Bienvenue sur le wiki de Nuit debout, nous sommes le 2986 mars.




Villes/Saint-Nazaire/AG du 15 avril

De NuitDebout
< Villes‎ | Saint-Nazaire
Révision de 16 avril 2016 à 12:31 par 82.246.35.25 (discussion) (Commission 1)

Aller à : navigation, rechercher

TITRE DU COMPTE RENDU

31 février 2016

Informations

Après une présentation du fonctionnement (signes, temps de parole, rappel des motivations du rassemblement : contre la loi travail, et plus généralement, dans le but de faire émerger la parole populaire), un temps de parole "libre" d'environ une heure.

Retours des travaux des commissions

Éducation Populaire

La première partie des prises de parole se concentre autour de l'idée d'éducation populaire.

Plusieurs intervenants évoquent la nécessité d'apprendre à vivre ensemble, à se respecter, à se connaître. L'école, le système éducatif, éduque à la concurrence, la société est individualiste. Comment faire émerger la solidarité ? Par un changement de l'éducation ou par un changement de la société en premier ?

Des alternatives pédagogiques (pas seulement) existent : témoignage d'un élève du lycée expérimental, où toute la logistique est réalisée en co-gestion par l'ensemble de la communauté éducative (adultes et élèves)

L'éducation populaire est un moyen de reconquérir de la liberté, de l'autonomie, par la conquête du savoir, de la connaissance. Cette connaissance vient du partage, "personne n'éduque personne, personne ne s'éduque seul, les hommes s'éduquent ensemble par l'intermédiaire du monde" : parler ensemble, parler de soi, partager sa connaissance et son expérience, écouter l'autre, c'est l'éducation populaire. Chacun est éducateur, pas seulement les enseignants, les parents ou les éducateurs "professionnels". La "maïeutique", la philosophie socratique, est une éducation populaire : le "maître" se contente de poser des questions, et c'est en donnant (ou pas) les réponses que l'on s'éduque.

Une intervention pointe le manque de mixité dans les débats : l'éducation populaire "ensemble" nécessite la parole de tous, et donc aussi des femmes.

Quelques interventions sur la nécessité de "déconstruire" le vocabulaire utilisé dans les médias : les mots permettent la pensée; supprimer ou changer certains mots empêche de penser certains concepts. Ainsi, le mot "capitaliste" est remplacé par "investisseur", les "charges patronales" remplacent les cotisations sociales; "l'innovation" est utilisée à la place du mot "progrès", etc... Or, ces nouveaux mots donnent à penser un monde où l'économie capitaliste est vue comme positive, comme seule possibilité.

Commission 2

Commission 3

Votes