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Villes/Paris/Licenciement des élites politiques

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POUR REPRENDRE LE POUVOIR, VIRONS D'ABORD TOUS CEUX QUI LE CONFISQUENT ![modifier | modifier le wikicode]

Constitution de la Ve République, 1958 :

"Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple" (Art.2),

"La souveraineté nationale appartient au peuple" (Art.3).

Autrement dit : C'EST NOUS LE PATRON !


La Constitution ne nous accorde pas le droit de révoquer les élus… Peu importe, licencions-les !

Qui sommes-nous ?[modifier | modifier le wikicode]

Des citoyennes et des citoyens membres qui se sont rencontrés place de la République. Nous souhaitons étendre la contestation au niveau politique pour rassembler toutes celles et ceux qui cherchent à rétablir la démocratie dans notre pays. Pour cela, nous avons créé une commission au sein de la Nuit Debout :

Commission Licenciement des élites politiques.

CONTACT : citoyen.debout@ntymail.com


Par quoi commencer ? Virer François Hollande !
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Une action symbolique, pour montrer notre mécontentement face au gouvernement et encourager tous les citoyens à se réapproprier le pouvoir politique.

Pourquoi ne pas attendre la prochaine élection ?

Nous refusons de laisser un an de plus à ce gouvernement qui ne représente plus personne. Ce serait lui laisser encore un an pour casser nos droits sociaux et restreindre davantage nos libertés !


Comment faire ?
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Pour parodier une vraie procédure de licenciement, une lettre de convocation à un entretien devant le peuple a été envoyée à l’Élysée. Nous avons attendu en vain (et sous la pluie…) mais François Hollande n'est malheureusement jamais venu. Nous avons donc discuté de son avenir sans pouvoir écouter sa défense (tant pis pour lui) et nous avons décidé de le licencier pour fautes lourdes.

A vous maintenant de reprendre en main votre pouvoir de peuple souverain en envoyant la lettre de licenciement !


Mode d'emploi :
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- Imprimez la lettre de licenciement ci-dessous,

- Signez (une croix ou une fleur ça marche aussi)

- Envoyez-la à l'adresse indiquée.

Juste besoin d'une enveloppe pas besoin de timbre pour écrire à l’Élysée !


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LETTRE DE LICENCIEMENT A F.HOLLANDE[modifier | modifier le wikicode]

À : Paris

le : 62 MARS (1er MAI) 2016

Le Peuple

Siège social: Un peu partout en France

Représenté par: Des citoyennes et citoyens debout.


A l'attention de: M. François Hollande, Président de la République.

Adresse:  Palais de L’Élysée,

55 Rue du Faubourg Saint-Honoré,

75008 PARIS.


Objet: Notification d'un licenciement pour faute lourde


M. François Hollande,


Vous n'avez pas répondu à la convocation qui vous a été adressée le 54 mars (23 avril) 2016.

Nous vous informons que nous avons décidé de vous licencier pour le motif suivant :

Non-respect de vos engagements et abus de pouvoir.


En effet, lors du lancement de votre campagne électorale en 2012, vous avez présenté un programme intitulé « Mes 60 engagements pour la France ». Dans ce texte, vous vous engagiez notamment à :

- «Instaurer, pour les entreprises qui se délocalisent, un remboursement des aides publiques reçues »,

- « Interdire aux banques d’exercer dans les paradis fiscaux »,

- « Supprimer les stock-options et encadrer les bonus »,

- « Augmenter de 15% la taxe sur les bénéfices des banques »,

- « Réduire le déficit public à 3% du produit intérieur brut en 2013 »,

- « Introduire une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale pour les élections législatives de 2017 »,

- « Donner aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans le droit de vote aux élections locales ».

Or, ces différents engagements, comme beaucoup d'autres, n'ont pas été tenus.


De plus, au cours de votre campagne électorale, vous avez fait des promesses publiques à l'ensemble des citoyens. Parmi ces promesses, on trouve par exemple :

- « Ne pas inviter de dictateurs en grand appareil à Paris »,

- « Ne pas donner d'interview depuis l'Elysée »,

- « Rendre tous les lieux publics accessibles aux personnes à mobilité réduite »,

- « Ouvrir la procréation médicalement assistée aux femmes seules et aux homosexuelles »,

- « Indexer le SMIC non seulement sur les prix, mais, aussi sur une part de la croissance »,

- « Moi, président de la République, les ministres ne pourraient pas cumuler leurs fonctions avec un mandat local»,

- « Les allocations familiales ne seront pas soumises à condition de ressources »,

- « Sanctuariser entièrement le budget de la Culture »,

- « Limiter à dix le nombre de conseillers par ministre »,

- « Taxer et faire payer l'Impôt sur la fortune aux immigrés fiscaux en Suisse, en Belgique et au Luxembourg »,

- « Proposer des solutions alternatives lorsqu’un campement insalubre [de Roms] est démantelé »,

- « Refuser la rétention des enfants ».

Là encore, ces promesses n'ont pas été honorées.


Enfin, vous avez à de nombreuses reprises outrepassé les pouvoirs qui vous ont été confiés en 2012 :

- vous avez engagé la société française dans des réformes libérales, sans en avoir au préalable averti vos électeurs, et en utilisant des procédures autoritaires et anti-démocratiques (« 49-3 »),

- vous avez fait modifier la Constitution afin d'instaurer et d'étendre, bien au-delà de sa durée légale, un état d'urgence restreignant les libertés fondamentales des citoyens de votre pays,

- vous avez fait changer des règles de l'élection présidentielle, grâce aux députés de votre parti, dans le but de faciliter votre réélection dans un an (notamment en rendant plus inégal l'accès aux médias).

Ces différentes mesures n'ayant jamais fait l'objet de consultation démocratique, l'abus de pouvoir est manifeste.



Compte tenu de la gravité des faits qui vous sont reprochés, votre maintien à la tête de l’État s'avère impossible, y compris pendant la durée de votre préavis.

Votre licenciement intervient donc à la première présentation de cette lettre, sans préavis ni indemnité de licenciement.

De plus, vous êtes tenu de prendre les mesures nécessaires pour la démission de votre gouvernement, et ce dans les plus brefs délais.


Votre licenciement ayant été précédé d'une mise à pied à titre conservatoire, nous vous précisons que cette période n'est pas rémunérée. Par ailleurs, les faits ayant entraîné votre procédure de licenciement étant considérés comme des fautes lourdes, vous n'aurez droit à aucune indemnité.

Nous vous invitons également à renoncer à votre droit de siéger au Conseil Constitutionnel ainsi qu'à tous les avantages (retraite, logement, chauffeur, conseillers...) accordés aux anciens Présidents et à la charge de vos concitoyens.


Nous vous rappelons toutefois que, grâce aux combats sociaux, vous pouvez bénéficier d'heures de formation. Nous vous incitons à en faire bon usage pour, par exemple, améliorer votre capacité à écouter le peuple.

En outre, vous disposez du droit à faire une demande d'allocations chômage (sous réserve de fournir la preuve d'une recherche active d'un emploi).


Veuillez agréer, M. François Hollande, l'expression de nos sentiments distingués.



Signature :


…………………………………………. Citoyen(ne) debout.