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Les Formes de démocratie

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Lors des discussions il est important de discerner la démocratie représentative, la démocratie directe, la démocratie liquide et la démocratie tout court.

La démocratie représentative, qui est un oxymore, c'est la forme qui est actuellement en place dans la plus grande partie des nations. Les citoyens ne votent pas les décisions politiques (en dehors des référendum) mais élisent des représentants qui s'en chargent a leur place. Les élus sont mandates pour une période définie et difficilement révocables.

  • La démocratie représentative n'a aucune assise théorique, la république est devenu démocratie, par un glissement sémantique entre le début et la fin du 19e, il s'agit d'un amalgame où démocratie signifie suffrage universelle. C'est la forme qui est actuellement en place dans la plus grande partie des nations et, comme dans toutes républiques, les citoyens ne votent pas les décisions politiques (en dehors des référendum) mais élisent des représentants qui s'en chargent a leur place. Les élus sont mandates pour une période définie et difficilement révocables.

La démocratie directe, dans ce système le citoyen participe directement au vote de toute les décisions politiques. Il n'y a pas de représentants

La démocratie liquide, dans ce système le citoyen peut a loisir voter directement les lois ou designer un représentant. Le mandat donne a un représentant peut être sur un domaine restreint et repris a tout moment.

La démocratie tout court, c'est le pouvoir des gens. Il faut donc réaliser que l'essentiel du pouvoir, productif pour le dire vite, est déjà entre nos mains ; tandis qu'il reste à se mobiliser pour créer une société fondée sur la liberté, c'est-à-dire qui ne soit pas asservie au travail.

(cf. communiqué à nuit debout : http://work0ut.free.fr/forumB3/viewtopic.php?f=37&t=560

la matrice du pouvoir des gens : http://work0ut.free.fr/forumB3/viewtopic.php?f=37&t=556&p=655#p655)

  • La démocratie : Régime politique ou les individus sont acteurs et au centre de leur société .... Une démocratie aboutie ne peut se développer sans organisation délibérative locale, l'autogestion dans les secteurs publics et privés et le contrôle direct part l'ensemble des habitants du territoire

Quelques définitions de la démocratie[modifier | modifier le wikicode]

Schumpeter[modifier | modifier le wikicode]

le système institutionnel, aboutissant à des décisions politiques, dans lequel des individus acquièrent le pouvoir de statuer sur ces décisions à l'issue d'une lutte concurrentielle portant sur les votes du peuple.
  • Joseph Schumpeter, Capitalisme, Socialisme et Démocratie, Paris, Payot, 1954 (1942), p.355.

Robespierre[modifier | modifier le wikicode]

Le 5 février 1794, extrait de "Sur les principes de morale politique qui doivent guider la convention nationale dans l’administration intérieure de la république"
" La démocratie est un état où le peuple souverain, guidé par des lois qui sont son ouvrage, fait par lui-même tout ce qu’il peut bien faire, et par des délégués tout ce qu’il ne peut faire lui-même. "

Trotsky[modifier | modifier le wikicode]

Léon Trotsky 1920 "... le mot démocratie a dans le vocabulaire politique une double signification. D'une part, il désigne le régime politique fondé sur le suffrage universel et sur les autres attributs de la "souveraineté populaire formelle. De l'autre, le mot "démocratie" désigne les masses populaires elles-mêmes, dans la mesure où elles ont une vie politique. Dans ces deux significations, la notion de démocratie s'érige au-dessus des considérations de classes."

Périclès[modifier | modifier le wikicode]

Thucydide attribue à Périclès la définition "Par le peuple, pour le peuple"

Rousseau[modifier | modifier le wikicode]

Je dis donc que la souveraineté, n’étant que l’exercice de la volonté générale, ne peut jamais s’aliéner, et que le souverain, qui n’est qu’un être collectif, ne peut être représenté que par lui-même ; le pouvoir peut bien se transmettre, mais non pas la volonté.

Le Contrat Social, Livre II, Chapitre I Que la souveraineté est inaliénable

Castoriadis[modifier | modifier le wikicode]

Extrait du livre : « La Cité et les Lois », un recueil de séminaires par Cornelius Castoriadis (1983-1984).

Il s'agit du pouvoir du peuple et non celui de ses représentants - l'idée de représentation politique, spécifique de la société et de l'aliénation d'aujourd'hui, est là totalement absente ; ensuite, le peuple ne saurait être remplacé par les experts, qui sont certes reconnus comme tels dans leurs domaines respectifs, mais sans qu'ils puissent prétendre à une expertise politique générale, qui n'existe pas : il n'y a pas de science de la politique ou du gouvernement ; enfin, il s'agit bel et bien de la communauté politique et non d'un État au sens moderne du terme, séparé de la société, qui lui fait face et la gouverne.