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Villes/Nancy/AG du 10 avril 2016

De NuitDebout
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Compte rendu de l’AG Nuit Debout NANCY[modifier | modifier le wikicode]

10 avril 2016 #41 mars

Organisation[modifier | modifier le wikicode]

Définition d’un modérateur facilitateur : il donne la parole, fluidifie l’échange (à définir dans la charte), il a le droit à la parole comme tout le monde (en la demandant comme tout le monde). Il doit avoir une bonne vision du débat.

On doit définir une fréquence des rencontres des pour pouvoir travailler plus efficacement (on peut se réunir tous les soirs à partir de 18H , mais l'AG a lieu, pour l'instant, tous les vendredi, samedi et dimanche à la même heure).

Qu’est-ce que la nuit debout :

  • Nous sommes une assemblée populaire qui veut se détacher des institutions politiques
  • Éviter de surfer sur la peur et continuer à s’organiser
  • Ce collectif concerne des personnes de différents horizons
  • L'objectif premier est le retrait de la loi Travail, mais il faut être plus ambitieux.

Pour que le mouvement soit pérenne :

  • Espacer les rendez-vous, pour laisser mûrir ce qui se dit.
  • Déterminer les causes de nos crises actuelles et veiller à en proposer des solutions.

La nuit debout est la conséquence du désaveu de la population vis-à-vis de la classe politique.

Il faut mettre en commun nos compétences pour rendre le mouvement plus efficace.

Comment accueillir les nouveaux membres :

Grâce à une structure pré-établie (de personnes volontaires) qui aura pour rôle :

  • D'expliquer nos règles et le fonctionnement du mouvement.
  • D’utiliser les panneaux d’affichage pour être clairement visible dans la foule.
  • Ne jamais séparer action et réflexion, les deux éléments sont complémentaires. Chaque commission doit trouver des actions concrètes à son échelle. Par exemple, faire connaître le mouvement pour la commission communication.

Quels sont les outils dont peut profiter la nuit debout (propositions) :

  • Utilisation de facebook comme média.
  • Mumble : permet la création de différents salons pour garder un contact et une fluiditié.
  • CMS open source sous forme de forum, tchat.
  • Se mettre en lien avec les autres villes de France
  • La commission communication cherche à récupérer les droits facebook de la page « Nuit debout Nancy ».
  • Utilisation de reddit
  • Avoir un nom de domaine différent de nuit debout.
  • Le site, lui, pourra s’appeler nuit debout.

Un point essentiel a été soulevé : il ne faut pas restreindre les sujets lors des réunions.

Également, pour avoir un panel assez étendu de personnes, il a été décidé, en analogie avec Nuit debout Paris, de fixer les votes de 18h à 22h.

Pour organiser le mouvement, faire des coopératives de travail. De sorte que l'on puisse creuser un sujet sur un temps donné et qu’ensuite, lors de l’AG, on se mette d’accord.

Mettre en place un réseau pour agréger l’ensemble des actions locales (on peut se baser également sur de l’existant). Mise en place d’une commission action pour décider de la création du rapport de force. Pour cela, il faut savoir que le pouvoir en place est un système efficace.

Il faut séparer les commission de gestion interne (charte, sérénité etc) et celles de gestions externes (les autres)

A voir également de mettre des gens capables de retranscrire ce qui se dit dans les commission (scribes).

Faisons de l’autogestion dans les groupes pour éviter les manques, en effet, tous ne pourront pas être présents sur le long terme pour assurer la tenue des commissions. Si le comité est réduit et qu’une idée est soumise, gardons cette idée pour la soumettre lorsque le groupe sera plus important.

Pour les futures AG, il faut définir clairement notre position face à la violence. Pour ne pas perdre de temps. (Commission Charte qui doit préparer des propositions à soumettre en AG).

Gestion de la violence : notre mouvement se veut, sans étiquette (ne stigmatise personne) et sans violence (qu’elle soit verbale ou physique). Il est essentiel que chacun d’entre nous, même si nos opinions divergent, puissent s’exprimer. Il faut absolument empêcher les dégradations quelles que soit leurs formes (notamment sur la place que nous occupons), cela décrédibiliserait le mouvement. Dans le même ordre, on débat sur les idées et ne visons pas les personnes.

Cependant , il est possible de rencontrer des fauteurs de troubles: dans ce cas la (et après avoir tenté l'autogestion de l'AG, puis l'intervention de la Commission Sérénité), faire appel aux forces de l'ordre pour canaliser les personnes que la commission sérénité n'est pas en mesure de gérer (ce point pose beaucoup de questions et aucune solution définitive n'a été arrêtée, le mouvement ne souhaite pas faire de la délation mais doit aussi respecter un minimum la sécurité à l'intérieur du mouvement sachant que les déclarations d'occupation de l'espace publique à la préfecture sont données avec responsabilité pour les déclarants d'assurer un minimum de sécurité). Idée : possibilité d'aller voir les forces de l'ordre pour éviter la casse. Sur l'autogestion de l'AG, l'attitude du groupe permet de modérer les violences, on responsabilise le mouvement.

Après un débat sur ce point, le courant majoritaire du mouvement considère qu'on ne doit pas dénoncer les casseurs, ni stigmatiser les gens qui ont des opinions contraires, qu'en cas de personne agressive : il faut la faire sortir de l’AG. De plus, si quelqu’un est alcoolisé, on doit faire confiance à l’AG pour réguler. Si cela n’est pas possible, on fait appel à la commission sérénité. En cas d’intervention des forces de l’ordre : si les policiers viennent nous voir, les personnes les recevant doivent leur expliquer qu'étant un mouvement horizontal, pour accéder à toute demande, nous avons besoin de l'accord de l'AG.

L'AG, à validé les travaux de la commission sérénité (auto-gestion par l'AG, puis si nécessaire, les personnes de l'AG peuvent appeler par des appels sonores l'intervention de la Commission sérénité ; le point précédent sur le contact avec les forces de l'ordre ; et enfin, qu'en cas "d'attaques" ou problème provenant d'un groupe extérieur de personnes nombreuses et violentes, la Commission Sérénité laisse l'AG s'en occuper).

Débat sur la Démocratie[modifier | modifier le wikicode]

Ce premier débat s’est orienté sur la mise en place d’un nouveau système démocratique adaptable au mouvement des Nuits Debout jusqu’à l’ensemble de la société.

Proposition de mise en place d’une conférence de citoyens, tirés au sort ou élus dans un nombre restreint ( de 20 à 30 personnes).

  • Exemple du Jury populaire
  • Exemple de L’Ecclésia (Démocratie athénienne)
  • Exemple d’ateliers constituants

Ces représentants sont, soit désignés par une Assemblée comme un groupe représentatif de la diversité et des valeurs de la société soit tirés au sort. Une autre alternative avancée serait de laisser place au volontariat.

  • Le terme citoyen fut par ailleurs remit en cause car il restreint une à plusieurs catégories de populations ( exemple : les sans papiers). Le terme « conférence d’individus » serait donc à favoriser.
  • Ces individus, sont formés au débat dans la finalité d’arriver à un consensus basé sur l’intérêt général.
  • Des experts pourraient être mobilisés pour participer au débat en y apportant les informations nécessaires.
  • Des modérateurs seraient également un moyen de s’assurer que les réflexions ne sont pas corrompues.
  • La durée indicative d’un processus serait de 6 à 8 mois.
  • Mise en place de conditions de révocabilité des votes et d’éventuels élus.

Problématiques soulevées du processus démocratique naissant du mouvement Nuit Debout[modifier | modifier le wikicode]

  • Difficultés dans le processus de décision constatées à cause de la quantité de personnes qui vont et viennent au fil des jours.
  • Désir de demeurer dans des discussion « pédagogiques »c’est-à-dire rendre le débat accessible à tous
  • Souhait de s’affranchir de la hiérarchie et des règles pouvant contraindre la pensée libre
  • Cercle de réflexion insuffisamment important en nombre et non représentatif de la diversité de la société
  • Sources d’inspiration : Podemos en Espagne et Syriza en Grèce (Constat d’échec de Syriza)

Débat sur l’objectif global du mouvement[modifier | modifier le wikicode]

  • Nuit debout serait un lieu de rencontre, un collectif d’idées sans frontière.
  • Objectif : Reconstruire une conscience collective, libérer « la masse »de l’influence des médias.
  • Éveiller les gens plutôt que les hommes politiques. (Éducation populaire)
  • Converger pour créer une opposition au gouvernement par le débat et/ou l’information et/ou des actions fortes et/ou symboliques.
  • Mouvement basé sur le volontariat
  • Ouverture aux actions individuelles mais actions collectives favorisées.
  • Socle commun de valeur (Commission de valeur en construction)
  • Émancipation comme finalité à l’opposition
  • Rejet du sectarisme de la pensée individualiste et de l’intolérance (Mouvement corporatiste)
  • Force globale sans violence ni étiquettes mais basé sur des règles de vie sociétale

Divers[modifier | modifier le wikicode]

  • Un visuel a été proposé par un artiste local représentant un Stanislas tenant une bougie
  • Des banderoles et toiles vierges ont également été mises à disposition.