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Modification de Villes/Paris/Femmes migrantes

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Elles sont sensées avoir des droits : la loi de 2004 instaure le dispositif de la protection des personnes victimes ou menacées de traitements inhumains ou dégradants. Depuis 2014, une référente thématique "violences contre les femmes" a été nommée à l’OFPRA et l’ensemble des officiers de protection est sensés être formés. La loi sur l’asile (juillet 2015) est censée mieux assurer l’accueil et l’hébergement des demandeuses d’asile.
 
Elles sont sensées avoir des droits : la loi de 2004 instaure le dispositif de la protection des personnes victimes ou menacées de traitements inhumains ou dégradants. Depuis 2014, une référente thématique "violences contre les femmes" a été nommée à l’OFPRA et l’ensemble des officiers de protection est sensés être formés. La loi sur l’asile (juillet 2015) est censée mieux assurer l’accueil et l’hébergement des demandeuses d’asile.
  
Les deux pauvres centres d’enregistrement des demandes (FDTA et CAFDA) pour Paris et ceux pour la région parisienne (7 autres centres gérés par Coallia pour le 93, 91, 95, 77 et 78, par FTDA dans le 94 et par la Facem dans le 92) sont absolument insuffisants pour garantir l’enregistrement de ces demandes dans des conditions dignes, entre autres dysfonctionnements et entorses. Dans la vraie vie, l’accueil des demandeuses d’asile reste très déficient et elles sont peu informées de leurs droits, sans parler de leurs difficultés à s’exprimer. Certaines ignorent qu’elles doivent parler de certaines violences subies, du manque d’interprétariat, des traumatismes ou du fait que dans leurs cultures, certaines choses relèvent du privé etc. Pour info, la plupart des personnes hébergées en octobre 2015 n'ont eu aucun suivi juridique ni médical.
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Les deux pauvres centres d’enregistrement des demandes (FDTA et CAFDA) pour Paris et la région parisienne sont absolument insuffisants pour garantir l’enregistrement de ces demandes dans des conditions dignes, entre autres dysfonctionnements et entorses. Dans la vraie vie, l’accueil des demandeuses d’asile reste très déficient et elles sont peu informées de leurs droits, sans parler de leurs difficultés à s’exprimer. Certaines ignorent qu’elles doivent parler de certaines violences subies, du manque d’interprétariat, des traumatismes ou du fait que dans leurs cultures, certaines choses relèvent du privé etc. Pour info, les personnes hébergées en octobre 2015 n'ont eu aucun suivi juridique ni médical.
  
 
Il s'agit de revendiquer la présence dans les lieux d’accueil de personnes compétentes et formées, que les personnels de l’OFPRA, les juges et rapporteurs de la CNDA, soient mieux formés également, de respecter la convention de Genève (piétinée par l'accord UE-Turquie), que les femmes puissent faire face à des problèmes de santé y compris sur des questions spécifiques (gynécologie, contraception, avortement)... Il y a d'autres choses à réclamer. Certaines demandent expressément des '''lieux d’hébergement collectif dédiés aux femmes seulement'''.
 
Il s'agit de revendiquer la présence dans les lieux d’accueil de personnes compétentes et formées, que les personnels de l’OFPRA, les juges et rapporteurs de la CNDA, soient mieux formés également, de respecter la convention de Genève (piétinée par l'accord UE-Turquie), que les femmes puissent faire face à des problèmes de santé y compris sur des questions spécifiques (gynécologie, contraception, avortement)... Il y a d'autres choses à réclamer. Certaines demandent expressément des '''lieux d’hébergement collectif dédiés aux femmes seulement'''.

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