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Villes/Lille/CR/73 mars - 12 mai 2016

De NuitDebout
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Révision de 18 mai 2016 à 19:45 par Nina Monteuse (discussion | contributions) (Second point : CR)

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Compte-rendu de l'Assemblée Générale

72 Mars - 12 Mai 2016

Informations

L'assemblée générale a été précédé par une manifestation contre la Loi El Khomri qui a dégénéré dans le quartier de Lille Sud, suite à des interpellations. L'assemblée générale a grossi au fur et à mesure du retour des manifestants.

Premier point

Rappel des signes - Parole Libre à partir de 20h

• "Moi c'est pas pour moi que je suis là, mais pour mes enfants. Toutes les générations. Elles ne sont pas endormies, elles vont s'en grainer et germer."

• Camarade devant le commissariat. Manifestation du 12 mai contre la loi El Khomri. La manifestation a été coupé en deux. 3 interpellations certaines ont amené plusieurs centaines de manifestations à se rendre devant le commissariat situé à Lille Sud. Résultat : 7 à 10 blessés hospitalisés.

• Plusieurs semaine que le mouvement fatigue. Des bagarres émergent envers le public, nous-même verbalement comme physiquement. Il faut permettre à ma lettre d'être diffuser sur le Wiki avec les fautes d'orthographe. Objectif : avoir un lieu fixe et fermé prêté par la mairie. Les raisons sont expliqués dans le document donné aux personnes présentes lors de cette assemblée générale.

Opposition formelle : il faut rester sur la place de la République car c'est la notre !

• Question à la jeunesse. Fière de nos diplômes mais triste de notre situation.

• Retour sur l'action au commissariat. Un petit millier de personne se sont déplacés devant le commissariat. Une centaine de CRS était présente au début, puis le chiffre a augmenté à environ 350, ce qui a pas mal effrayé les manifestants dont certains se sont séparés du mouvement. La manifestation est descendue alors à 500 personnes. Le Camion de Sud permettait de faire des annonces audio sur l'état du mouvement. Une pomme de terre a été jeté (par des enfants du quartier "mais on s'en fou de l'émetteur" c'est quelqu'un dans le public qui a tenu à préciser). Réalisation de barricade à l"aide de poubelle mis en feu, en contre-partie, retour de Flashball. Hospitalisation de personnes présentes durant la manifestation au niveau de la rue Nationale.

• Un manifestant est resté en arrière plein afin d'expliquer aux habitants le pourquoi de la manifestation en faisant de sensibilisation et de la médiation. Une partie des gens était content et soutenez l'action générale. Face à la remarque d'un voisin assistant à la scène. "Qu'est-ce que vous faîtes si ça pète ? Ici il suffit d'une étincelle pour que ça pète." Question posée : Ira-t'on jusqu'au bout de la convergence ? Le voisin a précisé la présence de trois kalachnikof dans le bâtiment d'à coté.

• Se faire à charger à 47 ans c'est une honte, la violence amène au "y'a à foutre".

• Pourquoi le commissariat se trouve-t'il dans un quartier pauvre ? Parce que les riches ne veulent pas des problèmes à côté de chez eux. Proposition : bloquer la circulation c'est gêner le système. La violence ce sont les CRS, le manifestant n'avait que ça banderole tendu face à eux. Il y a perdu ses lunettes et s'est fait frapper. Sur sa banderole, on pouvait lire : 4 9 . 3 D I C T A T U RE car le 4 = D dans l'alphabet et ainsi de suite. Message : Le 43.9 c'est de début de la dictature.

• Il ne faut pas être dans un rapport de force type blocage mais faire de notre de rassemblement une force de visibilité via par exemple l'occupation du Rond-Point de Porte des Postes.

• Il faut ramener Lille Sud avec nous

• Extrait d'un slam "Gazer vos enfants", "vous n'aurez pas le dernier mot", "un monopoly qu'on a pas demandé".

Second point

• Commission des gens timides : Alliance syndicat de Police demande si on veut aller avec eux Nuit Debout. Et si on leur proposait d'assurer leur sécurité à coup de bouclier en carton et de bombe à chiotte ? Dans le camion, place de la République de Lille, ils ne sont pas contre la présence de Nuit Debout à leurs côtés.

• Le gouvernement n'est pas capable de faire passer des lois sans violence, sans CRS le système sera tout nu. Propositions : Créons du lien, eux aussi sont fatigués avec le sentiment de faire un boulot de merde quand il rentre chez eux. Les soutenir c'est aussi lutter contre le système.

• Le gazage c'est l'incompréhension. Une amie de 70 ans diabétique a été gazé alors qu'elle était pacifique. "Je crois au syndicalisme de base". Discuter avec la Police c'est être des "collabo".

• Face au gazage, il faut aller voir la police pour leur dire qu'il ne faut pas taper les filles, les arrestations puis relâché etc. Les flics sont des citoyens comme nous, certains dénoncent cela. Les syndicats de police dénoncent les ordres de l'état.

• 1,5 mois que Nuit Debout existe, il faut penser aux gens Sans-Papier, se mettre à leur place.

• Manifestation : même le droit de manifester est inscrit dans la constitution est bafouée. Désormais dictateur. Nous avons le droit de créer un comité. Rester ici et chercher un local car en cas d'interdiction d'occupation de la place, nous aurons un local où nous replier.

• La logique de Nuit Debout c'est la symbolique de la place, un local peut être utile pour les horaires de "jour", Nuit Debout comme on irait au travail professionnel, et non un lieu où se réunir, on veut penser avec le citoyen et non s'enfermer dans des locaux.

• Local : il faut chercher un parking / voir avec la Bourse du Travail ou le Mutualab. Si il n'y a pas de problèmes, on ne cherche pas de solutions car on a déjà d'autres problèmes à régler d'abord.

• Le Docteur Laurent soigne les gens du travail / du voyage. Cette loi n'aurait jamais du exister. "C'est une honte pour un parti pour lequel j'ai donné mon coeur, ma vie, comment on peut traiter les pauvres, les classes moyennes ; tout est pour les riches"

• Interimaire : "Les manifs sont de pires en pires." Il y a maltraitance. Avant, c'était cliché maintenant c'est devenu normal. "Un barrage pour éviter le pire et pourtant parfois c'est pire". Tout le système est à revoir, CAF, Pole Emploi. Tout est à refaire. On va subir cela encore combien de temps ?

• Un salarié de la CAF : Nous ne sommes malheureusement pas assez nombreux, mais il n'y a pas d'embauche prévu. Comme disait Coluche : "Il voudrait qu'on soit intelligent mais ils nous prennent pour des cons".

• Nuit Debout c'est thérapeutique, ça peut vous aider. Cela devrait être rembourser par la sécurité sociale.

• Manifestation : lors du blocage, la personne a été sauvé par des inconnus via du sérum physiologique. Action rue de Béthune, samedi après-midi avec des codes barres et un dress code noir, scotch sur la bouche en se déplaçant lentement.

• CDD - 55 ans : Avant intérim / smic. Télé-conseillère, sa supérieure est surnommée Poutine. Sur 200 employées, une seule a été manifeste. La syndicaliste elle-même n'est pas venue. Faire bouger les ouvriers, c'est compliqué car ils ont peur. Harcèlement horaire, 110 appels / h. "Ils s'en fichent que les clients soient mal reçu 0,45€ / min." Colis privé. Exemple de cas : aucune information sur place pour la manifestation. --> Comment aller à la rencontre des ouvriers ? --> Y. peut procurer l'adresse à ceux qui peuvent et veulent faire le déplacement pour leur parler.

• Le CPE en 2006 était en voie de 49,3. Les manifestations ont annulé la loi.

• Lecture d'un texte sur la CNT - Manifestation le 21 mai en soutient devant le TGI. 17.05 à 13h / 18.05 à 8h30 / 25.05 à 13h30 / 3.06 à 8h30

• Dimanche : présentation du salaire à vie à 14h

• "Merde parce que vous avez niqué mon travail, rue Nationale" - "Vous pensez tous qu'à votre gueule", perte de 2 chantiers "grâce à vous !".

• Ne pas appelez à l'insurrection à Lille Sud mais les informer via de l'éducation populaire. La violence est une histoire populaire : il y a toujours eu de la violence, la violence c'est grave ça fait peur.

• Action peinture, vitrine : ça n'embête personne dans les institutions si ce n'est les travailleurs : il faut repenser les actions et leur raisons initiales.

• "Lever les mains, moi je suis fatiguée à vous de jouer."

• Slammeur : "Constitution contre le coeur" - "respect"

• Il faut être UNI, et pas se disperser en manifestation chacun de son côté "L'union fait la force", "fait pas lâcher Nuit Debout".

• La Jeunesse n'est pas la seule concernée : jeunesse, salarié, vieux. "Si j'ai envie de bouger je viens".

• Fuir en se disant : c'est mieux ailleurs, c'est faux. En Guadeloupe, si on a plein de bonnes volontés, y'a rien en face, inutile de fuir.

• 28 ans - chômage : aller parler avec la police. Tous en colère, pas pour les mêmes raisons, les colères diffèrent mais causes communes : ordres absurdes, anti-démocratique etc. Ces choses contraires aux valeurs de la police.

• Arrivée des stickers vendredi.

• 3ème manifestation : faire rejoindre la notion de Convergence des Luttes. Le service public permet en qualité désormais réduite. Baisse de l'argent, des subventions, il y a un malaise général. La notion d'unité doit être présente. L'unique chance c'est continuer le mouvement.

Troisième point

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