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Villes/Nice/Vote blanc-Abstention/CR/44 Mars
Sommaire
COMPTE RENDU DE LA SESSION #01[modifier | modifier le wikicode]
44 Mars 2016 <-> Mercredi 13 Avril 2016
Informations[modifier | modifier le wikicode]
L'atelier a vu le jour hier soir à la demande de Laurie et Lydia, rapidement rejointes par Loïc, Olivier et Pierre Yves.
Loïc a été désigné rapporteur de l'atelier.
Son objectif principal est d'essayer de clarifier les positions divergentes entre partisans du vote blanc & abstentionnistes, mais aussi d'essayer de trouver un consensus qui permettrait aux citoyens impliqués dans la démarche de parler d'une voix commune.
Le deuxième point de réflexion se concentre sur les alternatives existantes ou a trouver qui pourraient remplacer le système de vote actuel.
Vote blanc, état des lieux[modifier | modifier le wikicode]
Malgré les assouplissements liés à sa pratique (simplification de la procédure dans les urnes), le vote blanc est encore trop méconnu et/ou mal-pratiqué.
Plus que l'expression d'une voix le vote blanc est une action démocrate et citoyenne.
Il sous entends l’acceptation de l'exercice démocratique dans sa forme actuelle.
Il est l'expression du refus de l'offre proposée par les partis, ce n'est pour autant pas un refus de participer à la vie de la cité, au contraire.
Paradoxalement même s'il est aujourd'hui compté il est extrait des suffrages et donc n'a aucune valeur démocratique.
L'existence du vote blanc dans sa forme actuelle constitue donc un déni de démocratie.
C'est pourtant une arme d'expression et de destitution massive. La classe politique actuelle le sait et c'est la raison pour laquelle chaque proposition de réforme et d'inclusion du vote blanc dans les suffrages a toujours été unanimement déboutée.
En conséquence c'est l'intégralité de la classe politique qui est complice de déni de démocratie au détriment des intérêts citoyens.
Si un jour le vote blanc devenait majoritaire dans un scrutin, cette même classe politique serait obligée de reconsidérer sa position et de légiférer sur sa légitimation.
A cet endroit, une formation politique telle que le Parti du Vote Blanc, en présentant des candidats (notamment aux élections législatives), est une force qui, si elle arrivait dans l’hémicycle, permettrait d’accélérer le processus de reconnaissance.
Par ailleurs, si le vote blanc venait un jour à être pleinement considéré il serait un recours puissant à la réduction des électeurs choisissant de se tourner vers les formations d’extrême droite par dépit ou par volonté de sanctionner les partis généralement majoritaires et considérés comme inefficaces et donc de faire baisser l'influence de l’extrême droite.
Abstention, état des lieux[modifier | modifier le wikicode]
Il y a deux types d'abstentionnismes ; l'abstentionnisme passif (sans conviction) et l'abstentionnisme militant (revendicatif).
Ne pouvant que constater les méfaits de l'abstentionnisme passif, le débat se concentre sur l'abstentionnisme militant.
Souvent amalgamé avec le vote blanc dans sa résultante, l'abstention en est pourtant différenciée.
Il sous-entend une inaction citoyenne et pose donc la question de la légitimité des revendications post-partum de ses partisans.
Il est l'expression du refus total du jeu politique et de son système électoral dans sa forme actuelle. Néanmoins à l'instar du vote blanc, l'abstention pose la question de sa considération en cas de majorité écrasante.
La chose est pourtant déjà arrivée sans pour autant que la légitimité d'un scrutin n'ai été remise en cause.
Il y a donc un mépris très clair de la classe politique à l'endroit de l'abstention (vous ne votez pas, donc vous n'avez pas à être considéré).
C'est par ailleurs une arme de décrédibilisation puissante de ses militants par l'unique valorisation de l'abstentionnisme passif. Par ailleurs l'abstention fait le lit de l’extrême droite par le biais de la chasse aux déçus de la démocratie.
Prospectives[modifier | modifier le wikicode]
Pierre Yves qui est à ce jour le seul défenseur de l'abstentionnisme militant fait valoir :
1. Que l'action de voter fait le jeu de la classe politique par son acceptation tacite des règles d'expression de la démocratie actuelle.
2. Que l'exercice du vote blanc ne peut être entendu que dans le cadre de l'écriture d'une nouvelle constitution (ce qui selon lui n'est pas près d'arriver)
3. Que l'action de vote en soi n'est pas démocratique (cf. Paradoxe de Condorcet > https://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_de_Condorcet)
4. En conséquence, l'abstention constitue le moindre mal.
5. Il propose de trouver une alternative radicale au principe de vote actuel et pose la question "Comment faire évoluer notre expression de la parole ?".
Les autres membres de l'atelier font valoir qu'à ce jour il n'existe pas de meilleur moyen d'expression démocratique, les multiples votes effectués lors des nuits debout en sont la preuve.
Votes[modifier | modifier le wikicode]
En conclusion, pas de votes actuellement en cours pour cet atelier même si à l'unanimité tout le monde est tombé d'accord sur le bien-fondé d'une réflexion à une alternative à l'expression démocratique autrement que par le vote (tirage au sort ?)
Les membres de ce premier atelier - qui ne pourront être présent Jeudi soir, mais Vendredi - invitent les citoyens qui seront là à s'en emparer et à continuer la réflexion là ou nous l'avons laissé.
