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Villes/Bordeaux/Assemblée/CR/28 avril 2016

De NuitDebout
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Compte-rendu Assemblée du 59 mars/28 avril

Retour des commissions

-Commission Qu'est-ce qu'on fait debout ? : Organiser pour l'Assemblée de samedi un débat sur la finalité du mouvement Samedi à 14h30 les gens sont invités à parler du débat qu'il y a eu en interne dans la commission et pour préparer le débat de samedi.

-Commission Science Debout : Essaye de porter une aide à la réflexion sur des points techniques sur l'économie,la science politique, les sciences humaines et sociales,... Son but est de pouvoir répondre aux questions sur Nuit Debout, de prendre les idées de tout le monde. Elle se pose la question de : si jamais plus de société comment tout reconstruire ? Elle voudrait que le peuple est plus de pouvoir de décision, que les lois soient votés par le peuple. Ils répondent à des questions sur la page wiki. Propose que les gens se documentent et qu'à la prochaine Assemblée qu'il y ait un débat en procédant avec des groupes et que chaque référent viendrait dire ce qui a été réfléchi par le groupe. Puis faire un vote sur ce que Nuit Debout revendique comme souhait de société.

-Commission numérique : Développe des outils informatiques A 16h samedi : formation sur le wiki de nuit debout Peut répondre aux questions poser par la mailing list (adresse sur la page wiki)

-Commission art debout : Réaliser des affiches pour les distribuer Ils ont besoin de monde, tout le monde est le bienvenue Aller voir ce qu'elle fait sur la page wiki. Travaille sur une gazette de la Nuit Debout L'atelier pancarte se refera. Elle a besoin de carton, de scotch,... 1 question de l'assemblée : Qu'est ce qu'un wiki ? Réponse : Un wikipédia de Nuit Debout

Débat thématique sur la manifestation ayant eu lieu l'après-midi

-On a décidé d'aller bloquer la gare pour soutenir les cheminots de ce fait ceux en tête de cortège n'ont pas suivi le parcours prévu. Dès le début de la manif, il y a eu une « bagarre » entre les lycéens et la CGT. La CGT voulait être avec à la tête du cortège, a laissé le cortège partir créant une division de la manif. Quand ils ont décidé de ne pas suivre le parcours, les flics ont tout bloqué vers le conservatoire à TOTAL. Les flics ont paniqué et ont commencé à utiliser des lacrymogènes et des grenades dispersement qui ont blessé des cuisses et des mollets de manifestants. Un manifestant s'est reçu un coup de tonfa, il a été blessé à la tête et a dû avoir des points de sutures. Ils ont donné des coup de matraques télescopique à tout le monde. Des gens de la CGT et des syndicats les ont rejoint à la gare.

-Graviela membre de la FSU : J'ai constaté dès le début du mouvement des difficultés de discussions. La manif a regroupé de nombreux syndicats qui avaient convenu de faire un parcours : de la place de la République jusqu'à cette même place pour être avec Nuit Debout, pour donner des perspectives au mouvement. Les lycéens et d'autres ne les ont pas mis au courant de ce qu'ils voulaient faire et la majorité des syndiqués voulaient aller à Nuit Debout. On doit se décider de ce qu'on va faire avant la manifestation et non pas comme ça. Aujourd'hui, l'important c'est qu'il faut un dialogue, il faut parler avant l'action. On peut discuter d'action intersyndical. En France, il y a des manifestations qui se sont mal passées, où il y a eu de la violence. La force qu'on a est la collectivité, d'être ensemble. Ne pas faire d'actions à la rache. Ils veulent nous avoir à l'usure, nous épuiser. Il va y avoir d'autres manif, d'autres grèves intersyndicales. Il faut libéraliser le marché du travail, faire une campagne idéologique pour bloquer la loi.Il y a une connivence de l’État et des représentants des patrons, ils veulent nous écraser, nos droits sociaux sont en danger. Le 1er mai, il y a la manifestation des travailleurs et le 3 mai la loi passe à l'Assemblée donc il faut faire quelque chose. Mais avant tout il faut qu'on reste ensemble.

-Un ancien directeur syndicale : C'était au départ une manif comme les autres, il a déjà fait ce parcours 10-15 fois. Les lycéens et les autres ont fait une action vivante, c'est bien que Bordeaux ait bougé. Ailleurs dès qu'ils sortent des règles du jeux (par exemple par la violence) il y a un rapport de force qui se crée. Lorsqu'on bloquait les autoroutes avec les agriculteurs, les flics sont venus leur parlé et ça c'était bien. Nuit Debout est fait pour retrouver un nouveau système, il faut une révolution démocratique, c'est le rêve de la nation Française depuis la Révolution de 1789 qui a apporté un souffle. Il faut construire une nouvelle Révolution, un nouveau sens de la liberté et vive la diversité.

-J'étais avec un utiliteur pour s'organiser avec ceux du squat sauf qu'il a été bloqué par la CGT, il devait être derrière la CGT. Les gens sont enfermés dans leurs étiquettes syndicales et oublie le fait que l'on soit tous ensemble. La question du micro volant me tient à cœur. Il faut assumer nos idées, ce que l'on sent être bien.

-Je suis d'accord pour faire une action avec la commission action. Les personnes des syndicats ont raison de ne pas vouloir qu'il y ait une partie qui parte car des gens ont déposé leurs noms à la préfecture et sont donc responsable. Il fallait revenir à Place de la République, puis partir avec plus de monde faire une action. Ce n'était pas correcte de le faire dans une manifestation syndicale. A Paris, la commission décide d'une action mais clandestinement et la veille en Assemblée, ils proposent l'action en Assemblée, la font voter, et il faut tout dire à l'Assemblée même si c'est dangereux pour avoir du monde qui soit motivé pour faire l'action. Il faut être responsable de ce que l'on fait. Il faudrait donner notre confiance à la commission action et faire venir du monde. C'était opportuniste de faire ça pendant une manifestation syndicale.

-Il y a des syndicats qui n'ont pas d'étiquettes. Il ne faut pas porter la faute sur les lycéens et sur les syndicales. Pendant l'action, il y avait de tout.

-Je suis triste aujourd'hui car on a tellement travaillé, le discours que l'on porte est pacifiste. C'était la journée de l'unité. La commission action se décline en 2 groupes, il y a un soucis de communication sur le fond et sur la forme. Mon fils a reçu des coups de matraque et de la lacrymogène, je ne savais pas où il était. La commission action a entraîné des gens qui n'étaient pas au courant, je suis en colère contre eux car c'était la journée de l'unité. Elle est où l'unité ? Pourquoi on est pas au courant ?

-C'était bien partit quand on a commencé Nuit Debout mais plus on assiste à Nuit Debout, plus il dégrossit, là il stagne alors que l'on est dans une grande ville. Aujourd'hui c'était révélateur, un groupe a organisé une action et la question l'on se pose c'est : où on met nos forces ? A quoi elles servent ? On est pas nombreux, il faut remettre les choses en place. Les étudiants n'étaient pas là, ils étaient en examen, il faut être réaliste sur qui est là et il faut se poser la question : Est ce que les gens autour de nous (pas de Nuit Debout) représente la société ?

-Un lycéen : Je vais mettre les choses au clair sur l'action. On est partit à la gare et c'était prévu depuis 1 semaine, c'était prévu de ne pas en parler. Il y a eu une tension avec les syndicats. Les syndicats ont décidé de faire une séparation. On ne comptait pas être aussi nombreux. Si les syndicats ne suivaient pas, c'est normal. De nombreuses personnes ont suivi et c'est bien. On n'a pas réussi notre objectif. Notre 2ème objectif était de faire péter avec les flics pour que l'on en parle dans les médias. On ne change pas la loi en étant dans la loi.

-Nuit Debout est une très bonne idée. Il faut garder des gens qui agissent et d'autres qui éduquent. Il faut faire bouger les choses à Bordeaux, s'occuper de quelque chose de plus fort. Il faut que la commission action envoi des actions et que les autres rassemblent. Là on est à peu près unis. Il ne faut pas blâmer ceux qui ne veulent pas agir. Il faut montrer qu'on fait quelque chose, donner un sens à ce que l'on fait. Il faut se donner des actions. Par l'action et par les idées il faut faire bouger les choses.Cette après-midi c'était un échec de se replier, il fallait y retourner. Il faut quelque chose qui bouge et il faut quelque chose qui instruise.

-Le crieur :

                  - Vous n'empêcherez pas l'action. 
                  - Ce n'est pas la journée de l'unité mais de divorce ;
                  - Une citation
                  - Ça y est ça recommence les vieux contre les jeunes, à quand l'intergénérationnel.
                  - En tant que lycéen, les manifestations à 10h30 ça fait lever les blocus trop tôt. 
                  

-Benji : Il n'y a pas de question de violence avec les flics mais de rapport de force. Je suis vraiment surpris que Bordeaux se réveille. Si les forces de l'ordre se mettent entre nous, il faut bien que les gens se défendent. Les envies vont plus loin que la loi Travail. Les syndicats s'en foutent de l'après loi Travail car ils croient au travail. Je crois en une autre société. C'est une belle initiative d'être aller à la guerre.

-Une syndicaliste de FSU : Après la loi Travail il y a quelque chose. C'était une journée intersyndicale, à l'issue de cette manif il devait y avoir une Assemblée avec des travailleurs en lutte, c'est dommage que la manifestation a été scindé en 2, l'intérêt c'était de pouvoir parlé. On était nombreux, il y aurait eu une grande Assemblée. L'affrontement avec la police pour en parler dans les médias n'est pas bien, les médias veulent nous récupérer. Il y a des lycéens qui n'étaient pas au courant. Il fallait y aller tous ensemble, y aller collectivement. Il faudra faire mieux le 1er mai. Il faut qu'on s'informe pour se protéger et qu'il y ait pleins d'autres initiatives.

Fin par les intervenants du débat thématique et début de la prise de parole libre

-Par la force, on arrivera jamais a détruire le système. Il faut construire à côté. Je ne vois pas la finalité des affrontements, pas beaucoup de gens réfléchissent à des actions. Il faut rencontrer les gens, leur parler. Des gens n'ont pas l'opportunité de s'informer, il faut aller dans des zones un peu délaissées. Nuit Dbout est là pour se responsabiliser les uns les autres et arrêter de déléguer pour construire le monde de demain.

-Un chômeur : Je comprend l'envie de sortir des codes. Depuis 11 ans, c'est le même parcours. Il faut qu'on soit le plus nombreux à venir débattre car cela créera un rapport de force. Pour la plupart des gens Nuit Debout c'est les casseurs. Les affrontements pour faire parler de nous ce n'est donc pas une bonne publicité. Tant que l'on est pas plus nombreux, le rapport de force est perdu.

-J'ai une initiative à proposer : redescendre dans les quartiers, dans nos quartiers et faire des Nuits Debout, des Nuits Debout festifs pour qu'on se parle dans nos quartiers. Nuit Debout peut concentrer de l'énergie.

-Je fais partie de Chantier espoir gironde dans le quartier Grand Parc. On va dans les quartiers. Il faut que la politique reprenne sa place sur les places publiques. On va voir voir les gens pour leur demander ce qu'ils pensent et on poste ce qu'ils ont dit sur notre site chantier d'espoir 33. Cela change le rapport avec les gens de leur demander ce qu'ils pensent. C'est une démarche que l'on compte poursuivre avec les Nuits Debout. Il faut convoquer tout ça pour changer la politique.

-Une Commission Nuit Debout partout existe pour aller parler aux gens. Le but est d'aller aux rencontres des gens dans des situations précaires extrêmes. Une idée : aller parler aux étudiants, leur donner un temps de parole. Le but est d'être une somme d'individus.

-Ce serait bien si il y a des gens qui viennent avec leurs instruments. Il faut prendre des contacts, des idées pour organiser des animations.

-On a tous le même but donc on es tous unis. Pour les prochaines manifestations, il faut prévoir une action pour que tout le monde soit au courant. Le traité euratlantique me débecte, ça fait chier que Bordeaux crée de la misère et l'envoie sur la périphérie, envoyer ceux qui n'ont pas les moyens plus loin.

-C'est normal que des gens veulent continuer avec le plan normal pour la manif, mais il faut comprendre qu'il y ait des gens qui ont envie de faire des choses. Les personnes partent en manif sauvage, il y a pas de violence donc ça casse pas l'unité. Il ne faut pas penser qu'ils nous ont trahi, il y a pleins de choix. Je viens d'Espagne, j'ai vécu les Indignés, j'ai entendu les commentaires sur le fait que c'est de voir le bout de l'objectif. En Espagne, ils se sont rendus compte que le but final était de se rassembler, de rebouster luttes. Les Indignés, après 1 mois n'avaient rien à proposer mais au 2 ans après les commissions ont crée un réseau, des grosses grèves. Il ne faut pas désespérer, le fruit on va le voir.

-La commission Assemblée est un commission tournante autonome, il y a besoin que gens viennent. Il y a aussi un appel de la commission logement et lundi à 18h il y a une réunion.

-Le crieur :

                  -Pourquoi ne pas aller dans les zones industrialisées
                  -A quand une manif sans drapeau ? 
                  -Les syndicats font chier
                  -Il faudrait prendre la place des Quinconces.
                  -Rien ne nous empêche de créer une société.