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Villes/Malakoff/AG 07 mai/04 mai Reunion contre la Répression Bourse du travail Paris

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Suite à la demande de l'Assemblée Générale du 07 mai de Nuit Debout Malakoff, il est publié sur cette page le compte rendu de la réunion du 4 mai à la Bourse du Travail de Paris contre la répression et les violences policières. Ce compte rendu est provisoire, car il doit être validé lors de la réunion du 10 mai à 18h à la Bourse du Travail de Paris.

Compte rendu de la réunion contre la répression et les violences policières
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mercredi 4 mai – 17h00 – bourse du travail de Paris

La réunion a rassemblé entre 200 et 250 personnes, de nombreuses organisations, collectifs, syndicats et individus se sont déplacés et une trentaine a pris la parole.

( par ordre de prise de parole : groupe défense collective, commission contre la répression de Paris 8, SUD poste 92, observatoire de la discrimination et de la répression syndicale, collectif « stop état d'urgence », personnes inculpées, coordination lycéenne, collectif « urgence notre police assassine », parents et grands parents d’élèves, collectif « diffraction », commission « prison par terre », Sud éducation Paris, MAFED, Collectif « vérité et justice pour Ali Ziri », UD CGT Paris, Sud éducation 92, « résistons ensemble contre les violences policières », CGT paris 8, Collectif contre le contrôle au faciès, SNES-FSU92, collectif « personnels de l'éducation debout-nous aussi on bloque tout », Enseignants du lycée Mozart, NPA, CNT)


Les prises de paroles on permis d'échanger des informations, de connaître les analyses et les actions des un-e-s et des autres et de faire des propositions.


Il est ressorti des différentes interventions que sur la question de la violence policière et de la répression, il n'était pas question de parler de « bon » ou de « mauvais » manifestants. Il convient également de rappeler qu'il s'agit d'une répression de la lutte contre la loi travail et les Nuits debout et de la nécessité de rester en lien avec cette lutte.

Plusieurs intervenant.e.s ont souligné que les violences policières n'ont pas commencé avec cette lutte. Le lien a été fait avec la problématique des violences policières de manière plus large, qui touche les quartiers populaires et les musulman.e.s ou supposé.e.s tel.le.s, la question des contrôles au faciès et la question de la répression subie par les migrant.e.s.

Plusieurs interventions ont insisté sur le fait qu' elles ne datent pas d'hier non plus contre le mouvement ouvrier. La stratégie du saucissonnage des opposants par Staline a même été évoquée !

Avec l'Etat d'urgence, la répression du mouvement est amplifiée et les violences policières démultipliées.

Plusieurs interventions ont mis l'accent sur la nécessité de rendre visible les violences policières, donc de procéder à la centralisation des informations et les communiquer. Les victimes si elles ne sont pas membres d'organisation ou de collectif, restent souvent invisibles et isolées.


Il a également été question de l'information et du soutien juridique, en amont mais également par la mise à disposition de noms d’avocats, les rassemblements devant les commissariats et les tribunaux, et le soutien financier. De nombreux exemples ont été donnés de personnes dont les droits à la défense n'ont pas été respectés, qui ont subi des pressions pour signer de fausses déclarations ou accepter la comparution immédiate. Il a également été proposé de créer un collectif de parents pour soutenir et conseiller les parents des lycéen.ne.s et étudiant.e.s poursuivi.e.s ou blessé.e.s.


Le positionnement des enseignants et des directions administratives des lycées a également été évoqué, car le plus souvent, les personnels de l'éducation n'accompagnent pas les élèves qui subissent la violence physique et juridique de l'Etat. Souvent, ils contribuent à l'identification des manifestant.e.s en collaborant avec la police, et ils multiplient les conseils de discipline et les exclusions Il a donc été question de communiquer sur ce point, éventuellement par l'intermédiaire des syndicats enseignants.


Plusieurs rdv déjà prévus ont été donnés 
  • le 7 mai : soirée « s'organiser contre la répression et la tyrannie sécuritaire », à l'avesso (Saint Maurice), en soutien à la caisse de solidarité de « défense collective »
  • Le 9 mai : 4 personnes sont jugées au TGI de Paris (chambre 23-1) suite à leur participation à des manifestations. Appel à venir les soutenir. Rendez vous à 13h.
  • Le 11 mai : projection du film "Gardiens de la paix" à Nuit Debout à République.
  • Le 18 mai : examen au sénat de la proposition de loi sur les récépissés lors des contrôles
  • Le 19 mai : vote de la prolongation de l'état d'urgence
  • Le 18 mai : manifestation appelée par les syndicats de police à République



Plusieurs propositions ont été faites 
  • centralisation des informations sur les blessés et les poursuites judiciaires (via la création d'un nouvel outil ou en utilisant les outils déjà existants) (la mafed a un site crée mais pas encore nommé ni utilisé qu'elle propose de mettre à disposition).faire des appels à témoins.
  • appeler systématiquement à aller soutenir les personnes arrêtées et jugées
  • constitution d'un groupe de parents
  • production de matériel d'information à destination des manifestants, faire circuler des noms d'avocats.
  • lancer des appels à dons, organiser des concerts et des événements pour collecter des fonds pour payer les avocats
  • création d'un compte face book, d'un site internet
  • organisation d'un meeting le 18 mai
  • organisation d'une manifestation le 18 mai (il a été demandé de la relier à la question du vote de la loi sur le contrôle au faciès au sénat)
  • rédaction d'un texte d'appel à faire signer pour dénoncer les violences et la répression et collecter des fonds
  • rédaction d'un communiqué en direction des syndicats enseignants.
  • Faire en sorte que pour le meeting et lors des différentes communications, on ne s'adresse pas seulement à la place de la république et aux militants, mais également au lycéens de banlieue, aux quartiers. Essayer de faire en sorte que la convergence ne signifie pas centralisation parisienne. Faire le meeting en plein air.
  • garder le contact avec les personnes emprisonnées.





Décisions prises lors de cette première réunion 
  • organiser un meeting et une manifestation le 18 mai.
  • créer une liste internet pour faire circuler les compte rendus de réunion et les rdv.
  • appeler à se rassembler aux audiences qui vont avoir lieu dès ce lundi 9 mai
La prochaine réunion le mardi 10 mai à 18 heures à la bourse du travail
ordre du jour 
  • finalisation du texte d'appel (qui sera envoyé sur la liste avant, mais qui sera discuté et amendé en réunion et pas sur la liste !)
  • organisation concrète du meeting et de la manifestation du 18 mai
  • outils de propagande : affiches, tracts, vidéos...
  • organisation de la solidarité financière
  • modalités d'organisation des réunions : commissions, plénières, présidence, CR, prises de paroles etc...