Bienvenue sur le wiki de Nuit debout, nous sommes le 2988 mars.




Villes/Nice/Université populaire/CR/115 Mars - nuisibilité des micro-ondes

De NuitDebout
Aller à : navigation, rechercher

Nuisibilité des micro-ondes[modifier | modifier le wikicode]

115 mars 2016 (23 juin)

Il y a eu une petite discussion sur la problématique de la nuisibilité présumée des nouvelles techniques micro-ondes (téléphones, smartphones, émetteurs, lampes à basse consommation, compteurs Linky, etc.), notamment en référence à la soirée débat organisée à ce sujet par Sylvie et filmée par Alexis (tous deux de Nuit debout Nice) à l’université de Saint-Jean d’Angély (Nice) le lendemain (i.e. le vendredi 24 juin 2016) et à laquelle Alessio était invité pour faire un exposé (aux côtés de trois experts, dont Etienne Cendrier, de « Robin des toits »). L’idée générale peut se décliner en au moins cinq points :

  • Tour d’abord, il y a une forte présomption de nuisibilité, déjà avérée scientifiquement aux dires de nombreux scientifiques lanceurs d’alerte, nuisibilité très grande pour la population générale (risque fortement accru de développer des cancers du cerveau et/ou un alzheimer précoce par exemple) et catastrophique (vie rendue tout de suite impossible) pour les personnes « électrosensibles » ou « électrohypersensibles » en particulier (EHS)), mais aussi pour les jeunes personnes (reconnues comme plus vulnérables).
  • Deuxièmement, les pouvoirs publics semblent clairement alterner la politique de l’autruche (non-respect du principe de précaution sanitaire) et la politique de la diffamation des plaignants (traités de psychotiques et/ou d’obscurantistes technophobes).
  • Troisièmement, les industries de téléphonie et semblables, économiquement surpuissantes (même en période de crise économique les smart-objets sont ce qui continue de se vendre très bien), mettent déjà clairement en acte une « stratégie de défense de produit » (i.e. le genre d’obstruction systématique qui a été produite par les industries du tabac, du nucléaire et de l’amiante (pour ne prendre que trois exemples bien connus) : des consortiums de scientifiques se forment pour vendre cher leur expertise au mieux offrant (des industries), afin de délibérément brouiller les pistes du débat scientifique serein et désintéressé suffisamment longtemps pour que les industriels de la branche des produits contestés puissent (i) éviter de voir leurs produits décriés ou interdits comme dangereux, (ii) de ce fait écouler tranquillement leurs stocks, (iii) éviter de subir des procès (et des condamnations financières) par des victimes.
  • Quatrièmement, la technologie décriée (les « ondes pulsées », ou micro-ondes) est multiforme dans ses applications : elle est apparue avec l’invention des radars par l’armée (qui l’a de suite reconnue cancérigène), puis a viré dans les fours à micro-ondes, puis a été permise (par l’armée et l’état) au niveau de la téléphonie et elle est en train, maintenant, d’être généralisée à toute sorte d’autres applications courantes et omniprésentes (depuis les lampes basse consommation jusqu’au smart-technologies les plus variées). Ce qui veut dire que cela va se retrouver partout (l’exemple des conteurs « Linky », très bientôt dans nos domiciles, est emblématique à ce sujet).
  • Cinquièmement, se pose la question de la réponse qui peut être donnée à ça par les citoyennes et citoyens qui refusent (1) une catastrophe sanitaire ourdie à leurs dépens dès maintenant et pour les 30 ans à venir (telle est l’estimation scientifique relativement au temps qu’il pourrait falloir pour que la dangerosité extrême des dites technologie s’impose comme une évidence) et (2) le fait que l’on laisse errer comme des chiens, sans soutien aucun (une zone blanche par exemple, des indemnisations), les citoyennes et citoyens électrosensibles. Des associations existent déjà à cet effet dans la plupart des pays (en France : Robin des toits, PRIARTEM, Une terre pour les EHS, …), mais elles sont encore trop peu connues et relayées et il semble donc souhaitable que cela se structure d’avantage tant au niveau local (pour nous : le 06) que global (France, Europe et au-delà). En commençant tout d’abord par une mise à connaissance publique et une discussion méthodique des nombreux matériaux existant déjà (rapports, livres, articles, vidéos, discussions…).