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Villes/Lille/Santé

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Révision de 26 avril 2016 à 14:31 par Margot (discussion | contributions) (Ajout lien vers conférence gesticulée sur l'idéologie médicale)

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Hygie, déesse de la santé / Gustav Kimt

La définition figurant dans le préambule de la constitution de l'OMS de 1946 n'a pas pris une ride : " La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d'infirmité."

L'objectif de la commission est de rendre à la santé la place qui est la sienne : la santé est un bien commun. Nul ne doit pouvoir être privé du meilleur accès aux soins possible dans la 6è économie mondiale!

La première étape est l'instruction et nous proposons la mise en place d'une bibliothèque participative (articles, textes, livres, citations...) afin de permettre l'accès à tous de cette problématique. Le wiki est un outil ouvert et libre et vous êtes tous invités à y participer en ajoutant une pierre à l'édifice!

Fonctionnement

Réunions

Où ?
Place de la République à Lille
Quand ?
2 sessions, 18H30 avant l'AG, puis après l'AG jusqu'à plus soif.
La conversation continuera sur nos outils web... WIP

Quoi?

Discussions, échanges, débats, conférences, animations, cours d'anatomie, découverte des alternatives... On peut apprendre et on peut inventer, ya pas de chasse gardée.

Vaste sujet, transversal s'il en est, la santé pourra être abordée sous de multiples angles : liste non exhaustive (loin de là)

- l'éducation au corps et à la santé (il est où ton pancréas?) : il est nécessaire de se ré-approprier ces produits brevetés par les laboratoires pharmaceutiques : le corps n'appartient pas à la médecine et pour le reconnaitre nous devrions apprendre à le connaitre!

- La mort et sa dignité

- l'élaboration d'un système d'accès aux soins efficace,

- la mise en évidence des défaillances (trous béants) qui minent notre système de santé et d'accès aux soins (qui est loin d'être aussi outrageusement généreux que ne peuvent le laisser entendre les ignorants commentateurs autorisés qui nous bouffent du temps de cerveau libre à la télé quotidiennement)

- les raisons des limitations d'accès aux soins : situation légale, réseau de mutuelles (l'arnaque monumentale de la Loi Santé devra être expliquée), relégation sociale, discriminations culturelles et raciales, inadéquation entre disponibilité des structures et agents de soins et de ceux qui en auraient besoin... La liste n'a pas de fin!

- Les moyens de maintenir le système de financement actuel de la sécurité sociale, seul garant de sa pérennité car reposant sur la SOLIDARITÉ (c'est pas sous le sabot d'un cheval qu'on trouve les budgets de l'assurance maladie : la communauté nationale pourvoit aux besoins de ses membres et confier nos enfants et nos vieillards à des intérêts financiers privés c'est se cracher sur les pieds!),

Comment peut-il manquer aujourd’hui de l’argent pour maintenir et prolonger ces conquêtes sociales, alors que la production de richesses a considérablement augmenté depuis la Libération, période où l’Europe était ruinée ? Les responsables politiques, économiques, intellectuels et l’ensemble de la société ne doivent pas démissionner, ni se laisser impressionner par l’actuelle dictature internationale des marchés financiers qui menace la paix et la démocratie."
Extrait de l'appel des survivants du CNR, 8 mars 2004

Outils

De la mémoire

De la documentation

De la curiosité

De l'imagination

Du papier, des crayons

De la volonté!

Et des compétences, et de l'ouverture, et notre présence physique et sur les outils web dédiés

L'idée de la mise en place d'un framacalc fait son chemin. Il ne tient qu'à nous de faire une bibliothèque des références techniques, scientifiques, historiques et philosophiques qui serviront de base à nos réflexions

Contact

  • commission.sante.lille@gmail.com

Actualité

Comptes rendus
18 avril 201619 avril 201626 septembre 2016



Rechargez la page pour afficher votre compte-rendu. S'il n'apparait pas automatiquement, listez le manuellement (aide).

Bibliothèque, documentation participative

Remarque : La bibliothèque est libre et ouverte à vos contributions! Cliquez "Modifier" en haut à droite de la page pour rajouter quelque chose. Si vous avez connaissance d'outils web permettant un meilleur partage de l'information et que vous êtes prêts à contribuer le mail de la commission est juste au dessus!

Anatomie, physiologie, traités de médecine

  • Un site d'anat choisi au hasard pour commencer : i-anatomie

Textes

Noter dans le préambule l'existence d'une mention troublante : " L'assemblée générale proclame la présente Déclaration Universelle des Droits de l'Homme comme l'IDEAL COMMUN à atteindre par tous les peuples et toutes les nations [...]" : nulle obligation donc à la mise en oeuvre de la charte, simplement un idéal que l'on pourrait remettre à plus tard...

Décryptage

Sources d'information et articles

Mouvements de création et de défense des systèmes de santé

Citations

  • "Je n'ai pas toujours pratiqué la médecine, cette merde." / Céline in Mort à Crédit

« Lorsque le médecin a substitué à la plainte du malade et à sa représentation subjective des causes de son mal, ce que la rationalité contraint de reconnaître comme la vérité de sa maladie, le médecin n'a pas pour autant réduit la subjectivité du malade. Il lui a permis une possession de son mal différente. Et s'il n'a cherché à l'en déposséder, en lui affirmant qu'il n'est atteint d'aucune maladie, il n'a pas toujours réussi à le déposséder de sa croyance en lui-même malade, et parfois même de sa complaisance en lui-même malade.

En bref, il est impossible d'annuler dans l'objectivité du savoir médical la subjectivité de l'expérience vécue du malade. Ce n'est donc pas dans cette impuissance qu'il faut chercher la défaillance caractéristique de l'exercice de la médecine. Elle a lieu dans l'oubli, en son sens freudien, du pouvoir de dédoublement propre au médecin qui lui permettrait de se projeter lui-même dans la situation de malade, l'objectivité de son savoir étant non pas répudiée mais mise en réserve. Car il revient au médecin de se représenter qu'il est un malade potentiel et qu'il n'est pas mieux assuré que ne le sont ses malades de réussir, le cas échéant, à substituer ses connaissances à son angoisse. »

— Georges Canguilhem