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Villes/Blois/Emploi/salaire/CR/28 avril 2016

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Commission Emploi/salaire[modifier | modifier le wikicode]

28 avril 2016

Informations[modifier | modifier le wikicode]

Introduction

Le premier rassemblement autour de la question du salaire et de l’emploi, a eu lieu le 59 mars (28 avril) 2016, il a rassemblé 9 personnes au parcours individuel divers, l’échange a débuté par un tour de présentation à la fois de prénom et des activités de chacun : Alexandre Lycéen en Terminale S/Lola Polyvalente/Adrien Etudiant à Lyon en prépa littéraire/Alexis Etudiant en sociologie/Romain Fonctionnaire/Olivier Salarié dans le journalisme/Alizée Formée à l’étude de la biologie marine/Louis Sans emploi, adhérent et militant aux jeunesses communistes/Enzo Lycéen 1ereSTI2D/Hugo Etudiant INSA Rôles d’organisation : Scribes : Lola et Alizée Rédaction du compte rendu : Hugo

Mise en place du cadre

Le début de l’échange porte sur la définition du salaire en tant que tel, et son importance dans nos vies. Il en ressort les éléments suivants -Le salaire est ce qui reconnaît une activité -Vivre implique un coût, de par nos besoins essentiels - Pour produire un travail il faut avoir les moyens de vivre De ce premier échange, se pose la question du droit d’avoir les moyens de vivre pour exercer une activité. Ce droit semble légitime de prime abord, mais assez vite au fil de la conversation, le groupe arrive au a l’idée que, la société dans laquelle nous évoluons, suit la logique inverse, c’est-à-dire, que l’on obtient les moyens de vivre par le travail que l’on produit. Considérant la rentabilité comme principal indicateur, indifféremment de l’intérêt des individus pour ce qui est produit. Il ressort aussi que l’un des problèmes est que cette « rentabilité », est la nécessité d’un tiers pour reconnaitre le travail produit.

Mise en évidence des pistes de réflexions

Il émerge alors l’idée d’un salaire à vie, qui reconnaîtrait le fait que chacun produit des richesses indépendamment du statut d’employé. En découle le besoin de redéfinir les notions qui cadrent notre rapport aux activités productives et des questions liées à ces notions : -Le travail doit être redéfinis comme « ce qui produit de la richesse » et non comme « ce qui produit du profit » -Le salaire correspond à la reconnaissance d’une production de richesse -Le revenu est associé à ce qui permet de subvenir à ses besoins. -Pourquoi aujourd’hui une même activité n’est pas rémunérée de la même façon (exemple du travail domestique) -Comment mettre en place ce salaire universel ? -Le salaire à vie nécessite l’introduction d’un « barème » reconnaissant les différentes manières de contribuer au bien commun -Doit-on payer les personnes, ou l’emploi ? ->selon les qualifications de la personne ? ->selon les qualifications requises pour exercer une activité ? - Le notion de rentabilité doit-elle être intégrée au salaire ? -Comment régler le problème du travail ingrat ? -qui le réalise ? -comment les valoriser et comment les valorisent-on par rapport à d’autres domaines ?

Synthèse des possibles solutions

A ce moment de la conversation la question du progrès technique est abordée tel qu’il devrait permettre l’émancipation des besoins primaires (Nourriture principalement). De plus l’un des intervenants ajoute qu’il est important de voir ce que nous avons déjà obtenus dans le sens du salaire universel dans la société actuelle en mettant en avant par exemple le statut des fonctionnaires (qui sont au final payés pour leurs grades, en y ajoutant qu’il n’y a pas de chômage dans la fonction publique, ce qui correspond en fait à un salariat a vie) et de retraités. De ce constat, ce pose la question suivante : peut-on dans cette logique étendre le statut des fonctionnaires ? Le principal frein à cette transformation est alors rapidement évoqué, « nous ne possédons pas nos moyens de productions ». Le groupe pose alors, la nécessité d’établir une copropriété des moyens de productions, éventuellement par une étatisation de ses moyens de production. Et peut-être même le besoin de sortir du capitalisme. Tout en permettant les financements de ses opérations en ponctionnant sur la part du PIB correspondant aux dividendes versées aux actionnaires. Le groupe conclu alors sur la nécessité qu’ont les usagers d’un moyen de production, de maitriser les investissements de cette coopérative en se rendant indépendants de la propriété des investisseurs extérieurs. (Un membre du groupe cite alors Louise Michel « Ce n’est pas une miette de pain qu’il faut aux travailleurs, c’est la moisson du monde entier », pour mettre en avant le caractère de dépendance des travailleurs face la bienveillance des actionnaires).

Autres axes de réflexions

Comment diffuser au plus grand nombre cette réflexion sur le salaire, les médias de masses étant détenus par un nombre limité d’individus, ce qui limite à la fois l’indépendance de l’information et la pluralité des diffusions via ces médias. Comment valoriser l’activité associative ? Cette dernière doit-elle être considérée comme des coopératives à même titre que les entreprises ?