Villes/Limoges/Alimentation/CR/9 avril

atelier Alimentation et Agriculture du 09/04/2016

Compte Rendu du groupe de discussion sur l'alimentation et agriculture. Nous avons commencé par un tour de parole pour se presenter chacun, ses positions, ses opinions, ses expériences, ses démarches et ses envies. Nous avons discuté des valeurs de regimes alimentaires, notamment végetarisme, végetalisme. Notre consensus est que les régimes alimentaires sont d'abord un choix personel, que les espaces publiques manquent d’offre pour les regimes autres que "normaux", c'est penible de faire ce choix et de se sentir exclu à chaque occasion festive ou social. J'aimerai ajouter à ça que ce n'est pas que les vegetariens et vegetaliens qui souffrent...trouver un resto abordable avec des bons produits et une bonne bierre artisanale est très difficile. Je dirai que c'est un créneau à prendre, de créer un ou plusieurs endroits où on mange bien, sain et où l’on peu connaitre les origines de notre alimentation à travers des petites cartes de visite laissé par les fournisseurs. La choix d'un regime alimentaire par raison écologique n'étant pas forcement une demarche qui sauvera la planete (l'agriculture régénérative a besoin des animaux en grand nombre pour manger l'herbe, aiérer le sol, refaire pousser l'herbe, agrader le sol) ..l'important est donc de se nourir selon ses envies mais également de connaitre les producteurs et de s'apprivisioner en circuit court. (supprimer les intermédiaires) On peut manger de tout si c'est produit avec amour. Pour faire ça nous avons besoin de plus de producteurs! Marie est temoin que les autorités ont ignoré les alertes contre l'usage des pesticides depuis de longues années. Elle, medecin, a aidé à avertir depuis longtemps sans que les politiques n’écoutent. On est d'accord, nous n'attendons pas que les solutions viennent d'en haut. Philippe est éleveur, producteur, qui a effectué des demarches vers une production saine et simple, il a admirablement arraché ses pommiers goldens pour replanter des espèces qui ne nécessites pas de traitements. Il fait parti d'un regroupement de producteurs locaux à limoges. Ce groupe est en evolution vers des véritables solutions et pense que les solutions alternatives doivent etre presentés sans culpabilté ni mepris...la demarche de faire changer les pratiques des agriculteurs doit viser à faire UN PAS A LA FOIS. Que ca reste simple, dans le bon sens, de n’ aggresser ni accuser les agriculteurs. Ensuite nous avons beaucoup parlé de comment communiquer nos idées au plus grand nombre. Gaelle a souligné que nous sommes toujours les mêmes à se reunir pour parler alternatives. La question est donc, comment peut on diffuser plus largement notre message? Comment toucher des gens qui ne se sentent pas concerné par cette question? J'ai parlé de mes d'experience ; de partage sur youtube et facebook. Notre presence sur ces medias democratiques est indespensable. Un jeune homme qui nous a rejoint plus tard, dont je n'ai pas retenu le nom, a souligné que ces infos sont souvent vue par les gens qui s'y interessent déjà. Donc il faudrait surtout produire des informations accessibles à tout public et non pas spécifiques et accessibles qu' aux passionés. Peut être des choses rigolotes... Avons nous parmis nous des amateurs de courts métrages pour aider a créer? (J'ai personellement des story boards en tête donc un think tank pour develloper pourait être lance pour un co creation??) La vulgarisation des idées et surtout d'arreter avec la peur et la cupabilité comme vecteurs de communication sont des themes qui sont revenues regulierement ainsi que la presentation de la nature holistique (qui s’intéresse à son objet comme constituant un tout, ex l’utilisation de pesticides sur certaines terres qui nuit à la planéte entiére, voir même qui devient déclencheur de maladie ndlr), à la fois du probléme mais aussi des solutions. Jaco nous raconte qu'il porte un projet de ferme pour produire du lait et des produits laitiers avec passion. Ce projet apparement simple est difficile à realiser... L’accés à la terre est difficile, réglementations sont trop dures. On ne fait pas comme on veut...surtout pas avec du bon sens comme idée principale... La création d'une ferme exige beaucoup d'investissement. Nous avons parlé de la démarche des incroyables comestibles. Nous pensons que ça pourrait être finalement un bon moyen de communication; de liberation d'esprit mais non pas une solution en soi pour nourir le peuple. Dominique nous a parlé des modes de cuisson économe ET meilleure pour la santé. ( Ex: les marmittes norveigiennes) Gila nous est venue d'europe ecologie, il trouve qu'au niveau national les choses ne bougent pas. Il préfére donc se focaliser sur le locale avec une vision holistique du problème. Elianne péte le feu avec sa vie remplie de démarches au quotidien! Elle élimine ses dépenses une par une, elle a reorganisé sa vie autour de ses principes. Elle degage la confiance d'une personne qui est heureuses et cohérante avec ses choix. Elle nous dit que nous sommes ce que nous mangeons, et que peut être qui si nous mangions plus sain, nous serrions moins derangés... Ana est étudiante en agronomie, elle trouve que le systeme d'éducation ne produit que des bons soldats pour monsanto. Elle pense aussi que les techniques et les approches alternatives sont largement absentes. Je tiens à dire qu'il y a un brin de lumiere au bout du tunnel car j'ai du ânimer très récemment une intro a la permaculture et un tour de notre projet à des etudiants de Voutzac. Flo dit simplement que si on a tous l'opportunité de produire ça ira mieux pour tout le monde. Jal nous a laissé ses coordonees, il est passioné des solutions, pleins d'idees et il vivre sa permaculture en auto apprentissage. Son numero 0608937412 pour aller chez lui, decouvrir et discuter dans la Dordogne. Gaelle a beaucoup animé le debat, elle a souvent presenté la point de vue de personne qui a envie de faire autre choses que du jardin, quelle solution pour ceux qui veulent rester consomateur et contribuer à la societé à leur rhythme et à leur façon. Elle a defendu aussi la ville et surtout souligné qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Patrick du Lou Pelou (monnaie complémentaire limousine) nous a raconter sa longue experience pour changer les choses (30ans), il est ravi d'avoir entendu un tel debat dans la rue. Nous avons évoqué la problématique de la privatisation du vivant par les multinationnals et l'idée de limiter la taille des exploitations.