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Villes/Nice/Université populaire/CR/562 mars - Communication Non Violente : mise en pratique

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Communication Non Violente : mise en pratique[modifier | modifier le wikicode]

562 mars (13 septembre 2017)

Audio de l'atelier[modifier | modifier le wikicode]

https://www.youtube.com/watch?v=YvsU2rrbgSk

Discussion[modifier | modifier le wikicode]

  • Cas de communication aliénante : Une personne m'interpelle pour me demander comme ça se fait que je sois féministe, et je lui réponds "Comment ça se fait que toi tu ne sois pas féministe ?". La personne est arrêtée et ne poursuit pas son interrogation... C'est une sorte orgueil qui m'a fait réagir comme ça, j'aurais pu être plus constructive en lui donnant des éléments de réponse. J'aurais aussi pu prendre le temps de comprendre pourquoi ça l'étonnait tant que je sois féministe.
    Et donc la violence ce n'est pas seulement les insultes directes, mais même simplement les paroles qui renvoient l'autre à son manque, son incapacité, d'une manière ferme.
    • Quand il y a communication déjà il y a non-violence, c'est la non communication qui est violente. La non violence c'est dire non à la violence. La personne qui t'a interpellé n'a pas d'identité de classe, tu lui as répondu sur le fond et peut être que ton message est mieux passé que si tu lui avais répondu sur le terrain rationnel. Finalement tu lui as apporté la bonne réponse pour toi. La confrontation en soi n'est pas quelque chose de violent.
      • Au sens de la non violence physique le simple fait de parler est non violent, mais au sens de la communication non violente il s'agit de se comprendre vraiment, d'être connecté emphatiquement avec l'autre, qu'on communique avec l'élan du cœur.
    • Par rapport à cette situation ce qui me manque c'est la partie non verbale. Selon la manière de le dire, le ton etc. ça n'aura pas le même effet. Et également si on est au tac au tac c'est plus difficile d'être dans la communication non violente parce qu'elle nécessite du temps pour comprendre l'autre, pour exposer ses besoins etc.
      • Je n'étais pas si violente que ça au niveau de l'attitude mais ça m'a quand même fait réagir un peu instinctivement. Mais dans les faits, matériellement, le fait de ne pas réagir spontanément a "arrêté" cette jeune femme dans sa démarche d'apprentissage, dans son questionnement. Elle a du sentir que je la jugeais. J'aurais pu être plus accessible.
    • J'ai l'impression qu'il manque la partie écoute, empathie envers cette personne. Finalement tu n'as pas éclairci sa démarche, son besoin. Peut être qu'en comprenant ce qu'elle voulait vraiment vous auriez été d'accord. En fait la communication aliénante consiste simplement dans le fait de ne pas se comprendre. On ne se comprend pas et on a l'impression que l'autre nous agresse alors que non, puis on l'agresse par vengeance, et chacun se renferme.
    • Peut être que la manière dont elle a posé initialement la question, tu l'as ressentie comme une forme d'ironie, comme si tu étais la représentante d'une espèce disparue que sont les féministes. Comme si elle essayait de te juger, comme si tu étais gothique.
      • Peu importe pourquoi elle a dit ça, ce qui serait intéressant c'est de trouver un scénario où la conversation se poursuit et ne s'arrête pas là.
    • Le but du jeu c'est de se faire comprendre, parfois dans la rationalité, parfois dans la plaisanterie. Si avec la plaisanterie la personne ne comprend pas est-ce qu'elle pourra vraiment aller plus loin ?
      • Mais dire ça de cette manière c'était totalement non constructif, ça a arrêté la conversation.
    • Peut être qu'on peut essayer de trouver une autre façon de répondre à cette question "Pourquoi tu es féministe ?"
      • Il ne faut pas renvoyer cette personne à son ignorance. Peut être l'interroger à mon tour : "Tiens ça t'intéresse le féminisme ?", "Est-ce que tu as déjà lu des auteurs féministes", essayer de l'interroger sur sa conception du féminisme, et trouver le sens de sa question.
    • Le but du jeu c'est d'être dans une authenticité. On peut être super non violent et être un sophiste, ne rien raconter sur son vécu. Macron par exemple fait de la communication hyper violente, c'est bourré d'artifices de communication, il n'utilise pas ses tripes. Ce qui est important c'est d'être authentique avec soi-même, et peu importe si ça passe par de l'ironie. Bien sûr il est préférable d'utiliser la raison, mais ce n'est pas ça qui constitue l'essentiel de la communication.
      • Mais est-ce qu'au nom de l'authenticité on va accepter un discours par exemple raciste ? Et par ailleurs si le but c'est d'envoyer un message à quelqu'un, est-ce qu'on ne ferait pas mieux de prendre le temps de passer ce message clairement au lieu d'adopter une attitude qui fait arrêter la conversation parce que l'interlocutrice se sent gênée ?
      • C'est quoi l'authenticité ?
        • C'est le fait d'être original, différent des autres mais en tant que soi-même.
      • C'est vrai que les échanges ce n'est jamais seulement de la raison, et ce que dit Rosenberg c'est de rendre visibles les émotions ou les tensions qui nous traversent. Du coup peut être qu'il aurait fallu dire au départ : "Ce que tu me dis ça me fait ça" (la colère, la surprise etc.). Mais c'est difficile à faire dans les échanges rapides.
      • Quand on est authentique avec soi-même ça va, mais avec les autres bonjour les dégâts.
        • C'est très difficile d'être authentiques avec soi-même...
      • Le problème avec l'authenticité c'est que quelque fois ce qu'on pense ou ressent peut être négatif, et donc vis-à-vis d'autrui il n'est pas toujours positif d'exprimer sa négativité même si on la pense. C'est bien quelque fois de limiter son authenticité.
        • On est tous traversés par des émotions négatives, le tout c'est de l'exprimer. Tout l'enjeu du système Rosenberg c'est qu'au lieu d'avoir des actes ou mots violents on exprime les émotions en mettant des mots dessus. Moi je considère qu'il n'y a pas d'émotions négatives.
        • Sur la colère par exemple, ce que nous dit Rosenberg c'est que ce n'est pas une émotion normale où tout va bien. Si je suis en colère contre quelqu'un ou contre moi-même c'est que je ne suis pas en phase avec mes besoins, il faut se reconnecter avec eux. L'idée du libéralisme où les gens sauraient ce qu'ils veulent vraiment et seraient des êtres de raison pure est fausse, on fait souvent n'importe quoi avec soi-même.
          • On peut être super négatif sans jamais se mettre en colère.
        • En général les émotions négatives ou positives ont un effet sur nous, un effet de souffrance pour les unes de de bonheur pour les autres.
          • C'est quoi le bonheur ?
            • Il y a sans doute autant de notions de bonheur que d'êtres humains sur terre : certains le cherchent dans le matériel, d'autres dans le spirituel, d'autres dans l'humanisme etc..
              • Pour certains le bonheur c'est la violence.
  • Souvent quand on communique ce n'est pas sur le sujet même qu'on répond mais sur bien autre chose : l'autre vient me voir pour discuter sur quelque chose, mais je m'en fous de cette chose, je pense au fait qu'il m'avait cassé les couilles pendant je ne sais pas combien de temps avant. Il y a beaucoup de choses qui rentrent en ligne de compte.
    • Tout à fait d'accord, il ne s'agit pas d'aller à tout prix sur le terrain du rationnel, mais plutôt de se reconnecter avec ses émotions et besoins. Si l'autre t'a "cassé les couilles" auparavant, rien ne ressortira de cette conversation parce que l'élan du cœur, l'empathie sont rompus, donc avec même de discuter sur le fond il faut absolument rétablir ce lien sinon vous resterez dans la communication aliénante, rien n'en ressortira parce que vous ne vous écouterez pas du tout.
      • Mais il est tout à fait légitime de vouloir se protéger. On reste dans la communication mais on se protège.
        • Ça te détruit aussi de faire du mal à l'autre.
        • Je trouve qu'on sous-estime beaucoup le fait que les gens peuvent se braquer. Si ils se braquent c'est fini, la conversation ne donne plus rien du tout.
  • Quand une personne arrive comme un cheveu sur la soupe dan un de nos ateliers en étant un peu alcoolisé, quelle réaction on doit avoir ? On doit se renfermer, se bloquer et avoir une communication aliénante ou est-ce qu'on va avoir une communication non violente ? Il s'agit d'un cas où on pourrait avoir une communication non violente avec des gens même si ils sont renfermés ou non disposés à ça.
  • Il y a deux cerveaux : celui des tripes, de l'intellect, et celui du ventre c'est celui de l'émotionnel. On a comme ça une intelligence émotionnelle. Le plus intéressant c'est de relier les deux.
    • Jacques Salomé est intéressant.
  • On peut se demander comment avoir une communication non violente avec des êtres humains, des animaux, et maintenant aussi avec des machines. Aujourd'hui on communique de plus en plus avec des robots, que ce soit par internet, dans des supermarchés etc.
    • Je ne pense pas qu'on puisse communiquer avec les machines de manière non violente, les machines n'ont pas de sentiments donc c'est compliqué, et les animaux c'est pareil, ils ne peuvent pas verbaliser leurs émotions et besoins...
    • Avec les moustiques j'ai une communication hyper violente/
    • Avec mon ordinateur aussi.
  • Moi je me demande comment on peut passer d'une communication violente à une communication non violente quand on est dans la violence physique ? Moi par exemple j'ai été pendant plusieurs années dans un internat, et il y avait des adolescents bagarreurs, et je ne savais pas comment réagir face à eux.
    • Ce serait plus simple peut être de partir d'une situation concrète avec deux personnes précises pour qu'on puisse traiter le cas.
    • Ca fait surgir la question de savoir si on peut pratiquer la communication non violente partout tout le temps. A partir de la violence physique on peut vraiment pratiquer la communication non violente ? La question se pose aussi avec les officiers de police et autres personnes ayant une autorité qu'ils peuvent imposer.
      • Justement pour qu'il y ait communication non violente il faut qu'il y ait communication. Et si une des deux personnes utilise la violence physique comment faire ? Si on utilise la violence physique soi-même aussi il y a un risque d'escalade. Moi par exemple ça m'est arrivé une fois mais je retenais mes coups, comme si je ne voulais pas faire ça.
        • Il faut avoir autour de soi des personnes qui savent parler à ces gens qui utilisent la violence physique. La violence ça ne marche pas.
        • Si on est dans la violence directe, ça empêche concrètement la communication. On ne peut pas forcer les personnes violentes à être non violentes par la non violence.
        • Dans le livre "Les mots sont des fenêtres", Rosenberg donne un exemple d'une femme qui s’était faite agresser, qui avait failli se faire violer, et qui avait utilisé la communication non violente pour interpeller son agresseur dans ses besoins et sentiments, et il a été déstabilisé et a fini par s'en aller en prenant juste son sac. Du coup il me semble que la communication non violente, on peut la pratiquer à partir du moment où on a un être humain devant soi, on peut essayer d'entrer en empathie avec lui. Si par contre on a une personne morale devant soi (une entreprise, l’État etc.) on ne peut rien faire de tel.
        • Quand on aborde la question de la violence physique, on oublie un peu de parler de ce qui s’est passé avant. En réalité c'est très rare où une violence physique se produit d'un coup sans qu'il n'y ait eu un contexte de communication violente avant. Donc la communication non violente aurait pu être au moins efficace avant d'en arriver à la violence physique.
          • Parfois c'est juste que ça leur fait plaisir de s'attaquer aux plus faibles. C'est peut-être seulement dans l'adolescence mais ça existe.
          • Il ne faut pas négliger qu'il y a des personnes qui recherchent la violence, par exemple comme moyen de s'affirmer dans la violence, une position pour dominer, s'imposer, mettre l'autre plus bas que terre pour en faire ce qu'on veut. Ce n'est pas forcément toujours un cas d’offense.
            • Je pense que la plupart des gens sont en permanence dans la violence, tout simplement parce qu'ils n'ont pas appris à comprendre les autres, ils agressent dès qu'ils le peuvent, parfois simplement en ironisant par exemple. Et puis de la violence à la violence physique il n'y a qu'un pas...
          • Bien sûr ça peut exister la violence physique subite qu'on n'a pas vu venir, mais en général il y a une situation préalable.
    • Mais comment interpréter le fait que pour moi frapper quelqu'un était pire que de continuer à subir les violences dans cet internat ?
      • On peut déjà se demander comment il se fait que quelqu'un puisse subir des violences pendant 3 ans dans un internat sans avoir un soutien quelconque.
    • Il y a des phénomènes de violence individuels, mais il y a aussi des phénomènes de groupes. Dans certaines dynamiques collectives la violence devient une nécessité pour chacun de par la pression collective : si on n'est pas violent on se fait marcher dessus. Par exemple les caïds dans les bandes sont certes violents, mais tous ceux derrière attendent d'eux qu'ils le soient. Ces phénomènes rendent difficiles la pratique de la communication non violente.
    • Il y a divers types de violence. Souvent on utilise la violence pour se protéger ou penser se protéger dans un cadre collectif, on cultive la violence pour se protéger de la violence sociale, et alors individuellement on est respecté dans un tel contexte, et dans le cas inverse on devient une victime. On voit aussi régulièrement les gens qui réussissent ensuite professionnellement se venger de leurs camarades qui les faisaient souffrir.
      • Effectivement comme le disait Georges Labica, la violence a pour origine la souffrance. La question du contexte de groupe par contre pose une vraie question difficile à régler. Quand le groupe est dans un cercle vicieux où seule la violence permet de se faire respecter, ne pas être violent nous met en situation difficile. Si on était sage on devrait ne pas en tenir compte mais quand tout le monde accepte ces règles ça devient vraiment difficile.
        • Pour ignorer ce genre de violence il faut avoir de solides fondations psychologiques. Et ça peut déstabiliser cette règle qui s'est établie dans le groupe. Mais ce genre de situation se généralise partout, avec les hiérarchies d'entreprise etc. on est de plus en plus dans un monde sans pitié. On est un peu dans une impasse de vouloir débarrasser de la violence un monde qui est de pire en pire et de plus en plus injuste. On peut se demander quelque part d'où vient cette idéologie de la non-violence à tout prix qui arrive de plus en plus en ce moment alors que le contexte n'est pas propice. Si cette non-violence à tout prix vient des dominants elle peut nous poser un problème.
          • Il faut différencier la non violence physique parce qu'on en veut pas l'exercer, et la non-violence par incapacité de l'exercer de toute façon.
          • La hiérarchie crée toujours de la violence, même le dernier ne reste pas éternellement dernier, il finit par être en position d'exercer la violence aussi...
          • Pour le fait de savoir d'où vient la volonté de non-violence c'est simplement qu'on aspire tous un peu à ça étant donné qu'on est plongés dans un climat de violence permanent.
            • On a connu des siècles et des siècles de violence donc il est normal qu'on aspire tous à la non violence. Probablement qu'il y a aussi des riches qui mettent en avant cette idée pour qu'on soient suffisamment soumis, mais on peut très bien imaginer qu'ils aient tort, qu'ils se trompent dans leur stratégie au final.
              • C'est comme si on était en train de désarmer le peuple à nouveau. L'idéal serait qu'on ait la capacité d'être hyper violents sans avoir besoin de le faire. Quand on est sécurisés on peut développer de la non-violence, mais par contre si on est totalement désarmés on ne peut rien faire.
          • Le problème de la non violence c'est que c'est une démarche qui fonctionne à long terme, ça ne peut marcher que si tout le monde s'y met de manière durable. Si certains restent dans la violence sur une longue durée ça ne peut pas fonctionner.
            • Rosenberg serait en désaccord avec ça, selon lui même des gens non disposés à la communication non violente vont finir par rentrer dans le jeu parce qu'en tant qu'êtres humains ils comprennent le langage des sentiments et besoins.
  • J'ai vécu une expérience à la poste : un vigile me demande d'ouvrir mon sac, je réagi vivement et refuse. Le mec me dit qu'il veut juste gagner sa vie, je lui dis que je suis plutôt chômeur que contrôleur, je demande qu'il appelle le directeur. Il me demande de sortir, je refuse. etc. etc. ça s'envenime. Je dis que c'est mon devoir de résistance. Et je trouve que j'étais en accord avec moi-même. Je n'ai pas forcément eu la bonne attitude, mais au final la personne a bien réagi, il a fait usage de communication non violente, j'ai fini par montrer mon sac et ça s'est bien passé. Finalement c'est l'intelligence du vigile qui a débloqué la situation, mais je trouve que j'ai quand même eu raison de réagir comme ça, j'étais dans une démarche de résistance.
    • Moi aussi ça me révolte cette histoire de fouiller le sac. Et maintenant je leur demande : quand vous allez quelque part vous, vous montrez votre sac ? Et en majorité ils disent que ça ne leur convient pas non plus, mais ils disent que c'est leur seul boulot, il faut bien gagner sa vie.
    • Est-ce que tu as regretté de d'avoir dit au vigile "Je préférerais être chômeur que faire ce que tu fais" ?
      • Je ne m'attaque pas à la personne, mais plutôt à sa fonction. Il faut qu’il s'interroge aussi.
  • C'est vraiment difficile de rationaliser en situation les choses pour éviter d'être violent. Il devrait peut être y avoir un objectif avec la non violence, mais si l'objectif est de combattre une trahison qu'une personne aurait fait, est-ce que la communication non violente peut être adaptée ?
    • C'est difficile d'utiliser la communication non violente, mais il faut essayer de le faire en considérant dans la mesure du possible que quand on est attaqué par quelqu'un, ce n'est en fait pas réellement notre personne qui est visée mais l'image déformée que l'autre en a, et du coup il faut que l'attaque nous passe au dessus.
  • Nous sommes de plus en plus individualisés, et ça cause de la violence, l'éducation nationale devrait intégrer des cours de vivre ensemble mais elle ne le fait pas. On ne marche que par la punition et ça cause encore plus de violence.
    Ce qui engendre aussi c'est qu'on s'ignore les uns les autres, on a tendance à craindre les autres dès qu'il y a une petite différence sociale par exemple. Il y a des démarcations intellectuelles, économiques etc. Il faudrait qu'on trouve des solutions pour abolir ces frontières. On pourrait faire ça par l'entraide, le partage. Ça se fait plus facilement dans les petits villages, mais ça devient de plus en plus difficile avec la technologie qui s'améliore et se complexifie et la division du travail qui se marque de plus en plus. On perd tous les outils qui nous permettraient d'être non violents entre nous.
    • Je pense que c'est le marché qui envahit nos vies de plus en plus. Cette spécialisation de plus en plus complexe fait qu'on ne peut se rendre des coups de mains gratuitement, mais de manière payante. Concrètement ça correspond à l'augmentation du PIB, la croissance. Il faudrait baisser ce PIB, démarchandiser la société.
  • A la dernière manifestation la police a tenté d'emmener un camarade, et on a su montrer de la fermeté tout en étant non-violents, en ayant le bon dosage, pour faire libérer le camarade. Quand on casse ou tag par exemple il ne s'agit pas vraiment de violence, mais d'une simple réponse à la violence réelle d'un système permanent.
    • Ca me fait penser à une série qui s'appelait "Kung fu" avec David Carradine, où la personne pouvait recourir à la violence mais ne le faisait qu'en cas d'extrême limite, en l'exerçant à bon escient, une violence mesurée et maîtrisée, et jamais dans un but de domination ou d'anéantissement de l'autre.