Modification de Villes/Foix/Processus Constituant/CR/19/04/2016

=Compte rendu :Atelier Processus Constituant=
'''Mardi 19 avril 2016, Nuit Debout Foix''' 

L'atelier à débuté avec une explication du processus constituant. Il s'agirait d'un projet de constitution librement participatif, démocratique et citoyen. Le projet est notament née à la Nuit Debout Toulouse, des personnes présentes à ces ateliers ont  transmis l'information à Foix. Le fonctionnement de ce système de création d'une constitution à été tout d'abord questionné et débattu. Les détails de ce projet sont disponibles sur le site nuitdebouttoulouse.fr dans la rubrique atelier : processus constituant. Nous avons questionner le rôle réel d'un article, du traité constitutionnelle. Retranscription aproximative et partielle du débat : 

-Tout d'abord questionner l'objectif de cette constitution : quelle société nous voulons mettre en place ? Ne voulons nous pas évoquer aussi la place de l'argent, des paradis fiscaux dans celle-ci ?

-La politique actuelle ne concerne pas l'immensité citoyenne, aujourd'hui les députés sont juges et parti dans une République liberticide. Il faudrait s'appuyer sur l'exemple des communes qui consiste la base citoyenne la plus forte. Que voulons nous mettre à la place de la présidentielle ? Pose la question du mode de scrutin.

-Il est important de ne pas mobiliser la parole sur les explications du projet afin que chacun puisse prendre la parole pour dire son avis et ses questionnements, incompréhensions, que l'on demande aux gens ce qu'il en pense.

-La question de la parole et de sa prise en compte est fondamentale et essentielle. Ce que je comprend du projet c'est comment faire en sorte pour que la parole soit pris en compte globalement.

-Pour moi, c'est marché de façon un peu ancienne. On pourrait refaire quelque chose d'autre. L’innovant c'est le réel.

-Le débat fait parti du réel, c'est là le but aussi de créer les thèmes de notre constitution : mettre certains sujet sur la table pour mettre à jours les différentes opinions. En soi ce projet est comme une étape, pas une fin en soi.

-On tend vers le futur, ne pas braquer les populations. Une forme d'incompréhension générale. A nous de faire l'effort pour considérer les personnes qui mentent et autres scélérats.

-Le monde n'est pas gentil. Il y a des questions d’impossibilité matérielle et techniques.

-Dans le passé, les révolutions me semblent justifiées. C'est pas en geulant qu'on va se faire entendre. Moi je veut être compris, pas entendu.

-Il s'agirait d'un exercice d'une invention d'une démocratie.

-Réserve par rapport au référundum. 

-On vit tous dans une société hyper organisée, on est dans quelque chose d'hyper schématique. L'organisation prend trop de place dans les débats. Il faut laisser circuler les idées. Qu'es ce qu'on a envie de vivre ? Qu'es ce qu'on à envie de faire ? 
L'organisation n'est pas le mal en soi. Il faut revoir un mode de société ? Comment on s'organise dans le fond ? De quoi il s'agit ? 

-Histoire de débat dans la constitution, essayer de voir comment ont peu concevoir le monde ?

-Dans notre société on est pas libre. Assassinats politiques : militantes Kurdes, Charlie hebdo, 

-Tous les agissants : système de cause à effet, chef d'état : plan merdique, je ne connais ni les tenants ni les aboutissants.

-Définition du mouvement ? Qu'es ce qu'on veut ? Mobilisation face à la loi travail : régressions des droits sociaux. Déterminer ce qu'on veut pour construire, dire ce qui nous contraint,  nous opprime pour changer ce monde. Analyser clairement comment fonctionne le social à différents niveaux géographiques, des années de mise en place. Comment définir notre organisation sociale.

-Les lois : permettent de remonter le système. Rôle des élus : disperser l'argent publique, c'est un grand pouvoir. Les élus deviennent juges et parti, je suis en colère face à la puissance donné au président de la République. Malgré quelques avancés des droits sociaux, on a vu nos libertés se verrouiller en 68.

-Notre monde est structuré par la guerre, tout est militarisé. Ce qui compte c'est pas les étapes , c'est maintenant

-Si on veut un maintenant puissant, il faut créer et renverser le rapport de force par le nombre, ce projet serait exemplaire pour les personnes qui ne se rendent pas aux Nuit Debout et permettrait une plus grande mobilisation.

-L'idée d'étape est à questionner, c'est un moyen de se rassurer, mais également de nous détourner. (ex : U .R.S.S, régime communiste préviens des étapes et se transforme en dictature)

-Impression qu'un système entre les nuits debout créer un cloisonnement. Pas de regroupement des synergies. Manque de nerf, en réalité si on parle pas d'existant.

-Exercice intéressant mais comment lui donner sens ? « Se transformer soi c’est transformer le monde » , mais nécessité du collectif

-Constitution : se donner un but, moyen entre le sociétal, syndicats, partis, si on ne se donne pas un axe de travail ça n'a pas d’intérêt.

-Aujourd'hui on peu préserver des traces vidéos. Ont peu partager, diffuser, comment agir en synergie de manière concrète ? 

-Infos données sur la communication nuit debout disponible sur les sites des Nuit Debout

-Monde hyper médiatisé. Les infos viennent vers nous, nous sommes émetteurs et pas récepteurs. Avec Nuit debout j'ai l'impression qu'on peut déclencher le schéma inverse. Je me connecte bien avec Nuit Debout, notre ambition politique ne doit pas s'étendre au delà de notre rayon d'action qui se trouve en ce moment matériellement autour de nous. Pas au delà .
Positionnement par rapport à la consommation. Quand on s’intéresse à comment c'est fait c'est tellement horrible le monde qu'il y a derrière, ont achète plus rien. Quel monde ont peu faire à notre échelle pour pas saloper notre environnement. Comment on supporte le monde ? Réfléchir à des trucs ensemble, on peut sortir du confort. D'en haut ils nous sortent du confort, c'est peut être à nous de nous déposséder du confort.

-On est en contradiction, on prend le train nucléaire pour aller mannifester à la Cop 21. 

-Trouver des modes d'énergie ensemble au niveau locale sur un lieu d'habitation.