Villes/Nice/Culture/CR/45 Mars

Notes commission Culture

45 Mars

Axes de travail

Les discussions se sont concentrées sur le spectacle vivant. Les grands thèmes évoqués qui seront des pistes de travail pour les prochaines nuits : - Le financement - La diffusion - La censure et le rapport aux politiques - La recherche de nouveaux publics/Comment amener la culture dans tous les territoires ("difficiles", ruraux ...) - Que devient la culture alternative en général? Existe-t-il ou peut-t-il exister une culture alternative à Nice en particulier? - Culture ou divertissement? - Le poids écrasant de la "culture" télévisuelle. - La mutualisation dans le spectacle vivant - Scène nationale de Nice, direction Irina Brook : théâtre ouvert ou pas?

Tour de paroles

François : - Historique de la création de la scène nationale de Nice par Gabriel Monnet (https://fr.wikipedia.org/wiki/Gabriel_Monnet) avec qui il a travaillé. Evocation des MJC (Maisons des jeunes et de la culture) puis leur neutralisation quand elles sont devenues trop dangereuses politiquement. Il évoque le fait que les 6 théâtres nationaux (dont 5 sont à Paris et un à Strasbourg)ont plus d'argent que les 40 centres dramatiques nationaux.

Après vérification : https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9%C3%A2tre_national_%28France%29 https://fr.wikipedia.org/wiki/Centre_dramatique_national

Subventions de l'état : 6 Théâtres nationaux : 72 millions d'euros en 2009/2010 39 centres dramatiques nationaux : 58 millions d'euros en 2007

L'inégalité est flagrante. On peut imaginer que si on pouvait comparer aux milliers de compagnies de théâtre en France qui se partage les miettes qui restent, les inégalités seraient encore plus grande.

Une dame : elle nous parle de son expérience quand elle travaillait dans la compagnie du Théâtre du Campagnol à Paris dans les années 80. C'était une société coopérative de production où tous les personnels de l'équipe recevaient le même salaire!(du moins au début...ça a duré plusieurs années puis ça a changé avec l'arrivée d'un nouveau administrateur).

Bernard : Compare ce qui se passe dans la culture et dans la société et précise que de l'argent, il y en a, c'est juste qu'il est mal réparti! Il s'interroge aussi sur le statut d'intermittent qui est la généralisation du travail précaire, du CDD renouvelable sans limitation, d'une main d'œuvre malléable à souhait : n'est-ce pas tout ce que l'on reproche à la loi El Khomri? Il parle aussi des tentatives de mutualisation des compagnies actuelles pour réduire leurs dépenses (administration, communication, diffusion, locaux...)