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Modification de Ressources/La blockchain dans le mouvement

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La blockchain consomme énormément d’énergie, car tous les ordinateurs du réseau hébergent chacun une copie de l’intégralité du registre depuis sa création, et celui-ci est mis à jour en temps réel. De l’électricité, il en faut encore plus pour le minage, cette opération qui sert à certifier les transactions. En novembre 2013, le réseau du bitcoin avait déjà acquis une puissance de calcul 256 fois supérieure à celle des 500 plus gros super-ordinateurs du monde. Un « désastre environnemental », dénoncent certains analystes. <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>
 
La blockchain consomme énormément d’énergie, car tous les ordinateurs du réseau hébergent chacun une copie de l’intégralité du registre depuis sa création, et celui-ci est mis à jour en temps réel. De l’électricité, il en faut encore plus pour le minage, cette opération qui sert à certifier les transactions. En novembre 2013, le réseau du bitcoin avait déjà acquis une puissance de calcul 256 fois supérieure à celle des 500 plus gros super-ordinateurs du monde. Un « désastre environnemental », dénoncent certains analystes. <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>
 
A noter que ceci ne s'applique qu'au blockchains fonctionnant en '''Preuve-de-Travail''' et non celles en  '''Preuve-par-la-possession-d'Actif'''. Il faudrait également comparer les coûts écologiques des monnaies classiques qui necessitent une adminstration bien plus lourde.
 
  
 
=== Une vision individualiste qui fait disparaître le collectif ===
 
=== Une vision individualiste qui fait disparaître le collectif ===
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L'une des premières limites est le volume : le nombre de transactions pouvant être validées simultanément dans un même bloc est plafonné <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small> et l'autre est le temps : il faut compter une dizaine de minutes pour valider un bloc de transaction <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>.
 
L'une des premières limites est le volume : le nombre de transactions pouvant être validées simultanément dans un même bloc est plafonné <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small> et l'autre est le temps : il faut compter une dizaine de minutes pour valider un bloc de transaction <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>.
 
A noter que ces limites sont spécifiques aux blockchains utilisées.
 
  
 
=== Vide juridique ===
 
=== Vide juridique ===
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=== Limitation de la liberté juridique et du droit à ne pas respecter un contrat ===
 
=== Limitation de la liberté juridique et du droit à ne pas respecter un contrat ===
 
Paradoxalement, à cause de son caractère immédiat et irréversible, cette technologie limite les libertés. Une fois qu’une règle, comme un accord de transaction ou une authentification, a été inscrite dans une blockchain, les utilisateurs sont obligés de s’y soumettre. Cela va à l’inverse du principe du droit, où l’on peut choisir de ne pas se soumettre à un contrat, en prenant le risque d’être jugé ensuite. La blockchain est donc « une application automatisée de la loi, qui élimine la notion d’exception», explique Primavera De Filippi, chercheuse au CNRS sur les implications juridiques de la blockchain. « On donne le pouvoir de juge à celui qui écrit les règles, qui contrôle la technologie », met-elle en garde. <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>
 
Paradoxalement, à cause de son caractère immédiat et irréversible, cette technologie limite les libertés. Une fois qu’une règle, comme un accord de transaction ou une authentification, a été inscrite dans une blockchain, les utilisateurs sont obligés de s’y soumettre. Cela va à l’inverse du principe du droit, où l’on peut choisir de ne pas se soumettre à un contrat, en prenant le risque d’être jugé ensuite. La blockchain est donc « une application automatisée de la loi, qui élimine la notion d’exception», explique Primavera De Filippi, chercheuse au CNRS sur les implications juridiques de la blockchain. « On donne le pouvoir de juge à celui qui écrit les règles, qui contrôle la technologie », met-elle en garde. <small>(''Le Monde'' du 19 avril, Supplément Eco&Entreprises, p. 7)</small>
 
A noter que les contrats peuvent expressément (mais n'ont pas l'obligation)  prévoir le principe d'exception en laissant une communauté juridique agir sur ses règles.
 
  
 
=== L'utilisation de ces technos excluent certain-e-s. ===
 
=== L'utilisation de ces technos excluent certain-e-s. ===

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