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Atelier Activité / repenser le travail

23 juin 2016

(Restitution synthétique ok, CR discussion en cours)

Cet atelier, animé par et Geneviève Azam, avait pour but de réfléchir à ce qu'est le travail, quel sens on lui donne, quel contenu, et notamment quelles activités prioritaires, qui permettent de prendre en compte les aspects écologiques et sociaux.

Ce CR comporte une synthèse des échanges, et ensuite les notes prises pendant l'atelier (d'où nous pourrions faire émerger également des questions pour la suite).

Restitution

Nous avons dégagé trois parties lors de cet atelier. Nous avons rencontré des difficultés à bien définir les termes de travail, emploi, activité, rémunération, ressources…

Préambule

Le travail contraint est une nécessité dans notre société pour la faire fonctionner. Le travail n'est pas une ressource, mais relève de l'activité humaine. La définition économique du travail = toute activité rémunérée.

Voici les grand principes que le travail devrait avoir idéalement (il est possible qu'il y ait d'autres principes auxquels nous n'avons pas pensé) :

• Le travail doit se faire au service de l'intérêt général ;
• prendre en compte la dimension écologique, permettre la régénération et la pérennisation des ressources ;
• importance de la cohésion sociale, dans et par le travail : ne devrait pas être source de tensions entre les groupes sociaux ;
• nécessite un accompagnement des travailleurs ;
• mettre l'accent sur la coopération plutôt que la compétition ;
• mettre l'accent sur le territoire, relocaliser production et consommation ;

Pour que le travail serve l'intérêt général, il est essentiel de rediscuter les besoins de toute la société.

Activités prioritaires

Des activités essentielles qui nécessitent un travail. Cette liste n'est probablement pas exhaustive.

• Agriculture
• Artisanat
• Éducation, transmission des savoirs
• Santé
• Production et gestion de l'énergie, de l'eau
• Gestion des ressources de façon collective et pérennes
• Production de la connaissance
• Transport

Transition

Des questions nombreuses se sont posées sur la manière d'arriver à cela. Nous discutons du monde de la loi travail, c'est une question de civilisation. Comment sortir de la logique du néo-libéralisme ? Comment faire en sorte que les grandes enseignes n'ait plus d'impact négatif sur les aspects écologiques et sociaux ? Quelques idées sont sorties de cet ateliers, j'en ai oublié certaines lors de la restitution orale :

• favoriser l'économie circulaire (la réutilisation et revalorisation de la production au niveau d'un territoire, des déchêts de certaines productions peuvent être réutilisées par d'autres) ;
• mouvement "en transition" (villes en transition, etc.) ;
• initiative Negawatt (groupe d'ingénieurs qui a travaillé à démontrer que l'on peut diviser par deux la consommation énergétique d'ici 2050 sans diminuer notre confort) ;
• mouvement des Communs (les communs sont une ressource matérielle ou immatérielle, gérée collectivement par une communauté qui se donne des règles pour la rendre pérenne et accessible)
• mesures rapides, lois ou amendements simples mais efficaces à faire passer, actions de lobbyisme
• boycott des entreprises toxiques
• soutien et participation à des initiatives locales, écologiques et sociales qui vont dans le sens de l'intérêt général
• au sein des entreprises qui ont un impact négatif, s'organiser pour faire plier de l'intérieur, s'associer entre collègues pour créer des contre-pouvoirs
• leviers sur la commande publique : insérer des conditions aux aides et marchés publiques pour plus d'écologie et de cohésion sociale
• utiliser les statuts existants (SCOP, SCIC), reprendre la propriété des moyens de production (les ex Fralib par exemple)

Déroulé des discussions

(à venir)