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Villes/Rennes/position sur les "violences" pendant les manifestations : Différence entre versions
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| − | Manifester est un moyen d'exprimer un refus et une résistance aux violences du système économique et politique | + | Manifester est un droit fondamental, et un moyen d'exprimer un refus et une résistance aux violences du système économique et politique. |
| − | Le degré d'engagement existant en manifestation est fonction du contexte et des enjeux du moment, mais aussi du passé récent. A ce titre, la présence en nombre de | + | Nous, participant-e-s à Nuit debout Rennes, considérons ne pas avoir à prendre position collectivement sur l'opportunité de tel ou tel mode d'action en manifestation. Il appartient à chacune et à chacun d'agir et de s'exprimer de la façon qui lui semble la plus appropriée. |
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| + | Le degré d'engagement existant en manifestation est fonction du contexte et des enjeux du moment, mais aussi du passé récent. A ce titre, la présence en nombre de manifestant.e.s organisés et déterminées dans les cortèges d'opposants à la loi Travail est à mettre en relation avec les violences policières en banlieue, ainsi qu'avec les épisodes de répression extrêmement longs et violents connus ces dernières années sur les ZAD de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens. Il semble manifeste que le gouvernement PS qui dirige la France, matraque à la main, depuis quatre ans, récolte aujourd'hui dans la rue ce qu'il a semé dans les bocages, les rues et les forêts depuis 2012. | ||
Nuit Debout Rennes revendique le désarmement de la police, la fin de l'état d'urgence et l'arrêt des poursuites en cours contre des manifestant.es. | Nuit Debout Rennes revendique le désarmement de la police, la fin de l'état d'urgence et l'arrêt des poursuites en cours contre des manifestant.es. | ||
Assemblées du 30 avril, et des 2 et 4 mai 2016 | Assemblées du 30 avril, et des 2 et 4 mai 2016 | ||
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Version actuelle en date du 21 mai 2016 à 21:17
Les participant-e-s à Nuit Debout Rennes sont régulièrement interpellés quant à leur position sur les « violences » qui ont lieu pendant (et non « en marge ») des manifestations et actions de contestation rennaises, que ce soit pour les condamner ou s'en solidariser.
Manifester est un droit fondamental, et un moyen d'exprimer un refus et une résistance aux violences du système économique et politique.
Nous, participant-e-s à Nuit debout Rennes, considérons ne pas avoir à prendre position collectivement sur l'opportunité de tel ou tel mode d'action en manifestation. Il appartient à chacune et à chacun d'agir et de s'exprimer de la façon qui lui semble la plus appropriée.
Le degré d'engagement existant en manifestation est fonction du contexte et des enjeux du moment, mais aussi du passé récent. A ce titre, la présence en nombre de manifestant.e.s organisés et déterminées dans les cortèges d'opposants à la loi Travail est à mettre en relation avec les violences policières en banlieue, ainsi qu'avec les épisodes de répression extrêmement longs et violents connus ces dernières années sur les ZAD de Notre-Dame-des-Landes et de Sivens. Il semble manifeste que le gouvernement PS qui dirige la France, matraque à la main, depuis quatre ans, récolte aujourd'hui dans la rue ce qu'il a semé dans les bocages, les rues et les forêts depuis 2012.
Nuit Debout Rennes revendique le désarmement de la police, la fin de l'état d'urgence et l'arrêt des poursuites en cours contre des manifestant.es.
Assemblées du 30 avril, et des 2 et 4 mai 2016
Amendé et re-voté le samedi 21 mai 2016
