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Villes/Orléans/AG du 42 mars

De NuitDebout
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Nuit Debout Orléans - CR de l'AG du lundi 42 mars

Atelier actions/Initiatives locales convergence des luttes[modifier | modifier le wikicode]

(JR)  je me suis juste permis de rétablir la chronologie

On a décidé d'organiser un ordre du jour quotidien en 3 parties sans diviser le groupe car les discussions sont constructives, ces trois thèmes étant liés :

  1. point bouffe : essentiel au quotidien pour une bonne ambiance et une alternance des gens qui mettent la main à la patte 
  2. point actions : en cours ou en projets
  3. point Communication : indissociable du point précédent

Point Nourriture : [modifier | modifier le wikicode]

La problématique de la logistique concernant la nourriture a été soulevé, dorénavant on trouve des volontaires pour préparer la nourriture aux alentours de 17h30.   

Point organisationnel : [modifier | modifier le wikicode]

Il a été décidé de convier toutes sortes de collectifs et associations : si elles le souhaitent elles peuvent se présenter et prendre la parole en début de séance aux alentours de 18H avant le tour de parole.

Point communication : [modifier | modifier le wikicode]

Tout est bon à prendre : tracts, réseaux sociaux, pictogrammes, mais comment faire pour être plus nombreux ?

Actions[modifier | modifier le wikicode]

Concernant les actions, ça se décline en trois parties détaillées ci-dessous par ordre chronologique          

Actions à court termes: [modifier | modifier le wikicode]

On pense ramener des graines pour planter des légumes sur la place du Martroi

Déplacer la nuit debout le dimanche après midi en choisissant un quartier pour organiser un "pique-nique citoyen" en s'appuyant de préférence sur les habitants du quartier qui souhaitent participer, on essaye donc sélectionner le quartier en fonction des contacts établis auparavant avec ses résidents . L'idée du quartier gare comme premier quartier pour ce dimanche a été retenue car il dispose en plus de potagers laissés à l'abandon sur l'école Pierre Segelle 

Actions à moyen termes : [modifier | modifier le wikicode]

Organiser un buffet froid (par exemple) devant le pole emploi et la CAF, échanger la parole aux gens qui en sortent et pourquoi dresser des portraits de volontaires.

Contacter les associations spécialisé pour organiser un gros concert déclaré ou pas, rassemblant différents styles quand les lycéens et étudiants reprendront les cours. On s'interroge : est-ce qu'on fait ça Place du Martroi ? Quand ? Est ce qu’on met une régularité dans l’événement ? Est-ce qu'on le déclare ?

Actions à long terme : [modifier | modifier le wikicode]

Établir un Q.G de collectif citoyen,occuper lieu servant d'hébergement d'urgence pour les mineurs et jeunes majeurs isolés et visant à combler les nombreux manques en matière de vie sociale et culturelle ou chacun peut apporter son projet, les lieux étant assez grands mais demeurent secrets pour le moment. L'idée est créer un espace de vie interactif entre la vie sociale et culturelle. 

Plein de questions se posent sur ce projet qui avait été initié précédemment par un collectif qui avait rassemblé beaucoup d'acteurs de la ville sans avoir abouti. 

Que fait on à l’intérieur de ce lieux ? Squat de soutien aux migrants, lieu de création et réalisation artistique, skate parc, potagers, 

Ce qu'on refuse ? 

C’est action est elle si illégal que ça ? (commission administrative et législative).

La peur que ça entraîne. Comment rassurer sur la non violence de cette action ? Comment être attractif et donner à tout le monde envie de participer ? C’est avant tout un projet pour tout le monde.

Partager d’autre exemple ou expérience de squat réussi (ou pas).

Paradoxe de réunir beaucoup de monde tout en restant discret. internet, tract… ?

Dans l’action, comment ça se passe en vrai le jour J ? Quand est ce qu’on le fait (si on le fait) ? Avec qui ?  Commencer à comptabiliser les groupes qui voudrait participer à l’action. Migrants, SDF, artistes, lycéens, étudiants…et une fois dedans ?


Atelier LA NOUVELLE ASSEMBLÉE CONSTITUANTE 
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Dimanche 41 mars, un atelier s’est ouvert sur la rédaction d’une constitution. Un projet de Constitution a été rédigé. Ce dernier n’a pas été présenté ni débattu lors des échanges de cette soirée du 42 mars.

Les échanges du 42 mars se sont orientés sur des définitions de concepts juridiques à éclaircir, l’analyse rapide de l’ossature de la Constitution de la Vème République, d’une part et sur les idées pouvant structurer une nouvelle Constitution au sommet de la pyramide des normes Françaises. 

Le postulat de base est que l’assemblée constituante pose les bases d’une nouvelle Constitution. La Constitution est un texte fondateur qui définit les pouvoirs et les rapports entre les pouvoirs, notamment. Il importe de savoir si l’on peut définir ou faire émerger d’autres pouvoirs que ceux qui figurent dans la Constitution de 1958, pouvoirs constituants de l’état (le pouvoir législatif, le pouvoir exécutif et l’autorité judiciaire).  Si oui, comment ?

Les fondements historiques du régime démocratique à la française, offrent de belles perspectives de réflexion : les cahiers de doléance du 17ème siècle permettaient d’exprimer des remontrances populaires mais ce terme de "doléances" renvoi à une forme de soumission du peuple au roi, sous la monarchie absolue. Le mot doléance n’est donc pas approprié. Des« vœux », des « alertes », des« réclamations » ou encore des « revendications » sont des termes probablement plus adaptés à la situation actuelle de mécontentement citoyen, au XXIème siècle. 


L’objectif partagé de cet échange collectif a donc été d’initier une réflexion concrète sur cette Constitution, sur l’articulation des niveaux de compétence, sur la place de ce texte par rapport au corpus législatif et réglementaire d’échelon européen national ou encore local. Cette réflexion est d’autant plus fondée qu’elle répond à un constat partagé :les débats au Parlement (en France ou en Europe) n’émergent pas.Le déficit démocratique se fait également sentir lors de l'annihilation des résultats du référendum du 29 mai 2005 portant sur le traité établissant une Constitution pour l’Europe, à travers l’absentéisme régulier des sénateurs et députés lors des votes au Parlement, une remise en question récurrente de l’intégrité de nos représentants du pouvoir exécutif (ces représentants du pouvoir exécutif qui, rappelons-le, sont bien à l’initiative des projets de loi). 


A la lecture des grands titres de la Constitution de 1958, il a été bien signalé que la souveraineté nationale s’exerce par ses représentants. Mais au nom de quoi ces représentants, les pouvoirs publics gèrent pour le peuple ? Quelle relation, quel rapport y –a –t-il aujourd’hui entre le gouvernement et le peuple ? 

Sur cette base, voici les idées débattues collectivement sur cette nouvelle constitution. Ces idées ne sont pas hiérarchisées par ordre de priorité et sont les suivantes :

  • Concernant les pouvoirs : Le peuple a-t-il besoin d’un Président de la République ? Si oui, ce Président ne peut-il pas avoir uniquement des pouvoirs honorifiques ?
  • Concernant les compétences (qui fait quoi ?) : Ne faudrait-il pas redéfinir les compétences des institutions et des hommes qui les incarnent ? 
  • Concernant les médias, la liberté de la presse : Les participants ont fait état d’une oligopole des médias dirigés par de grands groupes (Bouygues, Lagardère par exemple). Ne faudrait-il pas renforcer le contrôle (s’il existe) ou l’instaurer sur les sources de financement des médias ? Faudrait-il instaurer un droit de regard (des citoyens) sur ses modalités de direction de ces médias ?
  • Concernant les élus, les participants proposent des moyens de « contrôle » qui sont les suivants :
  • Interdire le cumul des mandats, quels qu’ils soient (présence et investissement professionnel indispensable) ;
  • Plafonner l’âge des candidats aux élections quelles qu’elles soient (la retraite pour tous,  y compris en politique ) ;
  • Interdire les séances de nuit (pour éviter les siestes dans les assemblées !) ;
  • Le vote des lois à la majorité absolue des élus présents physiquement (pour éviter les votes de complaisance ou arrangés par copinage ) ; 
  • Instauration de mandats impératifs(l’élu rend des comptes à ses citoyens à échéance fixe et les citoyens décident de son maintien au pouvoir, au regard de ses résultats).
  • Concernant les valeurs à inscrire dans la nouvelle Constitution : les droits sociaux doivent-ils prendre une place plus importante dans le texte ?
  • Concernant les partenaires sociaux :doivent-ils trouver une place dans le processus d’élaboration de la législation ?