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Villes/Paimpont/agricultures et alternatives concrètes

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- Compte-rendu de la Commission alternatives agricoles - Paimpont en brocéliande, 15 août 2016, 1h45 – – Pour orienter le débat vers une orientation constructive de cette première réunion, un tour de ronde a permi de receuillir des témoignages d'expériences personnelles, aidant à répondre à la question des relations entre producteurs et consommateurs de proximité, et de définir des échelles pertinentes pour les flux marchands. Témoignages : • le réseau Marmiton (gastronomie) entretient un réseau de contact étendu avec les producteurs locaux, comme à Coron dans la région de Saumur qui subvient à ses besoins en produits frais. Dans les pays de la Loire, le tissu des producteurs s'élargit aux amap en lien avec des champignonières, des apiculteurs et des pêcheurs de l'Ile d'Yeu, se qui a permi de créer de l'emploi ; selon une étude du GAB, 235 h suffisent à nourrir les cantines départementales en bio ; • en ce qui concerne les villes, les friches industrielles peuvent être réaménagées en agro-écologie urbaine, comme en témoigne la ville de Détroit (voir le film « demain ») ; il faut prendre garde aux risques d'intoxications, mais la culture de légumes-fruits, notamment, peut être relativement saine ; • la ville de Montreuil, qui approvisionait entièrement la ville de Paris en produits frais à la fin du XIXème, montre l'exemple d'une écologie urbaine bio-intensive avec seulement 2000 producteurs ; conçernant une grande ville de ce type, des relations inter-régionales doivent cependant aujourd'hui être envisagées (avec la Beauce, la Normandie) ; dans la mesure du possible, il s'agit quand même de revégétaliser les villes et de réinvestir les campagne, un mouvement croisé salutaire pour relocaliser les activités productives, dans l'esprit de la résilience des territoires. La situation politique faisant l'objet d'un consensus, il apparaît indispensable que les groupes agriculture s'investissent encore dans des actions de dénonciation, coordonées lorsque possible. Nous avons identifié dans le viseur, en plus des grands acteurs de l'agro-indutrie et de la grande distribtution, les lobbys, la SAFER (aménagement de l'espace rural), la FNSEA, les maires locaux et les chambres d'agriculture, ainsi que des financeurs comme le Crédit Agricole. Afin de répondre aux critiques des actions, ND doit se munir d'un solide argumentaire opposable aux critiques (ce Pad). Un accord se dégage sur le besoin d'outils de coordination adaptés pour permettre d'assurer une veille spécifique à l'agricutlure et pressioner les institutionnels, et distinguer les évènements importants où ND peut porter sa voix. Voir le PAD sur ce lien. Au delà des actions collective, les NDtistes doivent encourager l'appel aux structures de soutien (par exemple aux amis de la Conf', qui s'essoufle), répertorier les actions de boycott, et épauler les actions d'agriculteurs locaux indépendants. La question de l'occupation dans le cadre d'un soutien aux ZAD fait également l'objet de participation souhaitables. Sur le plan juridique, nous devons renseigner les possibilités d'acquisitions pour des projets de transition agriccole, sous les formes des CIVAM ou associations de propriétaires, en lien ave des acteurs d'accompagnement et de financement (Terre de Liens, Les fourmis solidaires, AMAP, CAE...). La commission doit s'efforcer d'associer les initiatives de productions en coopératives pour des distributions locales, et accompagner les consommateurs dans la collecte et le traitement des produits. L'idée est de promouvoir la transmission des savoirs faires, dans l'esprit d'une d'éducation populaire à l'alimentation locale. Lorsque situés en ville, les pôles d'agriculture et les cantines ND peuvent mettren en place des jardins partagés, des jardins solidaires et pédagogiques, et effectuer des collectes sur les arbres fruitiers et autres espaces de production. D'après de nombreux témoignages, l'agriculture représente un enjeu absolument crucial, ainsi qu'un levier d'action intéréssant pour montrer les accomplissements concrêts de ND. Petit rappel sur les activités entretenues par la Commission écologie de Paris sur le thème de l'agriculture, pour inspirer les ND : jardin partagé éphémère, mise en place d'une grainotech (structurelle), réalisation d'un lombricompost, d'un petit four solaire et d'un wonderbag, projection de films (ex:le monde selon Monsanto), organisation de débats sur l'agriculture et les éco-lieux en transition, interventions de chercheurs (Marc Dufumier, Pablo Servigne), des membres d'AMAP, des agriculteurs, des associations de sensibilisation sur les OGM… A la rentrée, la groupe agriculture sera notamment chargé de poser les permis à végétaliser dans les arrondissements autour de la place. Accord sur les propositions suivantes, qui ont été soumises à l'AG du Lundi :

  • Rédaction d'un argumentaire pour l'agriculture biologique (Voir ce Pad), qui devra intégrer au plus possible

des différentes dimensions de l'agricutlure actuelle (santé, chagements climatiques et adaptation, emploi, endettement, pollinisateurs, etc.), et détailler la vision de ND sur l'agriculture ; réalisation d'un fond documentaire en soutien à cet argumentaire ;

  • Créer un PAD qui répertorie les acteurs soutenant les initiatives agricoles (Voir ce lien) ;
  • Elaboration d'un cahier évènementiel pour coordoner les actions agriculture des NDtistes, avec une veille

des échéances administratives, politiques et financiaro-industrielles importantes, y compris au niveau local (Ce PAD a peine ébauché) ;

  • Invitation à la réalisation d'une cartographie sommaire propre à chaque ND, qui concentre les espaces

productifs et distribution locales (jardins partagés, frutiers urbains, les espaces locaux de distribution et ceux qui pourraient être végétalisés) ;