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Modification de Villes/Montluçon/sciences/La révolution française

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==PARIS, LE ler JANVIER 1790==
 
==PARIS, LE ler JANVIER 1790==
 
Ma bien-aimée,
 
Ma bien-aimée,
 
 
J'aimerais tant que cette année fût celle de nos retrouvailles! Quelles étrennes pourrions-nous nous offrir, si ce n'est la promesse d'un amour toujours grandissant malgré l'éloignement?
 
J'aimerais tant que cette année fût celle de nos retrouvailles! Quelles étrennes pourrions-nous nous offrir, si ce n'est la promesse d'un amour toujours grandissant malgré l'éloignement?
 
 
A Paris, depuis la nationalisation des biens du Clergé, proposée par Talleyrand et votée par l'assemblée le 2 Novembre, la vie politique en France connaît une accalmie. Dans notre quartier, nous avons cependant des difficultés d'approvisionnement. Nous en sommes réduits à acheter des pommes de terre, ce "tubercule" dont le pharmacien Parmentier vante les mérites. Nous mangeons du hareng et de la morue séchée. A part cela, nous ne trouvons à Paris que des miches de pain noir. Quand nos amis ont l'occasion de quitter Paris pour se rendre à la campagne, ils nous ramènent des oeufs, des laitages, et surtout du bon pain blanc qui nous manque tant ici. Vous pensez bien quelle doit être la misère des petites gens, si nous-mêmes avons tout juste de quoi manger à notre faim!
 
A Paris, depuis la nationalisation des biens du Clergé, proposée par Talleyrand et votée par l'assemblée le 2 Novembre, la vie politique en France connaît une accalmie. Dans notre quartier, nous avons cependant des difficultés d'approvisionnement. Nous en sommes réduits à acheter des pommes de terre, ce "tubercule" dont le pharmacien Parmentier vante les mérites. Nous mangeons du hareng et de la morue séchée. A part cela, nous ne trouvons à Paris que des miches de pain noir. Quand nos amis ont l'occasion de quitter Paris pour se rendre à la campagne, ils nous ramènent des oeufs, des laitages, et surtout du bon pain blanc qui nous manque tant ici. Vous pensez bien quelle doit être la misère des petites gens, si nous-mêmes avons tout juste de quoi manger à notre faim!
 
 
Chère Emilie, quel tourment que l'absence! Je crains qu'il ne nous faille être courageux pour affronter les jours et les mois à venir. Je vous conjure de vous armer de patience. Que peut-il nous arriver, puisque notre amour nous protège? Je vous serre bien tendrement dans mes bras,
 
Chère Emilie, quel tourment que l'absence! Je crains qu'il ne nous faille être courageux pour affronter les jours et les mois à venir. Je vous conjure de vous armer de patience. Que peut-il nous arriver, puisque notre amour nous protège? Je vous serre bien tendrement dans mes bras,
 
 
H I F'Fc i YT E'
 
H I F'Fc i YT E'
 
 
==EASTBOURNE, LE 15 JANVIER 1790==
 
==EASTBOURNE, LE 15 JANVIER 1790==
 
Mon cher Hippolyte,
 
Mon cher Hippolyte,

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