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Villes/Ariège/Démocratie/CR/14/04/2016

De NuitDebout
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'NUIT DEBOUT A FOIX ATELIER « DÉMOCRATIE » 19H LE JEUDI 14 AVRIL 2016


Dans l’ordre des prises de parole.

/ La révolution est en train de se faire dans notre société, avec toutes sortes d’initiatives et de mouvements : les monnaies locales, les Nuits debout… Diverses approches sont en marche et se rejoignent. Il nous est possible de créer des choses à côté du système. Deux mondes se font en parallèle. Les classes intermédiaires disparaissent, les deux extrémités ont perdu le contact. Le haut de l’échelle va tomber, et le bas, nous toutes et tous, créons d’autres systèmes de valeurs. C’est long car nous avons tendance à être figés, à redouter ce qui est nouveau.

/ Evocation du « Conseil national de la transition »

/ Il existe toujours des moments de grâce dans les révolutions, moment où le peuple se libère de ses peurs et accède à une fraternité, une solidarité, une allégresse, et développe ses aspirations, des idées nouvelles. Puis, souvent, il s’ensuit répression et bain de sang, ou guerres civiles… Essayons de préserver et de faire durer infiniment l’état de grâce et la créativité. Comment fonctionner autrement ensemble que dans l’idée de putsch et de prise de pouvoir ?

/ Dans ce qui émane de nos ateliers et AG, deux visions de la démocratie : soit améliorer le système en place soit tout remettre en question et repartir dans une autonomie totale, avec inventivité et liberté d’idées neuves.

/ Je ne crois pas à une révolution ni à un affrontement armé, mais je crois à un bouleversement total de la société et de nos modes de vie.

/ Idée de grève générale, capacité de toutes et tous à se mobiliser et à agir ensemble

/ On entend dans ces Nuits Debout des idées et des pratiques révolutionnaires qui existaient déjà en 68.

/ Où et comment trouver une base sociale ? / Expérience à l’usine Continental de Foix. Les intérimaires sont pris comme de la chair à produire, pour faire monter les chiffres, sinon c’est la porte. J’ai l’impression que les ouvriers là-bas ne veulent pas courir les risques qu’implique une grève générale.

/ Expérience de souffrance au travail. Tout le monde la subit aujourd’hui. Carcan terrible du travail sur la société. Cadences folles. Méthodes de direction fascistes utilisées par les chefs et petits chefs. Les plus « fragiles » ou « sensibles » sont poussés à l’épuisement et au surmenage (burning out). Comment supportons-nous cela alors que c’est nous qui, en nombre, faisons le travail productif ?

/ Nous pouvons croire en un temps long pour une nouvelle révolution, chercher dans toutes les directions, essayer, pratiquer, choisir.

/ Nous semblons être dans un temps où le salariat est une évidence pour le plus grand nombre. Repensons aujourd’hui l’abolition du salariat, comme au début du marxisme et de l’anarchisme.

/ Pas d’accord pour des cahiers de doléances. Disons nos vérités d’un bloc, telles qu’elles sont.

/ Nous partageons nos expériences de travail et de souffrances au travail. Nous identifions toutes et tous et de mieux en mieux ce qui ne va pas dans ce système faussement démocratique. Pouvons-nous essayer de réfléchir ensemble à ce que nous désirons ? A ce que nous voulons réellement pour nous, pour nos villages et nos villes, pour nos sociétés, et une fois cela posé, proposer des idées, décider et agir ensemble. En autonomie. En sachant que dans un premier temps nous y perdrons un petit confort matériel, mais que nous gagnerons largement en liberté, en autonomie, en solidarité, en jubilation d’être ensemble et de créer notre monde. Réfléchir à tout le fonctionnement industriel et financier que nous exécrons, en amont de ce que, pourtant, nous consommons. Et de là choisir ensemble d’autres fonctionnements, créatifs et bienveillants.