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NI ALLEZ PAS CROIRE QUE MAXI-mage est un logiciel de création graphique de plus! Nous déconseillons formellement aux débutants qui viennent de déballer leur TO 7/70 ou leur TO 9 de s'y atteler en pensant qu'ils vont du premier coup réaliser un jeu d'aventure animé et de toute première qualité. Maximage s'adresse en priorité à ceux qui, de par leur profession ou leur passion, ont pour objectif de réaliser une animation de bonne tenue, et éventuellement de l'intégrer dans un programme Basic de leur cru. Pourtant, passé le premier apprentissage, Maximage apparaît comme un logiciel puissant et économe en place mémoire, qui devrait séduire également tous ceux qui ont envie d'aller un peu plus loin avec leur micro-ordinateur, sans pour autant se lancer à corps perdu dans la programmation graphique.

Le logiciel, commercialisé sur disquette seule, fonctionne sur la base de pictogrammes assez faciles à mémoriser malgré leur grand nombre. La plupart des ordres sont donnés directement à l'écran avec le crayon optique. A chaque étape, les lectures et les enregistrements se font automatiquement, ce qui évite d'avoir à se préoccuper de la gestion de fichiers. Maximage commence par préparer la disquette fichiers: celle-ci pourra contenir jusqu'à 640 caractères graphiques, 500 images, 500 textes différents et 500 lignes d'instruction, ce qui paraît énorme pour un programme de ce type. Ainsi un écran ne prend-il jamais plus de 252 octets, une performance qu'apprécieront tous ceux qui souffrent de voir leurs disquettes saturées de copies d'écran dévoreuses de mémoire, à raison de 16 000 ou 32 000 octets par image.

Le logiciel est constitué de quatre écrans de travail : génération et construction des images, fabrication des textes défilants et création du programme de déroulement. Sur le premier écran, l'auteur dessine ses formes, en bleu foncé sur bleu clair. L'écran est séparé en trois zones : une zone de travail, en mode zoom au point par point dans la partie supérieure, une zone de visualisation globale en bas à gauche et une zone de 40 pictogrammes de commande en bas à droite. Trois modes de dessin sont disponibles : point, ligne et cercle, comportant chacun plusieurs attributsde taille, de 1 à 8 points verticaux et horizontaux. Le même motif peut être retourné, recopié, déplacé et modifié de différentes manières, ce qui permet d'économiser la mémoire. Dès que l'auteur est satisfait des blocs qu'il a créés (jusqu'à quatre), il va pouvoir, avec le deuxième écran de travail assembler les éléments graphiques de son choix, de manière à composer l'image.

Là, il choisit la couleur de l'écran, les couleurs de fond et de forme des différents motifs retenus et leurs attributs (taille, inversion, position, etc.). C'est une phase relativement complexe, car le travail doit se faire par fragments; les impatients risquent de s'emmêler dans la suite logique des instructions à donner, surtout s'ils veulent réaliser une animation. Heureusement, ils pourront dans ce cas, gràce à l'option Projection, vérifier si les temporisations et les enchaînements sont convenables. Ils apprendront vite, en revanche, à inscrire des textes fixes sur le desîin. Le troisième écran est identique au précédent, mais spécialement destiné à réaliser des animations et des défilements de textes. Le quatrième enfin - le plus original - permet, gràce à un macro-langage, d'enchaîner les différents dessins au moyen de lignes de programmes simplifiées, toujours rédigées au moyen de pictogrammes. Les programmes ainsi réalisés peuvent être exécutés soit directement, soit à l'intérieur d'un programme Bas ic, ou encore à partir du logiciel Story Board, du même éditeur. Ils sont également capables de prendre en compte, de manière interactive, des réponses (données par l'utilisateur) au clavier ou au crayon optique.

Le manuel provisoire livré avec les premières versions du logiciel est totalement abscons, et ne permet pas de prendre le système en main : les premiers utilisateurs passent leur temps à téléphoner à l'éditeur, Langage et Informatique, pour avoir des explications. Il est donc en train de rédiger une documentation plus compréhensible pour le commun des mortels. Par ailleurs, l'ergonomie un peu complexe du système entraîne parfois des effacements malencontreux de fichiers ou la nécessité de redémarrer la machine.

En surmontant ces difficultés initiales, ce système de création et d'animation permettra de réaliser rapidement et sans programmation des petits dessins animés, des spots publicitaires, des bancs-titres, des contes, des cours et des jeux.