Villes/Annecy/Féminisme

Compte rendu du samedi 23 avril 2016

A Paris, des commissions féminismes ont été créées, certaines sont non-mixtes et nous nous sommes interrogés sur la notion d’exclusion qui en découlait. La question a été posée de savoir si les hommes pouvaient se réclamer du féminisme et de la définition qu’on pouvait lui donner aujourd’hui. Certaines femmes ne se reconnaissent pas aujourd’hui dans la manière dont est utilisé le féminisme par les grands mouvements féministes et la société. Beaucoup reconnaissent que le mouvement peut avoir quelques relents extrémistes dans le sens où aujourd’hui, le choix n’est plus laissé à l’individu de choisir ses combats et où s’il ne suit pas la mouvance au sens strict, il est pointé du doigt et potentiellement exclu.

Cette définition du féminisme a évolué avec les années et les générations, les combats changeant au gré de la société. Rappel que si la femme a pu avoir accès à plus de liberté professionnelle et économique, c’est grâce aux combats menés à l’époque mais également parce que l’état avait réfléchi en terme d’économie au détriment de l’humain.

Retour de certaines personnes ayant vécu les débuts du Mouvement de libération des femmes (MLF), la révolution sexuelle et ayant participé aux débats en amont de la loi Veil, entre autres.