Villes/Cadenet/AG du 14 mai 2016

NUIT DEBOUT CADENET

14 Mai 2016

Relevé des discussions

Les discussions ont porté sur l’accès aux logements et aux fonciers, l’autosuffisance alimentaire des communes, le vivre bien ensemble dans les villages et la communication pour toucher le grand public au-delà des groupes de convaincus par le social et le respect de l’environnement.

Constat est fait que l’augmentation des prix du foncier dans la région rend difficile le logement des locaux et l’accès à la propriété. Les solutions ? En Allemagne, des impôts sur les logements non utilisés freinent ce phénomène. En France, la loi interdit les logements non utilisés depuis plus de 2 ans. Mais souvent les lois ne sont pas connues, ou bien ne sont pas appliquées par l’État. S’il était envisagé que chacun des citoyens soient propriétaires, chacun pourrait disposer de 6000 m2 de terre.

Mais doit-on tous être propriétaire ? La propriété nécessaire pour vivre ses rêves ? Les avis sont partagés : certains considèrent cela nécessaire pour envisager un projet de vie ou d’installation agricole qui s’inscrit sur le long terme, d’autres ne le souhaite pas (esprit nomade, propriétés = exclusion). Consensus sur le fait que chacun doit disposer d’un foyer décent.

Mais d’autres solutions existent :

1. exemple d’Agroville en Inde mis en place par le philosophe et auteur Sri Aurobindo* qui fonctionne comme un lieu collectif construit par les locaux avec une réappropriation des terres en collectif. https://fr.wikipedia.org/wiki/Auroville
2. exemple d’Albi dont la municipalité a décidé de tendre vers l’autosuffisance alimentaire de la commune en mettant en location les terres non cultivées à des paysans pour tendre vers cet objectif. http://www.biodiville.org/article.php?laref=426&titre=albi-ville-pilote-pour-l-autosuffisance-alimentaire-en-2020-
3. exemple de village collectif : Saillans dans la Drôme. http://www.mairiedesaillans26.fr

Ces exemples cités, est relevé que le bien vivre ensemble dans les villages passe souvent et simplement par une attention au quotidien pour créer du lien avec son voisinage. Pour faire évoluer les idées au-delà des cercles des convaincus par le social et l’environnement, ne pas montrer du doigt mais passer par l’humour toujours. Les discussions des Nuits Debout peuvent être une fin en soit mais certains expriment l’envie d’actions concrètes : « la parole c’est bien, mais ce sont les actes qui parlent ».

Groupes d’actions :

1. Groupe « Vivre bien ensemble dans les villages » : Créer du Lien au quotidien. Ateliers de transmission des savoirs (Université populaire). Lister les compétences de chacun et les mettre en commun pour favoriser les échanges de coups de mains. Coordinateur : ? 
2. Groupe Ressourcerie : espace de gratuité et plateforme de troc (se rapprocher de l’épicerie solidaire de Cadenet. Coordinateur : ?
3. Groupe « Les Incroyables comestibles » : implanter des légumes sur les espaces verts publics. http://lesincroyablescomestibles.fr/ Coordinatrice : Oriane
4. Groupe d’activistes dit « les bouffons » : Première opération, improviser des spectacles de rue dans les supermarchés du secteur sur la malbouffe, la grande distribution à forte empreinte carbone et l’intérêt économique et écologique des produits locaux, sur la santé, etc…. Coordinatrice : Marie
5. Groupe « soutien d’autres luttes » : coordinatrice : ?