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Villes/Albi//CR/CR du MARDI 17 MAI - Parité

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Compte-rendu Commission « Parité » - Séance du Mardi 17 Mai[modifier | modifier le wikicode]

I ) Cadre :

Un groupe de parole s’est spontanément créée à Toulouse durant la Nuit Debout du dimanche #76 mars, suite au sentiment d’indignation et de colère partagé par plusieurs personnes présentes à l’AG de ce soir-là. Les débats qui ont suivi ont permis d’en identifier la source, à savoir le constat de l’indifférence voire du mépris des problématiques d’égalité hommes-femmes au sein même de Nuit Debout, comme dans le reste de la société.

Une commission féministe a été créée dans la foulée, toujours à Toulouse. Ses objectifs (atteindre et faire respecter la parité au sein du mouvement Nuit Debout ; réinscrire le féminisme dans la convergence des luttes) font directement (mais sans concertation) écho à ceux de la commission féministe créée à Nuit Debout Paris.

L’objectif de cette première commission à Albi était de lancer le débat sur le sexisme et la parité, et voir si s’en dégageaient des besoins de parole ou d’action sur place.

Entre 4 et 8 personnes selon les moments ont participé à cet atelier. Les échanges de paroles entre femmes ont porté sur des partages d’expériences et des interrogations, les échanges avec les hommes ont à certains moments démontré leur difficulté à accepter la réalité de l’ampleur du sentiment d’inégalité.

Vers 22h, il restait plus d’hommes que de femmes. Aucune demande de vote ou d’action précise n’a été portée.

II- Compte-rendu :

Une définition du féminisme a été partagée: politiser les expériences personnelles vécues par les femmes.

Sur la parité à Nuit Debout Albi : pas de ressenti subjectif d’inégalité. Pas de données objectives.

L’évocation des réunions non-mixtes votées par les commissions féministes de Toulouse et de Paris a donné lieu à plusieurs échanges et questionnements.

Il a été rappelé la difficulté d’interroger le rapport systémiques de pouvoir lorsqu’on est pris dans des relations d’affects avec les hommes qu’on connaît (nos amis, nos parents etc) ainsi que le caractère transitoire de la non-mixité, qui permet de libérer la parole des femmes pour un temps et un lieu donné.

Certain.e.s ont fait état de leur réticence à voir les hommes exclus.

  • Sur la loi travail, la question a été posée de l’intérêt de faire une critique féministe de la loi travail. Cette loi précarisera davantage encore les précaires, qui sont majoritairement des femmes.
  • Sur l’éducation : constat qu’il reste énormément de travail à faire auprès des jeunes et jeunes adultes pour déconstruire les préjugés des métiers soit-disant féminins masculins. Constat d’une certaine régression qui vient de ce qu’on oublie les inégalités et qu’on leur permet ainsi de se perpétuer sans le réaliser.
  • Sur la colère : il a été entendu que la « rage » des femmes n’est pas audible et dessert leur cause…

Le fait que la bataille sera plus facile, hommes et femmes ensemble,a rencontré le consensus.

La question du consentement et des agressions sexuelles : témoignages des expériences de harcèlement de rue vécues par chacune. Les hommes présents ont fait remonté les difficultés liées à la séduction et aux rapports hommes/femmes dans la rue. Quelques ressources en ligne sur ces questions ont été évoquées dont voici les liens:


(Compte rendu rédigé par Clémentine)

L’atelier sera proposé à nouveau lundi #84 mars (23 mai).

La création d’une commission féministe de fonctionnement a été validée en AG.