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Modification de Villes/Montluçon/sciences/La révolution française

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13 I P.POL YT.E
 
13 I P.POL YT.E
  
==LONDRES, LE 8 OCTOBRE 1789==
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==LONDRES, LE 8 OCTOBRÈ 1789==
 
Très cher Hippolyte,
 
Très cher Hippolyte,
 
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Je suis bouleversée! Figurez-vous que, à peine arrivée à Londres où j'ai retrouvé mon père, j'apprends le retour forcé du Roi à Paris! Quelle humiliation il a subie! Etre ainsi ramené depuis Versailles par un troupeau de femmes en fureur! Mon Dieu, comme cela est vil, et comme cela me fait peur! sertes, on peut comprendre ces femmes qui, dit-on à Londres, étaient affamées. :raignaient-elles vraiment qu'un complot affamât davantage la capitale et que _e régiment des Flandres, nouvellement arrivé à Versailles, fût là pour briser :'élan populaire? Est-il vrai qu'elles criaient: "Allons chercher le "boulanger, la boulangère, et le petit mitron"? Cela me contrarie fort de penser que n'importe quel sujet du roi puisse ainsi lui être irrespectueux! -orsque les femmes sont arrivées à Versailles, elles ont demandé à parler au roi. Celui-ci a agi avec une grande noblesse d'âme en se prêtant à leurs embrassades et en promettant de veiller au ravitaillement. Alors, pourquoi les massacres de la nuit ont-ils eu lieu? Il paraît que la foule est entrée dans :es appartements royaux, et que notre pauvre reine, affolée, a dû courir se réfugier chez le roi. Mon Dieu, quel manque de respect pour la souveraine! .'en frisonne pour elle!
Je suis bouleversée! Figurez-vous que, à peine arrivée à Londres où j'ai retrouvé mon père, j'apprends le retour forcé du Roi à Paris! Quelle humiliation il a subie! Etre ainsi ramené depuis Versailles par un troupeau de femmes en fureur! Mon Dieu, comme cela est vil, et comme cela me fait peur! sertes, on peut comprendre ces femmes qui, dit-on à Londres, étaient affamées.  
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Craignaient-elles vraiment qu'un complot affamât davantage la capitale et que _e régiment des Flandres, nouvellement arrivé à Versailles, fût là pour briser :'élan populaire? Est-il vrai qu'elles criaient: "Allons chercher le "boulanger, la boulangère, et le petit mitron"? Cela me contrarie fort de penser que n'importe quel sujet du roi puisse ainsi lui être irrespectueux! -orsque les femmes sont arrivées à Versailles, elles ont demandé à parler au roi. Celui-ci a agi avec une grande noblesse d'âme en se prêtant à leurs embrassades et en promettant de veiller au ravitaillement. Alors, pourquoi les massacres de la nuit ont-ils eu lieu? Il paraît que la foule est entrée dans :es appartements royaux, et que notre pauvre reine, affolée, a dû courir se réfugier chez le roi. Mon Dieu, quel manque de respect pour la souveraine! .'en frisonne pour elle!
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On m'a raconté aussi le départ de la famille royale pour Paris, trajet de six longues heures, dans un cortège précédé d'une avant-garde portant au bout e piques les têtes des gardes du corps du roi! Quelle horreur! Comment la foule peut-elle se complaire dans de telles abominations, et comment peut-elle croire que c'est dans le sang qu'elle trouvera une solution aux problèmes qui la préoccupent?
 
On m'a raconté aussi le départ de la famille royale pour Paris, trajet de six longues heures, dans un cortège précédé d'une avant-garde portant au bout e piques les têtes des gardes du corps du roi! Quelle horreur! Comment la foule peut-elle se complaire dans de telles abominations, et comment peut-elle croire que c'est dans le sang qu'elle trouvera une solution aux problèmes qui la préoccupent?
 
 
Je ne peux vous écrire davantage aujourd'hui, tellement je suis outragée par ce que je viens d'apprendre... Que Dieu préserve notre Roi et la famille royale, et qu'il vous préserve aussi, cher Hippolyte, au milieu des tourmentes qui avilissent notre pays,
 
Je ne peux vous écrire davantage aujourd'hui, tellement je suis outragée par ce que je viens d'apprendre... Que Dieu préserve notre Roi et la famille royale, et qu'il vous préserve aussi, cher Hippolyte, au milieu des tourmentes qui avilissent notre pays,
 
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EMII I  
EMII I
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==PARIS, LE 22 OCTOBRE 1789==
 
==PARIS, LE 22 OCTOBRE 1789==
 
Chère Emilie,
 
Chère Emilie,

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