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Modification de Villes/Montluçon/sciences/La révolution française

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==PARIS, LE 15 AOUT 1789==
 
==PARIS, LE 15 AOUT 1789==
 
Très chère et tendre Emilie,
 
Très chère et tendre Emilie,
 
 
Merci, mille fois merci pour la lettre si charmante que je reçus ce matin. Saurez-vous jamais le réconfort qu'elle m'apporta! Grâce à vous, tout le feu, tout le désordre de la passion règnent actuellement dans mon coeur. En ce jour de fête mariale, je voudrais remercier la Vierge de l'amour qui naquit entre nous, et prier pour que jamais il ne s'éteigne. Comme j'eusse aimé passer cette fête avec vous, marcher à vos côtés lors de la procession... Aujourd'hui, les parisiens sont nombreux à rendre gloire à la Vierge Marie, qui ne les abandonne jamais dans leurs luttes.
 
Merci, mille fois merci pour la lettre si charmante que je reçus ce matin. Saurez-vous jamais le réconfort qu'elle m'apporta! Grâce à vous, tout le feu, tout le désordre de la passion règnent actuellement dans mon coeur. En ce jour de fête mariale, je voudrais remercier la Vierge de l'amour qui naquit entre nous, et prier pour que jamais il ne s'éteigne. Comme j'eusse aimé passer cette fête avec vous, marcher à vos côtés lors de la procession... Aujourd'hui, les parisiens sont nombreux à rendre gloire à la Vierge Marie, qui ne les abandonne jamais dans leurs luttes.
 
 
Dès la mi-juillet, des nouvelles nous sont parvenues d'Alsace, de Franche-Comté et du Berry. Là-bas, les paysans voulant détruire toute trace du régime féodal qui les assermentent, ont manisfesté leur mécontement par des émeutes. Ces troubles ont impressionné bon nombre de députés, et parmi eux certains nobles libéraux. Au soir du 4 Août, le vicomte de Noailles et le duc d'Aiguillon proposèrent à l'Assemblée la suppression des droits féodaux pesant sur les personnes. Cette proposition fut accueillie par un débordement de joie. Les députés prirent ensuite la parole à tour de rôle. La séance dura jusqu'à trois heures du matin. Malgré l'accueil réservé du roi, les droits féodaux sont maintement abolis.
 
Dès la mi-juillet, des nouvelles nous sont parvenues d'Alsace, de Franche-Comté et du Berry. Là-bas, les paysans voulant détruire toute trace du régime féodal qui les assermentent, ont manisfesté leur mécontement par des émeutes. Ces troubles ont impressionné bon nombre de députés, et parmi eux certains nobles libéraux. Au soir du 4 Août, le vicomte de Noailles et le duc d'Aiguillon proposèrent à l'Assemblée la suppression des droits féodaux pesant sur les personnes. Cette proposition fut accueillie par un débordement de joie. Les députés prirent ensuite la parole à tour de rôle. La séance dura jusqu'à trois heures du matin. Malgré l'accueil réservé du roi, les droits féodaux sont maintement abolis.
 
 
Chère Emilie, j'eusse été si heureux de me rendre à Londres! Hélas, il m'est impossible d'allerer à l'étranger pour l'instant: si je le faisais, je craindrais de ne pouvoir revenir en France avant longtemps. Ainsi vais-je confier à mon ami Monsieur de la Feuillade quelques affaires pour vous. Il devrait se trouver à Londres dans trois mois. Il demeurera Kensington Street, au n°9. Je lui donnerai pour vous quelques livres dont nous avions parlé avant votre départ. Ce sont les trois volumes des "Etudes de la nature" de Bernardin de Saint-Pierre, et le quatrième volume intitulé "Paul et Virginie". C'est une belle histoire relatant un amour pur et peignant des aveux sincères. Puissiez-vous, en lisant cet ouvrage, vous souvenir qu'il n'y a pas un degré de passion par-delà celle que j'ai pour vous, et que je vous appartiens pour toujours, malgré les mers qui nous séparent...
 
Chère Emilie, j'eusse été si heureux de me rendre à Londres! Hélas, il m'est impossible d'allerer à l'étranger pour l'instant: si je le faisais, je craindrais de ne pouvoir revenir en France avant longtemps. Ainsi vais-je confier à mon ami Monsieur de la Feuillade quelques affaires pour vous. Il devrait se trouver à Londres dans trois mois. Il demeurera Kensington Street, au n°9. Je lui donnerai pour vous quelques livres dont nous avions parlé avant votre départ. Ce sont les trois volumes des "Etudes de la nature" de Bernardin de Saint-Pierre, et le quatrième volume intitulé "Paul et Virginie". C'est une belle histoire relatant un amour pur et peignant des aveux sincères. Puissiez-vous, en lisant cet ouvrage, vous souvenir qu'il n'y a pas un degré de passion par-delà celle que j'ai pour vous, et que je vous appartiens pour toujours, malgré les mers qui nous séparent...
 
 
.H I PPOL YTE
 
.H I PPOL YTE
 
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==PARIS, le 26 Août 1789==
 
==PARIS, le 26 Août 1789==
 
Chère Emilie,  
 
Chère Emilie,  

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