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Villes/Lille/CR/AG du 149 mars - 27 juillet 2016

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Assemblée Générale du vendredi 149 mars - 27 juillet 2016

Aujourd'hui, c'est l'AG du 149.3 !

Construction de l'ordre du jour[modifier | modifier le wikicode]

Il est proposé de traiter, après le temps de parole libre d'un sujet hors actualité. Les trois sujets proposés au vote sont

  • La conscience de classe (14 voix)
  • La lutte féministe (3 voix)
  • Nos revendications à porter, une fois la loi Travail abrogée (3 voix)

Tour de parole libre[modifier | modifier le wikicode]

  • Création d'un groupe facebook "nous ne sommes pas des bêtes à voter" par une camarade de Lille pour se battre contre les élections présidentielles dans le cadre de nuit debout. Une commission et un débat sur le sujet sont proposé-e-s. Parmi les questions à y discuter : "Faisons nous un vote blanc qui reste une participation et donc une reconnaissance du système établi ou un boycotte du système par l'abstention ?"
  • Le renouveau réactionnaire menace les droits conquis par les homosexuel-le-s. Proposition de création d'une commission et d'organisation de débats

Discussion sur la conscience de classe[modifier | modifier le wikicode]

  • La notion de classe date du XIXeme siècle. Elles sont notamment misent en évidence par Karl Marx.
  • La notion de classe existe du rapport entre dominant-e-s et dominé-e-s.
  • Au XIXème siècle la notion de classe était plus marqué qu'aujourd'hui par le port de tenue spécifique par corps de métier et par la quantité d'ouvrier-e-s, mineur-e-s travaillant sur le même site de production.
  • La notion de classe est plus abstraite aujourd'hui, les médias aident dans cette homogénéisation de la société en véhiculant l'idée d'une grande classe moyenne.

Cependant cette classe moyenne n'est pas définie, elle n'est donc pas réellement identifiable. De plus il reste une part majeure d’ouvrier-e-s en France contrairement aux idées reçus (environ 30% des salariés sont des ouvrier-e-s, selon une étude les françai-e-s pensent que seulement 5% des salarié-e-s français sont des ouvrier-e-s). Les médias dominants, dirigés par les grandes multinationales nous martèlent que nous sommes tou-te-s dans le même bateau, qu'aucune alternative n'est possible ou viable, les intérêts des banquier-e-s et grand-e-s industriel-le-s serait aussi nos intérêts selon eux. Le rapport entre dominant-e-s et dominé-e-s est plus abstrait aujourd'hui. Par la liberté de consommer, le capitalisme nous berce d'une apparente liberté. Réduire la liberté à la consommation, c'est priver de liberté ceux ne détiennent pas d'argent. Les entreprises travaillent également à la casse des strates sociales en cultivant la culture d'entreprise. La classe ouvrière n'est plus la même qu'au début du XXème siècle en Europe. Pour contrebalancer cette notion de grande classe moyenne, nous devons adapter la notion de classe ouvrière à notre temps en mettant à jour sa définition et sa dénomination. La sphère économique domine la sphère politique. Nous devons obtenir notre autonomie face à la finance pour pouvoir nous affranchir d'une politique basée sur la finance et non sur l’intérêt générale.

  • Nous devons quitter l'Union Européenne qui est une entité purement capitaliste ou des personnes non élues prennent des décisions sur les politiques marchandes, financières, publiques... des états membres.

Créer une Europe, un monde des peuples unis. Aujourd'hui la sortie de Union Européenne est à tord laissé au partie d'extrême droite. Nous souhaitons également une sortie de l'Europe, pas pour les même notions haineuses, mais par volonté de prendre le pouvoir sur nos vies. Nous devons trouver les alternatives à l'Europe de la marchandisation des biens et des humain-e-s, ou un salarié peu travaillé pour un salaire de misère en étant détaché dans un autre pays.

  • Les avancées sociales se font progressivement.

En 1789, ce sont les habitant-e-s des bourgs (bourgeois) qui se sont battus pour la conquête des droits politiques. Au XIXème siècle les ouvrier-e-s se sont battu-e-s pour les droits des salarié-e-s. A cette époque le capitalisme connaissait un âge d'or et les ouvrier-e-s travaillaient jusqu'à 18heures par jours. En 1936 deux millions de grévistes en France ont obtenus les congés payés. En 1945 le partie communiste étant en position face au patronat a obtenu la généralisation de la sécurité sociale et les retraites. Depuis les années 80, nous connaissons un recul des avancés sociales. Nous devons aujourd'hui reprendre le combat pour obtenir plus d'équité, abattre le rapport dominé-e-s / dominant-e-s, obtenir une vrai démocratie populaire.

  • Divers échange sur les fondement du capitalisme dès la renaissance, sur la suite logique entre le monde impérialiste, colonialiste et capitaliste.

Agenda[modifier | modifier le wikicode]

Une action Loi Travail est prévue pour mardi 155 mars