Villes/Caen/Féminismes/CR/26 juin mixte

Dimanche féminisme du 26 juin, Table ronde mixte

Parité et discrimination positive

• La parité n’est pas que les femmes représentent les femmes et les hommes les hommes. Mais qu’il y ait plus d’ouverture pour que les femmes soient élues (listes électorales).
• On remarque que les partis vont plus chercher les femmes et les militantes.
• Le fait de voir des modèles, ça aide les femmes.
• Un autre problème est qu’il n’y a pas forcément de place pour les autres personnes (ex : transgenre).
• Remise en question de la répartition entre l’homme et la femme, que ce soit dans le milieu du travail ou dans la vie privée.
• La parité est un moyen, pas une finalité. Y a-t-il d’autres moyens ?
• Toutes les femmes ne sont pas les mieux placées pour représenter les femmes.
• Mais il faut prendre en compte que les femmes ont une vision du monde différente que celles les hommes (pouvoir).
• La femme doit avoir sa place (en politique). Il y a en a tellement peu, que l’on peut très vite les noté alors que les hommes sont trop nombreux que cela prendrait plus de temps.
• Quand on voit la ministre de la santé, on peut dire pourquoi l’accès à l’avortement est toujours aussi compliqué.
• C’est bien que les femmes prennent la parole pendant ce débat car en général, on entend plus d’hommes.
• L’objectif est que l’on se passe de la parité et que l’on n’ait plus besoin d’y penser, arrêter les clichés, futiles… Et que ce soit normal !
• Au lycée, il y a généralement moins de filles élues. Dans les sections L et ES, il y a beaucoup de filles mais peu dans les autres sections.
• En S, il y a beaucoup d’hommes, un genre de tri se crée.
• En UFR Informatique, il y a très peu de femmes, un professeur a essayé de faire prendre conscience à ses collègues que ce n’était pas normal. Mais cela reste encore difficile : « si elles ne sont pas là, c’est qu’elles ne le veulent pas ».
• Le sujet du ménage a été abordé : « l’homme « aide » la femme. ».
• Le sujet du rapport de séduction a été très peu abordé.
• Il y a un problème aussi dans le virilisme entre hommes, qu’il faut détruire. Exemple : tu es un homme et tu prends des cours de danse donc tu es gay.
• Il faut que la mentalité masculine change, ce qui aidera pour l’image, que ce soit celle de la femme, celle de l’homme change aussi.
• C’est difficile de prendre conscience des mots, qui deviennent des insultes puis des habitudes de langage. Exemple : con, putain, PD …
• Il faut remarquer que dès l’enfance, on cible un jouet garçon et un jouet fille. La société y joue, tout comme les tests scientifiques.
• Question posée par une femme pour les autres femmes : Vous considérez vous comme féministe ? Pourquoi ?
  • Ce n’est pas facile car très vite on est stigmatisé de « mal baisée, moche… »
  • En tant que femme travaillant dans le milieu populaire, j’ai dû vite prendre une place féministe ou pas mais je me défends contre les propos sexistes et de me faire « insulter » de féministe me flatte désormais.
  • Dans mon expérience personnelle, être un homme est plus facile pour le combat féministe car les hommes sont plus entendus que les femmes. Et à partir du moment que l’on nait d’une femme, on se doit de respecter les droits des femmes.
• Il faut arrêter de mettre une étiquette ou donner un rôle à la femme.
• Il faut chercher comment déconstruire toutes ces phrases, attitudes et éducations pour encore moins faire la différence entre hommes et femmes.
• Il est très important d’aller s’informer sur le projet crocodile, sur le sujet du harcèlement, de la violence…