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Modification de Villes/Nice/Université populaire/CR/492 mars - La non violence selon Etienne Balibar

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* Témoignage de Florence : face à une personne qui hurlait, elle était complètement tétanisée et ne pouvait rien faire.
 
* Témoignage de Florence : face à une personne qui hurlait, elle était complètement tétanisée et ne pouvait rien faire.
 
* Pour René Girard il ne peut pas y avoir de collectivité humaine sans qu'il y ait de phénomène de bouc émissaire, il y aurait donc toujours cette forme de violence dans tout groupe, dans toute civilisation.
 
* Pour René Girard il ne peut pas y avoir de collectivité humaine sans qu'il y ait de phénomène de bouc émissaire, il y aurait donc toujours cette forme de violence dans tout groupe, dans toute civilisation.
** René Girard pose la question de savoir pourquoi il y a le phénomène de bouc émissaire, alors que Balibar ne se demande pas pourquoi il y a la violence, il la pose comme étant là et essaye de résoudre le problème.
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** René Girard pose la quesiton de savoir pourquoi il y a le phénomène de bouc émissaire, alors que Balibar ne se demande pas pourquoi il y a la violence, il la pose comme étant là et essaye de résoudre le problème.
* D'après Clausewitz : "La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens", d'après Hervé (et Michel Foucault), c'est la politique qui est la continuation de la guerre par d'autres moyens. Il y aurait donc une dimension de guerre dans les rapports humains.
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* D'après Clausewitz : "La guerre est la continuation de la politique par d'autres moyens", d'après Hervé (et Michel Foucault), c'est la politique qui est la continuation de la guerre par d'autres moyens. Il y aurait donc une diemnsion de guerre dans les rapports humains.
 
* Est-ce qu'il est possible d'aboutir à des changements radicaux autrement que par la violence ? Selon Hervé non, mais si on utilise les moyens violents, les changements radicaux échouent et on aboutit à une situation pire que la situation initiale. Du coup les changements radicaux adviennent lorsque c'est le moment historique, mais si on essaye de les forcer, on aboutit quasi systématiquement à des changements non désirés. D'un point de vue pragmatique la violence révolutionnaire est donc mauvaise.
 
* Est-ce qu'il est possible d'aboutir à des changements radicaux autrement que par la violence ? Selon Hervé non, mais si on utilise les moyens violents, les changements radicaux échouent et on aboutit à une situation pire que la situation initiale. Du coup les changements radicaux adviennent lorsque c'est le moment historique, mais si on essaye de les forcer, on aboutit quasi systématiquement à des changements non désirés. D'un point de vue pragmatique la violence révolutionnaire est donc mauvaise.
 
** Balibar ne pense pas que la violence extrême soit la seule manière d'obtenir un changement significatif. Il pense qu'on peut le faire d'autres manières moins violentes.
 
** Balibar ne pense pas que la violence extrême soit la seule manière d'obtenir un changement significatif. Il pense qu'on peut le faire d'autres manières moins violentes.
** Roman : je ne trouve pas que la contre-violence ait été systématiquement inefficace pragmatiquement. Exemple : la terreur était très violente, mais suite à celle-ci on a quand même eu la république. Est-ce qu'elle était nécessaire ? Pas sûr. Mais elle a bien eu lieu juste avant.<br />Autre exemple : l'avènement de la sécurité sociale avec la socialisation de 20 à 30% du PIB dans de nombreux pays d’Europe a eu lieu de manière relativement non violente juste après un acte d'extrême violence (la 2ème guerre mondiale). Là encore est-ce que cette guerre était nécessaire à une socialisation d'une telle ampleur ? Pas sûr. Mais elle a bien eu lieu juste après.<br />Du coup question : est-ce qu'on peut vraiment avoir des changements politiques importants sans passer par une période d'extrême violence ? Balibar pense certainement que oui sinon il ne voudrait pas absolument éviter l'extrême violence, mais on peut quand même se le demander.
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** Roman : je ne trouve pas que la contre-violence ait été systématiquement inefficace pragmatiquement. Exemple : la terreur était très violente, mais suite à celle-ci on a quand même eu la république. Est-ce qu'elle était nécessaire ? Pas sûr. Mais elle a bien eu lieu juste avant.<br />Autre exemple : l'avènement de la sécurité sociale avec la socialisation de 20 à 30% du PIB dans de nombreux pays d'europe a eu lieu de manière relativement non violente juste après un acte d'extrême violence (la 2ème guerre mondiale). Là encore est-ce que cette guerre était nécessaire à une socialisation d'une telle ampleur ? Pas sûr. Mais elle a bien eu lieu juste après.<br />Du coup question : est-ce qu'on peut vraiment avoir des changements politiques importants sans passer par uen période d'extrême violence ? Balibar pense certainement que non sinon il ne voudrait pas absolument éviter l'extrême violence, mais on peut quand même se le demander.
* On peut se demander pourquoi il y a toute cette violence ? Ce qui la crée c'est en général l'injustice. L'origine de la violence peut être le fait de ne pas avoir d'amour pour l'autre. Il y a aussi une symétrie entre la violence et le besoin économique de créer des technologies. Les raisons de la guerre sont les raisons de la violence.<br />Il meurt un million de personnes dans le monde à cause de la France. Mais si toutes les nations se mettaient à faire la paix on aurait une grande crise économique, donc l'économie nous obligé à faire la guerre.
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* On peut se demander pourquoi il y a toute cette violence ? Ce qui la crée c'est en général l'injustice. L'origine de la violence peut être le fait de ne pas avoir d'amour pour l'autre. Il y a aussi uen symétrie entre la violence et le besoin économique de créer des technologies. Les raisons de la guerre sont les raisons de la violence.<br />Il meurt un million de personnes dans le monde à cause de la France. Mais si toutes les nations se mettaient à faire la paix on aurait une grande crise économique, donc l'économie nous obligé à faire la guerre.
** Cette position marxiste "classique" consistant à dire que c'est l'économie qui provoque la guerre et qui est à elle seule responsables de tous les problèmes et de toutes les violences, Etienne Balibar s'en éloigne. Pour lui il y a des formes de violences (extrêmes) qui n'obéissent pas simplement à un besoin de rentabilité, mais qui sont dans la simple destruction irrationnelle, que ce soit par des mécanismes systémiques (violence extrême ultra-objective), ou communautaire (violence extrême ultra-subjective).
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** Cette position marxiste "classique" consistant à dire que c'est l'économie qui provoque la guerre et qui est à elle seule responsables de tous les problèmes et de toutes les violences, Etienne Balibar s'en éloigne. Pour lui il y ad es formes de violences (extrêmes) qui n'obéissent pas simpelment à un besoind e rentabilité, mais qui sont dans la simple destruction irrationnelle, que ce soit apr des mécanismes systémiques (violence extrême ultra-objective), ou communautaire (violence extrême ultra-subjective).
 
*** La violence de la guerre a bien permis les 30 glorieuses en tout cas.
 
*** La violence de la guerre a bien permis les 30 glorieuses en tout cas.
* "La rue a une identité !"
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* "La rue a une identiré !"
 
** Dans une nation il y a aussi une identité.
 
** Dans une nation il y a aussi une identité.
 
* La non violence on peut la faire à soi-même en ne buvant pas d'alcool, ou en n'allant pas à la plage alors qu'on en a envie.
 
* La non violence on peut la faire à soi-même en ne buvant pas d'alcool, ou en n'allant pas à la plage alors qu'on en a envie.
* L'intelligence va avec la sagesse. Ce qui engendre la violence est 3 choses : la peur, la méfiance, la haine. Le fait de ne pas connaître peut créer de la violence. Et là où il y a l'adaptation il y a la connaissance, et donc on peut ne plus être violent. Mais ce qui compte c'est l'endurance (??).
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* L'intelligence va avec la sagesse. Ce qui engendre la violence est 3 choses : la peut, la méfiance, la haine. Le fait de ne pas connaître peut créer de la violence. Et là où il y a l'adaptation il y a la connaissance, et donc on peut ne plus être violent. Mais ce qui compte c'est l'endurance (??).
 
* "Puis-je, mes pensées, devenir la manifestation de mon être véritable, pure et lumineux"
 
* "Puis-je, mes pensées, devenir la manifestation de mon être véritable, pure et lumineux"
 
* La violence appartient-elle seulement à l'être humain ? Une forêt par exemple, à l'état sauvage, elle est ultra violente. Le plus fort arbre prend le dessus sur le plus faible.
 
* La violence appartient-elle seulement à l'être humain ? Une forêt par exemple, à l'état sauvage, elle est ultra violente. Le plus fort arbre prend le dessus sur le plus faible.
** Pas sûr qu'on puisse appeler l'état de la nature "violente", puisqu'elle se le fait elle-même. C'est une discussion philosophique sur la nature elle-même.
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** Pas sûr qu'on puisse appeler l'état de la nature "violente", puisqu'elle se le fait elle-même. C'est une discussion philogophique sur la nature elle-même.
 
* Petite expérience : on a enlevé le sucre de l'alimentation de jeunes difficiles, et en peu de temps beaucoup d'entre eux sont devenus moins agressifs, studieux etc. En enlevant le sucre, l'insuline devient moins perturbatrice pour le cerveau. Donc par ce simple moyen technique on peut diminuer la violence déjà.
 
* Petite expérience : on a enlevé le sucre de l'alimentation de jeunes difficiles, et en peu de temps beaucoup d'entre eux sont devenus moins agressifs, studieux etc. En enlevant le sucre, l'insuline devient moins perturbatrice pour le cerveau. Donc par ce simple moyen technique on peut diminuer la violence déjà.
  
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* Pour le mouvement Gezi, Pinar Selek dit que c'est grâce à l'absence d'identité collective que ça a pu aboutir à quelque chose d'anti-violent. Il y a seulement eu une identification momentanée à l'action mais rien de plus.
 
* Pour le mouvement Gezi, Pinar Selek dit que c'est grâce à l'absence d'identité collective que ça a pu aboutir à quelque chose d'anti-violent. Il y a seulement eu une identification momentanée à l'action mais rien de plus.
 
** Pourtant il y a bien une identité collective qui est créée à chaque fois qu'un mouvement se crée. On a bien un mouvement d'identification, mais qui ne doit pas être trop fort au risque de tomber dans la violence ultra-subjective.
 
** Pourtant il y a bien une identité collective qui est créée à chaque fois qu'un mouvement se crée. On a bien un mouvement d'identification, mais qui ne doit pas être trop fort au risque de tomber dans la violence ultra-subjective.
*** C'est bien ça, à Gezi il n'y avait pas de rigidification radicale de l'identité, ni à l'inverse de dissolution des identités. Pinar Selek disait dans son article : "Ce qui nous intéresse le plus est que dans cet espace, l'affaiblissement de Gezi, l'affaiblissement considérable du sentiment d'appartenance à un collectif et à une identité sociale et politique et la violence d'agir sans se couler dans le moule n'affectent pas la capacité d'action collective dans cet espace. Ces croisements ouvrent l'espace militant aux multiples subjectivations collectives qui ne sont propres à aucune position sociale, politique, idéologique ou identitaire préexistante."
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*** C'est bien ça, à Gezi il n'y avait pas de rigidification radicale de l'identité, ni à l'inverse de dissolution des identitées. Pinar Selek disait dans son article : "Ce qui nous intéresse le plus est que dans cet espace, l'affaiblissement de Gezi, l'affaiblissement considérable du sentiment d'appartenance à un collectif et à uen identité sociale et politique et la violence d'agir sans se couler dans le moule n'affectent pas la capacité d'action collective dans cet espace. Ces croisements ouvrent l'espace militant aux multiples subjectivations collectives qui ne sont propres à aucune position sociale, politique, idéologique ou identitaire préexistante."
 
* Nous vivons dans une civilisation fondée sur la violence. Il y a une symbolique dans l'histoire de notre civilisation. Un empire divisé contre lui-même ne peut pas tenir. Et par ailleurs le climat agit aussi sur les conflits.
 
* Nous vivons dans une civilisation fondée sur la violence. Il y a une symbolique dans l'histoire de notre civilisation. Un empire divisé contre lui-même ne peut pas tenir. Et par ailleurs le climat agit aussi sur les conflits.
 
* La violence dans le système de contrôle et dans l'anarchie, crée une hiérarchie mise en scène.
 
* La violence dans le système de contrôle et dans l'anarchie, crée une hiérarchie mise en scène.
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** Mais dans certains cas de violence extrême on peut quand même douter qu'en être conscient change quelque chose : par exemple dans le cas des camps de concentration est-ce que le fait d'être conscients pouvait aider les déportés à agir dans le sens de la civilité ?
 
** Mais dans certains cas de violence extrême on peut quand même douter qu'en être conscient change quelque chose : par exemple dans le cas des camps de concentration est-ce que le fait d'être conscients pouvait aider les déportés à agir dans le sens de la civilité ?
 
*** On ne peut peut être pas arrêter la violence, mais en se souvenant qu'on est un être politique, on peut au moins commencer à agir, se donner la possibilité de réagir (y compris collectivement).
 
*** On ne peut peut être pas arrêter la violence, mais en se souvenant qu'on est un être politique, on peut au moins commencer à agir, se donner la possibilité de réagir (y compris collectivement).
* La violence naît d'une contrainte et d'une souffrance. Mendeleiev a constaté qu'une cellule, lorsqu'elle avait tout ce dont elle avait besoin, elle n'évoluait plus et finissait par s'auto-détruire. Est-ce que la violence on ne pourrait aps la surmonter en se faisant violence à soi-même, violence à la partie qui voulait faire violence ?
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* La violence nait d'une contrainte et d'une souffrance. Mendeleiev a constaté qu'une cellule, lorsqu'elle avait tout ce dont elle avait besoin, elle n'évoluait plus et finissait par s'auto-détruire. Est-ce que la violence on ne pourrait aps la surmonter en se faisant violence à soi-même, violence à la partie qui voulait faire violence ?
 
* Est-ce qu'on ne pourrait pas chacun évoluer dans notre non-violence, en partant de là où on est ?
 
* Est-ce qu'on ne pourrait pas chacun évoluer dans notre non-violence, en partant de là où on est ?
 
* On constate que quand on les a mis au travail, on retrouve les femmes dans la police etc. Donc elles sont capables des mêmes choses. Il faudrait travailler sur : comment devenir non soumis, en plus de non-violent.
 
* On constate que quand on les a mis au travail, on retrouve les femmes dans la police etc. Donc elles sont capables des mêmes choses. Il faudrait travailler sur : comment devenir non soumis, en plus de non-violent.
** C'est tout à fait compréhensible que les femmes soient violentes aussi, elles sont des êtres humains comme les autres. Si on dit que les femmes, parce qu'elles sont femmes, ne doivent pas être violentes, c'est là encore une essentialisation de la nature de femme.
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** C'est tout àf ait compréhensible que les femmes soient violentes aussi, elles sont des êtres humains comme les autres. Si on dit que les femmes, parce qu'elles sont femmes, ne doivent pas être violentes, c'est là encore une essentialisation de la nature de femme.
 
* Quand on est victime de violence et d'injustice, il faut mettre ces problèmes de côté et ne pas se sentir victimisé, parce que sinon on a du mal à réagir face à ces injustices.
 
* Quand on est victime de violence et d'injustice, il faut mettre ces problèmes de côté et ne pas se sentir victimisé, parce que sinon on a du mal à réagir face à ces injustices.
 
** Effectivement c'est très important de ne pas se laisser dans l'état de victime, mais d'un autre côté être victime c'est quelque chose de réel, et la reconnaissance de cet état de victime est psychologiquement important (surtout sur le long terme).
 
** Effectivement c'est très important de ne pas se laisser dans l'état de victime, mais d'un autre côté être victime c'est quelque chose de réel, et la reconnaissance de cet état de victime est psychologiquement important (surtout sur le long terme).
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** Pour Labica c'est facile : dans le rapport de force asymétrique il faut s'adapter et utiliser les moyens dont on dispose pour résister. Pour Balibar par contre la violence extrême est la pire chose qui soit : donc tant qu'on l'évite on peut faire quelque chose, si on tombe dedans c'est fini pour nous. Et donc il faut faire... comme on peut sans jamais aller vers la violence extrême (à creuser pour voir si il dit d'autres choses là dessus).
 
** Pour Labica c'est facile : dans le rapport de force asymétrique il faut s'adapter et utiliser les moyens dont on dispose pour résister. Pour Balibar par contre la violence extrême est la pire chose qui soit : donc tant qu'on l'évite on peut faire quelque chose, si on tombe dedans c'est fini pour nous. Et donc il faut faire... comme on peut sans jamais aller vers la violence extrême (à creuser pour voir si il dit d'autres choses là dessus).
 
* Il faut éviter la violence mais le risque zéro n'existe pas.
 
* Il faut éviter la violence mais le risque zéro n'existe pas.
* Si on est déjà dans la violence extrême, quelle est la solution selon Balibar pour y résister ? (à part par une contre-violence extrême ?). Par exemple sur le cas de l'allemagne nazi, si les autres pays ne lui avaient pas fait la guerre (violence extrême), est-ce que la violence extrême des camps se serait arrêtée ?
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* Si on est déjà dans la violence extrême, quelle est la solution selon Balibar pour y résister ? (à part par une contre-violence extrême ?). Par exemple sur le cas de l'allemagne nazi, si les autres pays ne lui avaient pas fait la guerre (violence extrême), est-ce que la vioelnce extrême des camps se serait arrêtée ?
** Il ne faut pas rester sur des exemples concrets, dans le cas de l'exemple de l'extermination des juifs, effectivement on voit mal comment ils auraient résisté. Et Etienne Balibar lui-même ne leur dirait pas de ne pas utiliser de contre-violence dans un cas particulier qui le nécessite vraiment. Il faut voir la chose plus globalement : si on applique le principe d'éviter la violence extrême en général par des processus de civilité, on va aboutir à une situation de monde où les individus subjectivés et ayant construit des réseaux de solidarité seront plus aptes à résister par des moyens non violents. <br /> Le fait d'être dans la contre-violence ne fait que  reproduire, entretenir et renforcer la violence au lieu de la dissiper.
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** Il ne faut pas rester sur des exemples concrets, dans le cas de l'exemple de l'extermination des juifs, effectivement on voit mal comment ils auraient résisté. Et Etienne Balibar lui-même ne leur dirait pas de ne pas utiliser de contre-violence dans un cas particuleir qui le nécessite vraiment. Il faut voir la chose plus globalement : si on applique le principe d'éviter la violence extrême en général par des processus de civilité, on va aboutir à une situation de monde où les individus subjectivés et ayant construit des réseaux de solidarité seront plus aptes à résister par des moyens non violents. <br /> Le fait d'être dans la contre-violence ne fait reproduite, entretenir et renforcer la violence au lieu de la dissiper.
* A quel point l'homme a besoin de la violence ? On en voit tout le temps dans les films violents, sports de combat, jeux etc. on croirait qu'on est attirés par la violence. Est-ce que c'est un besoin naturel ?
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* A quel point l'hmme a besoind e la violence ? On en voit tout le temps dans les films violents, sports de combat, jeux etc. on croirait qu'on est attirés par la violence. Est-ce que c'est un besoin naturel ?
** Peut être que ça devient un besoin naturel précisément parce qu'on est soumis à une violence en permanence ? Ne serait-ce que simplement le fait qu'il y ait des riches et des pauvres implique qu'il y ait de la violence pour maintenir cet état de fait, et peut être que ça nous impacte directement et nous fait reproduire une violence dans d'autres champs de la vie.
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** Peut être que ça devient un besoin naturel précisément parce qu'on est soumis à une violence en permanence ? Ne serait-ce que simplement le fait qu'il y ait des riches et des pauvres implique qu'il y ait de la vioelcne pour maintenir cet état de fait, et peut être que ça nous impacte directement et nous fait reproduire une violence dans d'autres champs de la vie.
*** Pourtant les gamins de 5 ans qui ne connaissent pas encore le système d'exploitation sont aussi attirés par la violence, c'est comme instinctif.
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*** Pourtant les gamins de 5 ans qui ne connaissent pas encore le système d'exploitation sont ausis attirés par la violence, c'est comme instinctif.
 
**** Tous les enfants ne sont pas comme ça.
 
**** Tous les enfants ne sont pas comme ça.
 
*** L'autogestion pourrait calmer les gens.
 
*** L'autogestion pourrait calmer les gens.
 
** Cette caractéristique de mettre en avant la violence n'est pas propre à notre civilisation, il y a des civilisations très diverses qui n'ont jamais été confrontées les unes avec les autres, où les figures dominantes, transgressives sont valorisées. Ca conduit à s'interroger sur cette appétence.
 
** Cette caractéristique de mettre en avant la violence n'est pas propre à notre civilisation, il y a des civilisations très diverses qui n'ont jamais été confrontées les unes avec les autres, où les figures dominantes, transgressives sont valorisées. Ca conduit à s'interroger sur cette appétence.
*** Est-ce que ça remonte aussi aux civilisations qui n'ont aps l'Etat ? Les tribus de chasseurs-cueilleurs sont aussi dans l'apologie permanente de la violence ? C'est à vérifier. Parce que ça voudrait dire que dans ces civilisations tribales il y a un chef qui impose sa force. Il y a des informations (par exemple dans le livre d'Engels "L'origine de la propriété, de la famille et de l'Etat", les tribus de chasseurs-cueilleurs sont présentées comme beaucoup plus égalitaires) qui vont dans le sens de dire que cette violence de domination du plus fort n'a pas toujours existé dans toute société.
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*** Est-ce que ça remonte aussi aux civilisations qui n'ont aps l'Etat ? Les tribus de chasseurs-cueilleurs sont aussi dans l'apologie permanente de la violence ? C'est à vérifier. Parce que ça voudrait dire que dans ces civilisations tribales il y a un chef qui impose sa force. Il y a des informations (par excemple dans le livre d'Engels "L'origine de la propriété, de la famille et de l'Etat", les tribus de chasseurs-cueilleurs sont présentées comme beaucoup plus égalitaires) qui vont dans le sens de dire que cette violence de domination du plus fort n'a pas toujours existé dans toute société.
**** On a peut être eu une approche trop idyllique par rapport à ces civilisations primitives. Souvent des figures violentes, transgressives étaient mises en valeur, mais quand ce genre de figure voulaient s'imposer, le groupe exerçait une contre-violence collective pour qu'il ne puisse pas s'imposer.
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**** On a peut être eu une approche trop idyllique par rapport à ces civilisations primitives. Souvent des figures vioentes, transgressives étaient mises en valeur, mais quand ce genre de figure voulaient s'imposer, le groupe exerçait une contre-violence collective pour qu'il ne puisse pas s'imposer.

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