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Villes/Caen/Féminismes/CR/15 juin

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Quelles actions mener contre la communication sexiste de Bagelstein ?[modifier | modifier le wikicode]

  • Propositions :
    • « Attention zone sexiste » : faire un cordon sanitaire autour de l’enseigne, venir avec des tenues anti-contamination, etc.
    • Manif médiévale : vous tenez des propos moyenâgeux ? On vous prend au mot.
    • Remise de prix : « Et la palme de la com’ la plus sexiste est attribuée à… » (tenues habillées, tapis rouge)
    • Distribution de flyers indiquant les alternatives : « Vous voulez des bagels non-sexistes ? On vous montre où en trouver, juste à côté ! ».

La proposition des flyers retient particulièrement l’attention des participant.e.s, notamment parce qu’elle touche Bagelstein directement au porte-monnaie.

Qu’écrire sur ce flyer ?[modifier | modifier le wikicode]

  • Imaginer un questionnaire/quizz ludique (en plus des alternatives), pour toucher les ados (« tu as une majorité de A : va voir ailleurs : tu as une majorité de B : tu es dans la bon quartier ! ».
  • Dans les alternatives, ne pas se contenter des bagels aux alentours, mais axer aussi sur les fast-foods bio.
  • Marc se charge de vérifier si la publicité comparative est légale. Il faudra faire attention à ne pas comparer les produits, mais bien la communication des différentes enseignes.

Comment se prémunir des possibles désagréments (altercations avec le gérant, etc.) ?[modifier | modifier le wikicode]

  • Venir en nombre : Dominique propose au Planning Familial de se joindre à nous, Noémie contacte d’autres collectifs féministes. On peut en parler à la KIC et à l’AG Interluttes samedi.
  • Rameuter la presse, pour éviter les débordements.
  • Filmer l’action, pour avoir des preuves qu’il n’y a pas de provocation de notre part.
  • Bien se souvenir qu’on n’est pas là pour attaquer les personnes qui s’occupent du restaurant, mais bien la communication.
  • Appeler la police !

On note qu’il faudra aussi faire des banderoles, et veiller à la visibilité (notamment médiatique) de l’action (donc rester devant Bagelstein, pour avoir de belles images).

Proposition : organiser cette action en non-mixité.[modifier | modifier le wikicode]

  • POUR
    • Les groupes non-mixtes permettent aux femmes de prendre la parole, qui sinon est noyée sous la parole masculine. On le voit dans les milieux militants : quand les femmes veulent parler d’un sujet spécifiquement féminin (ex : la place des femmes au travail), les militants ont tendance à généraliser et donc à perdre les spécificités féminines (ex : ils vont parler d’aliénation au travail en général).
    • Pour les hommes présents, c’est une preuve de confiance envers les femmes : ils montrent ainsi qu’ils les considèrent tout aussi aptes qu’eux à organiser une action.
  • CONTRE
    • La non-mixité est importante quand on parle de sujets qui touchent à l’intime. Ici, on est dans le symbolique, et on a intérêt à montrer qu’on est tou.te.s choqué.e.s, hommes comme femmes.
    • On peut avoir des discussions mixtes et des discussions non-mixtes : on peut expérimenter dimanche 26, et proposer aux hommes de déconstruire entre hommes les méfaits du patriarcat sur eux (injonctions à la virilité, par exemple).
    • La mixité doit être défendue, notamment en ce moment où religieux et essentialistes veulent nous faire croire que nous sommes différents : apprendre à militer ensemble fait partie des apprentissages militants.

Il est décidé que seules les femmes présentes votent sur ce point.
Proposition rejetée (2 pour, 6 contre, 1 abstention).

Organisation du dimanche 20 juin[modifier | modifier le wikicode]

  • Il faut écrire un flyer où l’on explique le vocabulaire : sexisme, misogynie, cis/trans, etc.
  • Faut-il parler des discriminations envers les hommes ?
  • POUR :
    • Evoquer les conséquences du patriarcat sur les hommes cis, leur faire déconstruire la parole patriarcale, leur montrer qu’ils sont victimes d’un certain virilisme a toute sa place dans une perspective féministe.
    • Les pères sont victimes d’injustice, notamment en matière juridique.
  • CONTRE :
    • Les hommes peuvent monter une commission sur le sujet. La commission féminisme est là pour parler des femmes : donner de la place aux hommes, c’est encore s’excuser d’exister.
    • Sur les injustices juridiques : les pères n’obtiennent pas la garde parce qu’ils ne la demandent pas. Certains ne s’intéressent aux enfants qu’au moment du divorce, et nombreux sont ceux qui ne payent pas les pensions alimentaires.

PROCHAINE REUNION : LUNDI 20 JUIN A 18H.