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Villes/Paris/economie politique, débat économique, propositions économiques/CR/2 mai 2016

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CR Commission économie politique - 02/05/2016- thème: Europe

- Le capitalisme n’est pas intrinsèquement mauvais, il a permis de créer des riches. Mais « on a plus besoin de croissance », on a tout ce qu’il faut pour satisfaire nos besoins. Nous sommes contraints par l’UE parce que le soutien de la BCE est conditionné à la croissance. Mais en soin l’arrêt de la croissance n’est pas un problème.

- Externalités négatives : conséquences exogènes d’une activité d’une entreprise. On amalgame profit et richesse. Qu’est ce qu’une richesse si elle détruit ? notre activité a un cout énergétique (ex : internet). Par exemple : lorsque l’on crée un énième yaourt à la fraise pour lequel on travail sur le packaging, le marketing, … quelle est la « richesse » d’un yaourt en plus ? Et ça crée tout un tas d’externalités négatives. On utilise des ressources à des fins futiles.

- Annonce : la commission organise une action en soutien à Antoine Deltour et en dénonciation de J.C. Junker mercredi 4 mai. Rendez vous à 16h30 à école militaire (7è) pour se réunir devant l’ambassade du Luxembourg à 17h manifester et débattre autour de la lutte contre l’évasion fiscale.

- Cette UE dont on attend tant, ses gouvernants sont tous juges et partis, et ils ont des ressources : la BCE, la commission européenne, …. Quand on a fait ce constant que peut on faire ? le seul vecteur pour changer l’UE de l’intérieur c’est le parlement européen (PE) mais le PE n’a plus de pouvoir. Je ne vois pas comment reprendre le contrôle. Ce n’est pas un renoncement à l’Europe au contraire, l’Europe actuelle divise plus qu’autre chose. On peut impulser des changements en renonçant aux institutions mais pas à l’Europe.

- On peut changer l’Europe de l’intérieur ! reconstruire avec l’Espagne, la Grèce, l’Italie ? ce sont des économies mortes ! le seul moyen c’est d’infiltrer les institutions et de réformer.

- L’Europe est construire sur un fruit vérolé. Depuis 1973, l’initiative de la création monétaire a été donnée en France à une banque privée. Il faut redonner la création monétaire à l’Europe. Pour ce faire, le seul moyen c’est de sortir de l’Europe.

- En 1973 la dette apparait dans le paysage européen. C’est la privatisation de la monnaie. Le Traité de Lisbonne étend cette dynamique. Il faut sortir de l’union monétaire.

- Comment on infiltre l’Europe pour la modifier ? Ca ne me semble pas possible.

- D’accord mais la question est la même en France. Comment changer la politique française ? La différence c’est qu’on se dit qu’on peut sortir de l’Europe et qu’on ne peut pas sortir de la France.

- On veut créer le mouvement de demain. Je veux croire à créer un mouvement citoyen à l’Union européenne.

- Créer un mouvement citoyen ça me fait rire. On l’a fait en 2005, et on nous a ri au nez !

- Si on a un mouvement citoyen suffisamment fort pourquoi ne pas tout refaire par nous même ? Les structures pré existantes sont pourris jusqu’à la moëlle. Pourquoi ne pas créer notre propre UE ?

- SI ça se fait ça doit se faire graduellement. Si la France sort c’est la fin de l’UE.

- La question c’est la légitimité démocratique de l’Europe. Demos : communauté de personnes avec une conscience commune. Quand on regarde le nombre de votants pour le parlement européen… Plus une échelle est grande plus il est compliqué de coordonner nos politiques. Peut être aller vers une autre construction qui demande moins de coordination. Sinon il faudrait un vrai fédéralisme avec un gouvernement européen.

- Je ne suis pas pour sortir de l’europe, je me sens autant européen que français. Pire que les institutions européennes : la BCE. Le contrôle de la monnaie euro devrait être ce que demande un mouvement citoyen.

- On me dit que les mouvements citoyens ne sont pas possibles, mais ça existe déjà : Podemos, Syriza, … mais ils sont nés dans des pays qui ne pèsent pas. La France c’est différent, ils regarderaient ça autrement.

- Il faut une décentralisation des pouvoirs et un retour vers le régionalisme. Mais comme une fermeture mais comme un retour à un pouvoir citoyen.

- Je suis très heureuse de voir un mouvement qui bouge, faisons en sorte qu’il ne se casse pas. le choix du nom « d’économie politique » est très bien, il ne faut pas oublier l’aspect politique ! Sortir ou pas ? Je ne sais pas. Il y a des mouvements d’auto organisation qui existent et résistent comme ils peuvent. La Grèce n’a pas réussi parce qu’on a été encore trop faibles un peu partout.

- Je voulais attirer l’attention sur les partenariats économiques avec l’Afrique, l’Europe ouvre son marché. Or c’est une concurrence déloyale pour l’Afrique. Ex : agriculteurs face à l’agriculture industrielle. Oxfam : accords EU/ UE faites le parallèle avec l’Afrique et imaginez.

- On va parler du TAFTA cette semaine, on parlera des accords avec l’Afrique aussi, tu as tout à fait raison.

- On ne peut pas infiltrer l’UE. C’est une bureaucratie qui échappe même au gouvernants, aquarium dans lequel nagent toutes les lobbyes. Il faut lutter partout contre ces lobbyes. On ne détruira pas cette démocratie de l’intérieur. Luttons à notre niveau : nous sommes des consommateurs !

- Info : initiative Iboycott lancé sur Interne.

- Grand mouvement citoyen a eu lien en 2005 : résultant sans appel contourné. Syriza est un parti politique pas un mouvement citoyen ! « Il n’y a pas de démocratie contre les traités » a-t-on répondu à la Grèce. Comment fait on ? Sur quelle institution a-t-on le contrôle ? notre état nous n’avons pas le contrôle. On est la et on cherche à agir. On veut reprendre en main les échelons sur lesquels on a la main. Nous sommes un pays essentiel pour l’UE. On peut peut être influencer, dézinguer la BCE ! Reprendre la banque de manière démocratique. L’économie c’est politique. « Il ne faut pas revenir à l’état nation parce que c’est mal ». Il faut sortir du sentiment, démystifier la belle Europe. Les lobbyes sont la depuis le début. Les pères fondateurs étaient de gros libéraux. Sortir ou non ? ça dépend du rapport de force. Nous on est prêts à sortir, si vous dégagez la BCE, la Commission euro, ok on est prêt à parler.

- Ca ne me parle pas trop le « retour à l’état nation », « on pourrait renégocier » pour moi on peut sortir de l’UE pour des rapprochements entre les travailleurs. Comment les mouvements sociaux se coordonnent à l’échelle européenne : regagner des acquis sociaux. On a vu avec la Grèce qu’on ne peut rien faire sans accord des institutions européennes.

- Rapport entre l’Europe et les pays dans lesquels on achète aux pays européens ? Si on sort de l’europe il faut plus d’autonomie au niveau des régions. Comment créer une France socialiste véritablement et une Europe socialiste ? ça engendrerait une confrontation directe entre la France et l’Allemagne. Risque de guerre.

Conclu : Les débats tournent autour de 2 possibilités : - Sortir de l’Europe - Rester et infiltrer les institutions