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Villes/Avignon/CR 59 mars

De NuitDebout
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Retour sur la manifestation de la matinée. Quelqu’un rapporte une manifestation « traîne-savate » d’environ 3000 personnes sur Avignon. Le cortège est parti de la préfecture pour rejoindre le pont Saint-Benezet. Tout le monde convient qu’il faudrait dynamiser les manifestations, notamment en les préparant mieux, avec des slogans.

Nous sommes environ 170 villes à nous réunir pour Nuit Debout en France. Ce mouvement de contestation face à une politique de caste et une minorité financière oppressante rejoint un ras-le-bol international, dont on retrouve les échos sur tous les continents.

Le syndicat de la FIDL rapporte avoir mené une action à Bollène avec des lycéens, qui ont été environ 100 à manifester dans la matinée. Les participants de l’AG expriment leurs souhaits de faire converger les manifestants à Avignon pour garder plus de poids plutôt que de se disperser.

La volonté est rappelée que beaucoup de citoyens ne sont toujours pas assez au courant des implications de la loi travail et des autres problèmes contre lesquelles se mobilise la Nuit Debout. On appelle chacun à parler un maximum autour de lui de ces enjeux.

Quelqu’un propose de lutter pour la réouverture du jardin Urbain V, le verger qui mène vers le cinéma Utopia, afin de créer un espace de vie, peut-être un espace citoyen, plutôt que laisser une jachère impraticable.

Aujourd’hui, l’université était fermée. Son administration, craignant un blocage a pris cette mesure la veille au soir, donnant au passage une image négative des mouvements sociaux. Le 21 avril, elle avait déjà été fermée plus tôt après que des étudiants aient décidé d’occuper un amphi pour y dormir en protestation contre la loi travail.

L’Odéon à Paris a également décidé de fermer ses portes en craignant les mouvements sociaux.

A l’Université d’Avignon, le mouvement peine à prendre de l’ampleur, notamment du fait du clivage violent entre la fédération associative en place (Inter’asso Avignon, pilotée par la FAGE) et les étudiants en lutte contre la loi travail. Le mouvement peine à prendre de l’ampleur dans l’université, peut-être du fait de ces affrontements.

La Nuit Debout doit se politiser et politiser les citoyens, pour offrir à ces derniers une nouvelle alternative populaire en politique.

On rapporte un « vieillissement » des actions menées. On manque d’innovation et de vigueur. La convergence des collectifs, des causes et des actions doit se poursuivre pour ajouter du poids au mouvement contestataire, gagner en pertinence et en capacité d’action.

La Commission Afrique rappelle qu’il existe une présence tentaculaire de la finance française en Afrique, en miroir à celle en France. Elle demande que les manifestations prennent des mots d’ordre en rapport avec cette présence néfaste, afin de scander pour accuser et informer. Elle appelle également à rejoindre la commission.

La Commission Utopie appelle chacun à aller écrire ses idées dans les cahiers de doléance pour qu’elle puisse en tirer les idées et un manifeste. Elle appelle également à la participation de volontaires.

Il est rappelé la présence de deux caisses à l’accueil de la Nuit Debout, l’une pour financer les tracts, l’autre en soutien aux salariés en danger de l’entreprise XPO Logistics, menacés de licenciement en dépit des promesses lors du rachat de l’entreprise.

Deux AG auront lieu chaque semaine, le mercredi et le samedi place du petit palais

La CIP rappelle qu’il faut rester vigilant sur la nouvelle convention sur les intermittents. La prochaine AG du Collectif des Intermittents Précaires aura lieu le 9 mai à la Scène Nationale de Cavaillon. Tous sont conviés à venir participer. Elle rappelle que la convention du régime des intermittents n’a pas besoin d’amendement et que ces réformes mettent en péril le régime de nombreux travailleurs.

Il est rappelé qu’Antoine Deltour, lanceur d’alerte du LuxLeaks est actuellement jugé au Luxembourg. Du soutien est demandé pour soutenir sa cause.

Il y a un appel à la convergence. Il y a eu une conférence de Frédéric Lordon et François Ruffin à Paris appelant de leurs vœux cette union entre les mouvements. Nuit Debout Marseille propose une convergence vers une Nuit Debout PACA. Ce programme durerait trois jours, du 28 avril au 1 mai. La question est posée de savoir s’il faut les rejoindre à partir du 1er mai pour manifester et bloquer dans la ville de Marseille.

Ceux qui ne pourront pas y aller organiseront une Nuit Debout à Avignon, afin que chacun puisse continuer à s’investir. Un maximum devrait aller à Marseille mais il ne faut pas laisser tomber Avignon pour autant. Le but est de gagner en structuration.

Donner du corps à nos idées, c’est se regrouper en convergeant et aller en commission pour amener chaque idée au bout.

On appelle à quitter sa banque pour rejoindre la NEF, coopérative financière éthique, afin de retirer du pouvoir aux banques et soutenir des projets positifs sans bouger de chez soi. Il faut mener des actions pédagogiques sans violence.

Le vote pour rejoindre Nuit Debout Marseille est adopté. Une feuille de covoiturage est mise en place. Possibilité de demander à être hébergé.

On propose de prendre contact avec les syndicalistes d’Auchan le Pontet pour réfléchir à un soutien. (voir photo de la pancarte de 1m50 à l’entrée du magasin). Si l’idée est soutenue, il faut trouver des volontaires.

L’université d’Avignon est accusée d’un manque d’engagement dans son personnel enseignant notamment. Les profs manifestent moins et s’engagent moins qu’à une époque.

Les étudiants mobilisés tiennent à rappeler qu’ils sont certes peu mais très actifs, tenant des permanences dans la fac, organisant de nombreuses AG, tractant beaucoup pour informer. Même chose pour les enseignants. Les étudiants présents appellent un blocus de leurs vœux pour encourager une prise de conscience des étudiants.

Un souhait est lancé d’une grève reconductible nationale de 4 jours lancée par des syndicats pour faire plier le gouvernement. L’appel avait déjà été lancé mais non suivi. On accuse une société devenue trop individualiste. Il est rappelé que Nuit Debout doit rester optimiste.

Il faut donner ensemble notre énergie pour le bonheur.

La compagnie La Marmite, de l’usine SPR interprète ensuite un extrait d’une pièce qu’elle a écrite sur le travail et la richesse. Nuit Debout Résiste en fête continue jusque tard dans la nuit avec la participation fort appréciée de la fanfare Haut les mains, des projections (Conférence gesticulée de F. Lepage et « 1336 mais toujours debout« ) ainsi que le premier service de la Cuisine Debout.