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Villes/La Côte-Saint-André/CR/AG 21 mai 2016 : Différence entre versions

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Version actuelle en date du 25 mai 2016 à 13:33

AG 21 MAI 2016[modifier | modifier le wikicode]

 21 Mai 2016

6 personnes présentes dont 2 nouvelles.

• Un retour a été fait sur la soirée de la veille 20 mai 2016 consacrée à un débat sur les traités de libre échange transatlantiques CETA et TAFTA : une 10 aine de personnes présentes avec des informations intéressantes dispensées par la personne d'ATTAC venue animer la soirée. Des débats intéressants avec des participants apparemment intéressés et contents du contenu de la soirée.

• Un échange important s'est déroulé autour du thème du travail avec la question abordée de la « loi Travail » et d'un des points cruciaux de cette loi qui doit conduire à inverser la "hiérarchie des normes" : Le Travail en France était jusque maintenant régulé comme suit : Un code du travail qui pose un cadre légal général sur la réglementation du travail. En dessous se situent des déclinaisons par secteurs d'activité sous forme de conventions collectives qui adaptent la législation du code du travail selon les secteurs d'activités (par exemple l’industrie de la métallurgie, l'industrie de la chimie, le commerce....) notamment par ce qu'on appelle des "accords de branche". Ces conventions collectives donnaient jusqu'à ce jour un cadre précis (temps de travail, rémunération, primes...) adapté aux spécificités de chaque secteur d'activité auxquelles les entreprises devaient se plier. La loi El Khomri stipule que les entreprises pourront organiser des consultations en interne auprès de leurs employés pour déroger aux règles du code du travail et des conventions collectives. Il est évident que le rapport de force étant ce qu'il est aujourd'hui, les employés seront en position de faiblesse quand il s'agira de répondre à des propositions qui dégraderont leurs conditions de travail et/ou leur rémunération... sous la menace de fermetures d'entreprises ou de "plans sociaux"...La loi El Khomri stipule ainsi que les accords d'entreprises prendraient le pas sur les conventions collectives ou simplement le code du travail global. C'est ce qu'on traduit par le terme "inversion de la hiérarchie des normes ». Un débat intéressant s'est alors développé autour de la notion de précarité, illustré par le témoignage de deux personnes qui travaillent en intérim depuis de nombreuses années... Ces discussions pourraient servir de base à des réflexions plus poussées au sein de la commission Travail.

• Suite à la nuit debout du mercredi précédent, un gros travail préparatoire a été effectué par l’un d’entre nous à propos de l’Union Européenne et qui pourrait servir de base à une soirée débat ou une commission au sein de nos nuits debout. Le document a été parcouru et des discussions ont démarré autour de certains points lors la nuit debout de samedi soir. Il conviendra de rediscuter de tout cela lors des prochaines « nuit debout » pour mettre à profit cette première base de discussion intéressante autour des institutions européennes qui régissent de plus en plus nos vies.


• Une soirée consacrée à l’utilisation de l’argent public étant prévue avec potentiellement un témoignage des lycéens du lycée public de La Côte sur leur mobilisation contre les portiques de sécurité, un autre sujet en lien est abordé, celui des emprunts toxiques à travers l’exemple de la Métropole de Lyon et du département du Rhône. Des documents, récupérés auprès d’un collectif de Lyon pour un audit citoyen de la dette publique, expliquent ainsi comment des emprunts toxiques contractés par les collectivités locales ont été « renégociés » conduisant à un gaspillage de l’argent public au détriment des contribuables. Un point doit être fait avec les lycéens pour reparler de l’organisation de la soirée.