Villes/Toulouse/Sème ta ville/CR/25 avril
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Compte rendu 56 mars 2016[edit | edit source]
56 mars 2016 (25 avril 2016)
Présentation[edit | edit source]
Pour l’atelier sème ta ville de ce lundi 25 avril 2016 nous étions une trentaine à nous réunir pour traiter de la question de la nature comestible en ville. Dans un premier temps, bref compte rendu de ce qui avait déjà été réalisé : constat sur les espaces verts de Toulouse, leur accès, leur aspect trop souvent ornemental…
L’aspect de lien social, trans-générationnel, le partage de savoir faire, arriver à une certaine dé-dépendance alimentaire, un vrai sens politique, être un message fort pour la culture vivrière, l’implication et la sensibilisation citoyenne, la réappropriation de l’espace public, la relation avec les jardins partagés/ collectifs/ouvriers/familiaux semblent être des points clé de cet atelier !
En vu du nombre de nouveaux nuit deboutistes présents à l’atelier un état des lieux des projets existants, de la réglementation quant au jardinage libre en ville, des possibilités d’actions et de partenaires potentiels a été fait. Il en est ressorti :
- Qu’une association à la Daurade (dont le nom m’a échappé) à déjà émis la volonté de reconquérir la ville par le végétal.
- Qu’il faut réfléchir aux plantes et graines que l’on souhaite utiliser dans les différentes actions.
- Peut-on utiliser des graines non reproductibles ?
- Pour obtenir des graines, allé voir les différentes pépinières de Toulouse, utiliser la grainothèque de la médiathèque de Toulouse.
- Un des nuit deboutistes actuellement en train de se former sur plusieurs formes d’agriculture à émit l’idée qu’il pourrait mettre à disposition des graines/pieds de tomates pour les planter.
- Ce mouvement pourrait permettre de refaire naitre l’idée que la nourriture n’est pas forcément payante en plantant des comestibles accessible (gratuitement) dans le centre des villes.
- A Nantes, ce genre d’actions à déjà été mis en place et des espaces de cultures comestibles sont accessibles à tous, chaque citoyen peut se servir librement dans les potagers publics.
- Devons nous préalablement obtenir un accord de la mairie pour agir ? Ou devons nous agir et ensuite demander à la mairie pour savoir ce qu’elle en pense et si elle laisse faire ?
- Les jardins de l’écluse, groupe de citoyens qui a investit les jardins du canal recherche du monde pour perdurer.
- Planter des plantes comestibles peut entrainer des problèmes sanitaires, principale source de blocage sur l’approbation de la mairie.
- Proposition d’ateliers pendant les temps périscolaire des écoles primaires, ou plutôt être source de conseil pour les animateurs déjà présent sur ces temps et ce domaine.
Étant nombreux nous avons décidé de nous séparer en deux groupes, un groupe qui s’occuperait des actions réalisables dans les jours à venir et un groupe sur des actions sur le plus long terme. Globalement il est ressortit de ces groupes qu’il faut passer par de la sensibilisation auprès des citoyens pour que le mouvement soit bien reçut et compris par tou-te-s, qu’il faut faire une demande à la mairie pour savoir ce que nous aurions le droit de faire ou non. Contacter les différentes associations réalisant déjà ce genre d’actions pour savoir ce qu’il en est, connaitre les freins qu’elles rencontrent, quelle est le positionnement de la mairie sur ce sujet...
L’idée de bac sur la place du Capitole semble faire l’unanimité !
Actions à court terme :[edit | edit source]
Faire un inventaire des besoins pour les actions:
- Terreau
- Bacs
- Graines
- Pots
- …
Créer une jardinière debout sur la place du Capitole pour une première sensibilisation des citoyens, support de discussion. Comment gérer le stockage des bacs en dehors des temps de la nuit debout ? Utiliser les espaces verts alentours ?
Recenser les espaces publics où il serait possible de mener les actions (espaces verts…)
Remettre en place la distribution de graines qui à été à l’initiative de cet atelier
Planter des pommes de terre dans des sacs poubelles
- Nécessite terreau+sac poubelles
Recenser les lieux de compost de la ville de Toulouse
Écrire un mail à la mairie/commencer à rédiger ce mail.
Créer des jardinières originales
- Chaussures
- Boites de conserves
- Poussettes
- Bassine
Actions sur le plus long terme :[edit | edit source]
Commencer un "recensement" des citoyens qui pourraient être intéressé par l’action en dehors des nuits deboutistes.
Mise en place de bacs/jardinières dans l’espace public (trottoirs, place etc.) nécessite un accord préalable des citadins. Avec des panneaux indicatifs qui indiqueraient :
- La démarche de l’action
- Qu’est ce qui pousse?
- Comment nous en sommes arrivés à cette action?
Trouver des lieux "tests". Les berges du canal du midi sont souvent ressorties comme lieu potentiel.
Porter des revendications à l’occasion de la concertation sur le PADD (Plan d’Aménagement et de Développement Durable) du PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la métropole de Toulouse. Pour cela il faudrait entrer en contact avec les différentes assossiations de Toulouse pour avoir un poids plus fort pour porter nos revendications. Les revendications pourraient être que nous voulons des espaces laissé en friche par la mairie pour pouvoir se les approprier notamment pour y installer des jardins potagers citoyens.
Plusieurs questionnements ont été soulevés au cours de cet atelier :
- Si réticence/peur de la mairie sur le point des risques d’intoxication alimentaire, comment la rassurer ?
- Est-ce que des comestibles qui poussent en ville et qui du coup absorbe les polluants sont toujours bio ?
Associations Toulousaines sur le thème évoquées pendant l’atelier :[edit | edit source]
- Jardins de l’écluse : Contact disponible pas mis en publics