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Villes/Arles/Vie locale/CR/14 mai 2016

De NuitDebout
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Participants (11 personnes): Cloé, Lionel, Petra, Tieri, Anne, Christel, Patrick, Florine...

Créer une monnaie locale complémentaire (MLC)[modifier | modifier le wikicode]
  • Petra nous explique le projet de mise en œuvre d'une monnaie alternative et solidaire par le groupe "économie" d'Arles en Transition.

La mise en œuvre d'une monnaie alternative et solidaire est en question à Arles. Les réunions sont ouvertes au public: les dates et les comptes rendus sont en ligne sur le site https://arlestransition.wordpress.com/. Le groupe "économie" s'est réuni deux fois, plusieurs idées émergent, certains avis divergent. Le groupe est divisé en 3 commissions qui mènent leur travail parallèlement sur la charte, sur le mode de fonctionnement et sur le périmètre du projet.

L’intérêt de créer une monnaie alternative est de circuler la monnaie localement, de favoriser les échanges locaux entre les citoyens, de dynamiser l'économie locale, de créer de nouveaux liens économiques et solidaires. Pas de risque de spéculation ou de la fuite de l'argent vers un paradis fiscal.

La mise en place d'une monnaie locale nécessite la création d'une association dont le seul but est de promouvoir et de gérer la monnaie: conception, mise en ouvre, impression des billets, mise en circulation, stockage, dépôt des euros récoltés sur un fond bancaire (NEF)...etc.

  • "Périmètre" de la monnaie locale complémentaire (réflexion portée par un des sous-groupes d'Arles en transition "économie")

Deux hypothèses sont confrontées : monnaie locale arlésienne à créer vs une monnaie régionale existante la Roue.

La Roue s'échange déjà dans la région au Vaucluse, au pays salonnais, à Marseille et dans les Alpes de Haut Provence. Récemment les 4 associations ont créée une fédération: Seve la Roue dans le but de mutualiser les outils, favoriser les échanges et aider les associations qui veulent s'adhérer à la Roue ou créer leur monnaie.

L’intérêt de s'adhérer à un projet existant est multiple: la mise en place est plus rapide, il n'est pas nécessaire de mener un travail sur la conception, il est possible directement de passer par le développement de la monnaie. Un projet existant qui marche bien permet de rassurer les partenaires et de faciliter le démarrage et l'adhésion au projet. Un réseau est déjà constitué, il est possible de bénéficier des aides, des animations, des retours d'expérience. Chaque association gérè son propre territoire il est possible de créer un projet à son image (par ex: créer une roue arlésienne, créer sa propre charte, cahier de charge, critère d'adhésion).

D'après un premier sondage auprès des producteurs locaux(amap, biocoop, marché) un périmètre plus large que communal est nécessaire pour assurer des échanges suffisants à la circulation de la monnaie, ainsi assurant sa pérennité.

Certaines craignent que les citoyens adhèrent plus difficilement à un projet régional que local. Il y a une peur de la fuite de la monnaie d'un territoire vers l'autre. Les premiers témoignages et retours d'expérience montrent que les citoyens sont ouverts à adhérer à un projet au delà du pays d'Arles favorisant le partage et la coopération, La Roue est en circulation depuis 2012, il n'y a pas eu de fuite constatée, les premiers ressentis sont que la monnaie régionale permet de dynamiser l'économie locale et également renforcer des liens entre les territoires.

Quid du Provensol? Projet bloqué pour manque d'adhérents, et pas repris parce que c'est une MLC régionale et qu'elle entrerait en concurrence avec la Roue.

Cartographier les initiatives citoyennes locales[modifier | modifier le wikicode]

Idée déjà discutée dans les précédentes rencontres de #NuitDebout : recenser les initiatives qui touchent la vie quotidienne, les envies et les dynamiques qui existent à l'échelle du territoire (par ex. garage solidaire)

  • Pourquoi faire?

- Permettre aux différents réseaux du territoire de converger, de se(re)connaître - Ne pas refaire ou redynamiser des choses qui existent, sont en cours ou ont été faites. - De se servir de l'expérience bonne ou mauvaise d'une action passée - D'imaginer des choses ensemble en mutualisant les moyens (ex : réseau Arles contemporain avec le réseau alimentation ou tourisme participatif...) - De partager les expériences du territoire avec d'autres territoires, d'essaimer

  • Comment recenser ses initiatives?

Via une grande carte tangible lors du prochain rassemblement #NuitDebout, pour créer de la participation, du bien commun en direct Via un questionnaire auprès des porteurs pour constituer un base de données dont les éditions seraient multiples. Valoriser, appeler à participer à la carte par le biais du Gai savoir cet été, au cours d'évènements (par ex. Conviviença...

  • Développer et animer une cartographie numérique interactive

Florine propose de se réapproprier un outil déjà existant, une cartographie numérique en ligne, http://territoire-collectif.com/ Orchestrée par l'association la Plateforme à Marseille avec un groupe d'acteurs locaux, elle montre la montée en puissance des initiatives citoyennes et permet de partager les différents projets afin qu'ils puissent aussi s'essaimer. La plateforme organise chaque année la quinzaine des initiatives pendant le mois de l'ESS et depuis l'année 2015 le festival "Marseille en communs".

La cartographie interactive répertorie les actions par thématique (alimentation, habitat, éducation, jardins partagés, etc) sous forme de fiche et de médias. Ces actions passées, en cours ou à venir, sont souvent portées par plusieurs acteurs. Il ne s'agit donc pas ici de valoriser chaque structure mais bien une action qui fait convergence.

L'outil s'est développé à Marseille mais peut totalement être réapproprié par les acteurs d'Arles ! C'est un outil libre ! Pas besoin de tout réinventer !

Florine a déjà proposé l'idée de cartographier les initiatives citoyennes au RESSPA (réseau des acteurs de l'économie sociale et solidaire du Pays d'Arles), mais il n'est visiblement pas prêt à porter et à animer cette dynamique à l'heure actuelle. L'idée a aussi été proposée au comité d'organisation du festival Conviviença. Pas plus de motivation pour l'instant.

  • Freins

- Beaucoup de réfractaires aux outils numériques - Besoin d'un comité animateur de la plateforme

  • Atouts

- L'outil numérique permet de partager plus largement via internet, les réseaux sociaux... - Valorisation avec des médias, des photos - Une base de données bien réfléchies pourra donner forme à d'autres éditions (guide par ex?)

La commission propose d'échanger avec une liste de diffusion des mails des présents et de partager un pad pour avancer sur la cartographie entre les rassemblements.