Version du 9 septembre 2016 à 15:53

Commission Prostitution du 191 mars

Légalisation ou Abolition

• La volonté d'abolir vient d'un regard moral sur la prostitution
  si on évacue cette question, alors
  • L'interdiction favorise la mainmise des réseaux mafieux, l'arbitraire policier (viols, rackets, etc), empêche une lutte pour les droits des personnes se prostituant.
    Elle précarise celles et ceux qui se prostituent.
    • La prostitution sous contrôle mafieux n'est pas toute la prostitution.
    • A-t-on le droit d'interdire à des personnes d'exercer cette activité ?
  • La légalisation permet un contrôle, une régulation, comme pour les drogues.
    • C'est par la légalisation du travail que l'esclavage a reculé et que les droits des travailleu-r/se-s ont possibles.

• Moralement, la question qui se pose est: "Est-ce possible de considérer cette activité comme une autre ? N'est-ce pas le sommet de la mainmise capitaliste sur les corps ?"
• Certain-e-s prostitué-e-s affirment que quand tout sera gratuit, il/elle-s offriront des services sexuels gratuitement.
• Est-ce une question d'"ordre public" ?
• Le Nid prône l'abolition; Griselidis (Toulouse), Cabiria (Lyon) et le STRASS (Syndicat du Travail Sexuel) défendent la légalisation.

Présence des travailleu-r/se-s du sexe

Les participant-e-s sont unanimes quant à l'importance d'inviter des personnes se prostituant à la commission.
Un-e présent-e s'en charge.

Une question de forme de féminisme

Dans une vision féministe pro-sexe, celui-ci est une force et si les femmes se prostituant n'ont plus à en avoir honte, elle prennent une partie du pouvoir sur les client-e-s qui dépendent de ce service sexuel.
Être objet de désir est un pouvoir.