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Villes/Briançon/AG du 25 mai

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NUIT DEBOUT 86 MARS[modifier | modifier le wikicode]

Mercredi 25 mai 2016

L’AG a commencé à 4, et s’est terminée à 6. La réforme de la loi du travail ne mobilise pas les hauts Alpins. Ah ?
L’article 2 qui cristallise le rapport de force entre grévistes et le gouvernement n’a pas été évoqué. Quelqu’un informe qu’une cagnotte a été mise en place pour soutenir les grévistes. Mais l’info s’arrête là.


L’échange se développe à partir des expériences vécues.

- Les citoyens sont admis lors de certaines séances de conseils municipaux : A Névache, lorsque des investisseurs du Qatar voulaient acheter un fort pour construire un haras des citoyens ont mis un grain de sable dans le dossier. Ah ?

- Le Conseil du développement est une antenne citoyenne piloté par le Pole d’Equilibre Territorial et Rural du Briançonnais, des Ecrins, du Guillestrois et du Queyras. Quelle est la contribution du CODEV au projet de territoire ? Une réunion de travail avec la chargée de mission du PETR est prévue Lundi 30 mai à 14h30 à la MJC de Briançon.

- (…) S’informer à la source pour comprendre, connaître et agir c’est possible !


L’échange se développe dans l’herbe fraichement tondue, avec quelques olives noires, des noix de cajou, du jus de fruit et de la bière. Quelques passants s’informent :

« ah oui, la conférence sur la monnaie locale samedi 28 mai à 19 heures au Casino, j’ai le programme à la maison ». Ah ?

L’échange se développe à partir d’un dessin paru dans la presse. On y voit d’un côté un gros bloc de manifestants, une foule qui se prolonge à l’horizon et de l’autre une meute de journalistes qui tournent le dos à cette marée humaine grondante et sont en reportage sur un casseur qui explose une voiture avec une barre à mine.

Une performance proposée à Briançon : «  Casseur des montagnes, rassemblez-vous place chanoine Motte pour une Nuit Debout percutante, déglinguée, déboulonnant€ ! »

De la parole à l’acte ; Cela consisterait à défoncer à la masse une voiture préalablement destinée à la casse. Un rite pour exprimer collectivement la violence non plus subie mais libérée.

Une participante a dit « ça tombe bien, j’ai une voiture épave dont je vais me séparer mais je ne suis pas trop pour un acte violent »… « La voiture pourrait être recouverte de terre, avec des pilonnes THT plantés pour… »…« La voiture épave pourrait être customisée en serre mobile place chanoine Motte, telle une pépinière roulante pour mettre en route les jardins participatifs »…

L’insurrection poétique peut-elle être une arme de construction massive ?

à suivre !