Villes/Bordeaux/Qu'est ce qu'on fait Debout ?/CR/61 mars (30 avril 2016)

COMPTE RENDU

30 avril 2016

Informations

commissions « Qu’est-ce qu’on fait debout ? » et « Intervilles »). Sept personnes présentes.

Ordre du jour :

régler la question de la date et de l’horaire de l’assemblée thématique définir le contenu de l’assemblée thématique répartir les rôles pour l’assemblée

Premier point

Retour sur les problèmes concernant la mise en place de l’AG thématique ; communication insatisfaisante de notre part ?, freins ou indifférence de la part des commissions «communication» et «AG», rappel des faits.

Résolution de différer l’AG thématique au lendemain dimanche à 18h30 ; contacts avec différents membres des commissions mentionnées.

Quels sont les objectifs d’un tel débat ?

Les assemblées générales, pour l’instant, sont de la parole libre. Le but d’une assemblée thématique est d’avoir un débat nourri et intéressant. L’objectif est aussi de montrer comment peut se conduire autrement une assemblée générale. L’idée n’est peut-être pas que toutes les AG deviennent thématiques, mais au moins, les structurer plus rigoureusement.

Travailler la complémentarité de notre travail avec celui de la commission «convergence des luttes».

Comment proposer une montée en généralité (abstractions) ?

Expliciter des objectifs communs.

Cadrer l’AG d’un point de vue thématique, pour que les gens puissent se répondre.

Méfiance et suspicion au sein du mouvement.

Faire référence aux différentes villes en début d’AG ; d’une manière générale, se répartir les différentes tâches concrètes qui permettraient de faire avancer le mouvement.

Second point

Intro/présentation :

Partir des constats ; situation du mouvement dans les grandes lignes : cette déliquescence est-elle vraiment inquiétante ? Pas forcément. Quelles sont les envies/attentes des gens par rapport au devenir du mouvement ? Lancer des pistes positives ; la commission «Qu’est-ce qu’on fait debout ? / Intervilles» trouve essentiel de faire naître ce débat, mais c’est à tout le monde de se l’approprier. D’un autre côté, puisque l’idée est de réfléchir aux perspectives qui s’offrent à ce mouvement, il est nécessaire de ne pas trop particulariser/personnaliser les prises de parole, mais de tenter autant que possible de dégager des pistes générales .

Donc : constat/bilan (30 minutes)

Quelles perspectives ? (selon les trois points dégagés) : 1h30

Problématique : loi travail vs changement de société ; quel changement de société, et comment l’accomplir ? En préambule, redéfinir des matières/valeurs positives (justice, solidarité, respect, bien vivre, etc.). Commencer par les envies des gens.

Tout en thématisant les perspectives :

1. travail sous-terrain, changement des mentalités

2. transformation en des luttes non institutionnelles, convergence des luttes, structures de coordination, d’auto-organisation

3. transformation institutionnelle dans le cadre du système politique existant

Amener les exemples dans un second temps, en ayant déjà mentionné qu’on le ferait. Tenter de construire une carte heuristique… paper board

Présenter les différents rôles, rappeler le respect de la parole d’autrui, les principes de la communication non-violente. Rien ne sera voté ce soir, il s’agit juste de proposer des choses, et d’y réfléchir collectivement.

Exemples à intégrer :

occupy : essaimage, stimulation sous-terraine des initiatives locales, changement des mentalités : 1)

15 M ; indigné-e-s : convergence des luttes, travail local, diffus, divers. A eu notamment pour effet de contrecarrer l’extrême-droite (surtout les grandes grèves) : 2)

Podemos : 3)

a fleuri sur le terreau des indignés, leader efficace, la base des assemblées de Podemos provenait de celles du 15M ; expertise citoyenne, contre-modèle par rapport à la politique politicienne, démocratie directe, mais aussi cadres dirigeants ; paradoxes : Podemos propose un programme de gauche mais refuse le clivage droite/gauche (caste/démocratie) ; horizontalité/verticalité : ils ont fait rentrer au parlement des gens de la société civile (symbole très fort). Pas de base militante (malgré les cercles ouverts), du moins au départ. C’est venu trois ans après le 15M, qui était un mouvement anti-politique (« notre rêve ne rentre pas dans vos urnes ») ; hors de question, à ce moment-là, de faire un parti politique à partie du 15M (comme aujourd’hui, avec Nuit Debout). Cela a donné lieu à des grèves énormes, après lesquelles la question du mouvement politique a commencé à se poser. Pour contrer Podemos, la pouvoir a suscité ciudadanos… + campagne médiatique contre l’extrême-gauche. Point de débat important : qu’est-ce que c’est que s’institutionnaliser ? Est-ce qu’on veut le faire ou pas ? A comparer avec le contexte français ; petits partis de gauche qui sont minoritaires, mais clivages qui persistent (notamment droite/gauche).

villes en transition : médiation/diffusion de modèles alternatifs, d’une prise de conscience ; cultiver son lopin, mais après ? Question de la prise des exécutifs locaux, territoriaux : 1) et 2)

Idée de super-syndicat populaire (garantir l’équité, la transparence, mise en position d’arbitre) ; assemblées locales à Barcelone ; votes populaires à Madrid ; en cas de poursuite de Nuit Debout et des mouvements de convergence locale, listes aux élections locales et pour les mairies : 3)

Processus constituant au sein de nuit debout : pas assez ambitieux, mais point positif : empowerment : 2), puis éventuellement 3) ?

Présentation de l’« itinéraire » proposé par Antoine (cf. compte-rendus précédents) : a l’avantage de donner une perspective pour 2017. Mise en relation avec la commission intervilles ; comparer les différentes propositions.

Fouiller les outils numériques de la transition démocratique (ex. hackathon) : 1-2-3)

Troisième point

Charlotte et Cyrille : animateurs

Tour de paroles : Pauline

Prise de notes : Céline

Carte heuristique : Antoine : demander à Cyrille de prendre un pinceau et de l’encre ; se fournir en cartons !

Prise de parole en AG le soir même pour annoncer la tenue de l’AG thématique le lendemain soir. RDV fixé dimanche à 16h00 sur la place de la République pour la préparation (logistique) de l’AG.