Bienvenue sur le wiki de Nuit debout, nous sommes le 2978 mars.




Villes/Angers/Ecologie/CR/7 avril

De NuitDebout
< Villes‎ | Angers‎ | Ecologie
Aller à : navigation, rechercher

Ici on parle... d'écologie[modifier | modifier le wikicode]

7 avril

Informations[modifier | modifier le wikicode]

Sujets[modifier | modifier le wikicode]

  • Ils sont mentionnés au moment de la formation du groupe : ces centres d’intérêt n’ont pas tous pu être abordé avant la dissolution spontanée du cercle.
    • La plupart des intitulés sont restitués tels quels, faute de connaître l’état d’esprit/la thèse de leur(s) émetteur(s) ; ils peuvent manquer de précision.

Les débouchés de la COP21

Industries : pollution et additifs nocifs dans notre nourriture

Etienne Chouard

La mort des sols

Se reconnecter au cycle naturel de la vie ( ?)

Comment réinvestir les espaces verts urbains

Organisation des transports en zone urbaine

L’écologie et l’éducation de la nouvelle génération

La consommation/alimentation et l’écologie

Désir et Besoin

Eco-habitat et vivre ensemble

Définition des termes « écologie » et « économie »

L’action individuelle peut-elle réellement amener un effet de masse ?

Le chanvre

Discussion[modifier | modifier le wikicode]

« Economie » et « Ecologie » : étymologiquement « gestion de la maison » et « connaissance de la maison », deux idées qui doivent être mises en relation. En effet, une bonne connaissance de sa maison (la Terre) est nécessaire pour en être un gestionnaire raisonnable.

Cela rejoint la question de « l’écolonomie », néologisme employé dans le film « Demain » de Cyril Dion et Mélanie Laurent ; une vision conjointe de l’écologie et de l’économie dans des investissements à long terme (ex. donné par un intervenant d’une papeterie utilisant notamment des bambous filtrants etc. et ayant fait des économies conséquentes par cette action écologique). [Information sur le coût de production dépend de l’utilisation ou pas de pesticides]

[Prendre en compte la santé et l’éco création écoéconomie partie]

A ce stade, on apporte au débat le concept économique « d’extérnalités négatives » (et positives) : on se demande quel est le coût/l’impact financier en termes de santé publique d’une pollution qui en elle-même ne semble pas coûter directement d’argent (ex. : déversement d’eaux usées contaminées dans une rivière à laquelle s’abreuvent des riverains qui de ce fait contractent des cancers) ?

Les coûts sont souvent plus importants en extériorités négatives que positives. En les répercutant sur le prix des produits fabriqués dans des conditions polluantes (sous forme de taxes ?), qui deviendrait ainsi plus élevé que le prix de produits écologiquement plus intéressants, les industriels trouveraient d’eux-mêmes l’intérêt financier à limiter leurs extériorités négatives pour que leurs produits continuent de se vendre.

Il faudrait donc commercer en prenant en compte financièrement les dommages globaux ou du moins une différence de dommages.

On émet à présent l’idée que la dette serait causée en partie par les externalités négatives des entreprises, qui engendrent un coût pour la société car l’état essaie de rétablir l’équilibre avec l’impôt (ex. : les impacts de la pollution industrielle sur la santé de la population doivent être compensés par elle-même via la sécurité sociale). Or les externalités négatives sont en grande partie mesurables.

Il faut donc faire supporter les externalités négatives par les responsables… Mais par qui ? Les entreprises les plus polluantes ? Par tous les industriels au prorata de leur poids financier ou polluant ?

Autre frein : les dérogations accordées par les pouvoirs aux industriels pour leur permettre de détourner (au moins temporairement) ce type de mesures.

Interrogations sur les idées d’Etienne Chouard [veut choisir des citoyens pour contrôler la politique. Pr écologie & Ɇ]. A ce stade, on s’interroge : l’argent est « le nerf de la guerre » mais n’est-on pas en train d’oublier, dans notre recherche de solution pragmatique, que l’argent ne remplace pas la vie ? Des compensations financières sont-elles de réelles compensations à l’usure des ressources et des hommes ?

Certes, mais comment atteindre les entreprises pollueuses ? Par l’argent. Une moralisation, une sensibilisation, une éducation… Est-ce également réaliste (à long terme bien sûr) ?

Il faut se souvenir que toute politique est soutenue par une idéologie – actuellement, l’idéologie capitaliste qui oublie cependant qu’il peut être rentable de produire écologiquement.

On cite l’exemple de la PAC (Politique Agricole Commune) qui subventionne des monocultures. Le système des subventions est-il un système sinon souhaitable, du moins viable ? Il fausse les règles du jeu. Est-il envisageable de faire table rase et de stopper toute subvention pour repartir de zéro ?

On réalise qu’on n’est peut-être pas assez informés pour comprendre les enjeux et envisager des solutions : et si on projetait un ou des films sur le sujet ?

Solution locale pour un désordre global – pour plus d’information sur la vie des sols

Cowspiracy : pour comprendre l’impact de l’élevage sur l’écologie

On souhaiterait évoquer également – mais on manque de notions à ce sujet – les substitutions/solutions possibles aux carburants et énergies traditionnels, autres que les biocarburants qui s’avèrent également des désastres environnementaux et humains. L’impact de l’élevage animal est souligné à ce stade : un participant avance le chiffre de 13% des émissions carbone pour les secteurs de l’industrie et des transports réunis contre 80% pour le seul secteur de l’élevage, sans parler de l’utilisation des ressources (en eau notamment).

« Il est impossible de se dire écolo et de manger de la viande »

Le second groupe sur l’écologie a débattu plus longuement sur la question de l’élevage animal.

Le débat s’est structuré autour des points que sont l’écologie (un impact néfaste sur l’environnement de l’exploitation des animaux) et l’éthique (doit-on tuer un animal pour notre seul plaisir gustatif ?). La production d’énergie s’est discuté autour de nouvelles technologies (éolien, géothermie, bouées flottantes) mais surtout dans une transition vers un « consommer moins » et un « consommer juste ».

Pierre Rabhi et « La Sobriété Heureuse » est évoqué.