Villes/Paris/Prison/CR/11 avril 2016

Compte Rendu Commission Prison - Nuit Debout

11 avril 2016

L'idée initiale de ces premiers échanges n'était pas de commencer à débuter une discussion sur les problématiques de la prison, mais une première prise de contact. Ceci explique donc une prise de note parcéllaire mais surtout qui a démarré au bout de plusieurs minutes de discussion et aussi fait de mémoire, ce qui a du entrainer de nombreuses reconstructions des discours de ma part donc n'hésitez pas à les modifier.

Il est assez rapidement questionné l'objectif de cette commission. La question de l'abolition de la prison est abordée.

Il est proposé d'être force de proposions, ainsi il faut proposé des « alternatives » à la prison. Certaines personnes s'opposent à cela considérant que les alternatives nous enferme déjà dans un schéma de pensée. Surtout, il est remis en cause le vocabulaire, alors que pour d'autres au contraire, il faut se réapproprier ce vocabulaire. Cela semble compliqué pour d'autres. Pour certains il faut avoir quelque choses à proposer ; alors que pour d'autre cela ne doit pas être un objectif, on peut choisir de seulement refuser.

Il est cité l'exemple des peines de probation qui sont qualifiées de « révolution » mais qui ne peuvent pas être appliqué car il manque des moyens. D'autres considères qu'il est au contraire nécessaire de s'interroger sur le rôle sociale de la prison et explique en quoi les peines de probation ne font que reproduire le contrôle de la pauvreté.

D'autres personnes expliquent qu'il est important de ne pas sauter des étapes dans le raisonnement. Ainsi, l'une des premières choses à faire est de décrire les conditions de vie en prison. Il faudrait faire de l'information sur la prison aussi à l'intérieur de NuitDebout.

Certains soulignent le fait qu'il faudrait aussi voir la prison comme un outil de répression des luttes. D'autres proposent que cela se fasse en commun avec d'autres commission qui peuvent s'occuper des violences policières par exemple. Mais aussi avec les autres mouvements dans les quartiers populaires. Certains s'inquiètent de tomber dans le raccourci banlieue=délinquant ; il est répondu que c'est plutôt des zones géographiques dans lesquelles les rapports avec la police sont peu pacifiée entrainant un plus fort taux d'incarcération.

Il est aussi rappeler qu'il est nécessaire d'entendre la voix des personnes incarcérées : quelqu'un a des contacts avec des proches mais aussi avec les détenus eux-mêmes. Il est rappelé qu'il y a actuellement la semaine de solidarité avec les prisonièrEs politiques (http://prisonniers-politiques.samizdat.net/?p=1732). Il est proposé d'utiliser les pétitions de détenus pour décrire les situations des prisons françaises.

Certains proposent d'élargir au CRA. D'autres pensent qu'il faudrait laisser cela a ceux qui questionnent les politiques anti-migration.

Pour conclure, il est signalé qu'on déjà été, à travers cette petite demi heure de discussion mis en tension les arguments qui s'opposent traditionnellement dans les luttes sur la prison : les personnes désirants une amélioration des conditions de détention, quand d'autres voient dans la prison une institution sociale qui facilitent le capitalisme.