée nationale d'enterrement de la démocratie, mardi 14 juin manifestation nationale contre la loi travail). Une commission va se réunir, à l'issue de l'AG, pour envisager les actions à mettre en place.

■ Se mêlent à ces échanges des débats sur la déclaration en préfecture, des arguments s'échangent en faveur ou en défaveur de cette mesure. A l'issue de l'AG aucun vote ne sera mis en place pour décider d'une éventuelle déclaration en préfecture pour la prochaine NUIT debout.

Dernier point abordé dans le cadre des débats : une tribune du groupe majoritaire au conseil municipal d'Albi dans le dernier Albimag. Même si NDA n'est pas mentionnée, certains perçoivent que le mouvement est visé par la mairie (qui, en réponse à la demande d'électricité, a écrit un courrier dans lequel elle refuse l'électricité pour la présente NDA et interdit le rassemblement sur la place publique). Ils décident d'écrire une réponse à Mme la maire qu'ils signeront « Des participants de Nuit debout ».

A l'issue de l'AG, des commissions se réunissent.