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Compte rendu Action occupation: Mercredi 20 avril

Mercredi matin, NUIT DEBOUT PERPIGNAN s'est rendue au Pôle emploi de Saint Assiscle pour y mener une action d'occupation et d'information. Le groupe d'une trentaine de personnes a investi les lieux en distribuant des tracts pour informer les personnes présentes sur le mouvement nuit debout en brandissant des banderoles sur lesquelles étaient écrits "contre leur monde" et "ne négocions pas le poids des chaines, déchainons-nous!".Les membres du groupe ont improvisé des scénettes théâtralisées pour dénoncer l'absurdité et l'inutilité des entretiens avec les conseillers de cette institution.

Le directeur a proposé au groupe de débattre de notre présence et de nos revendications dans son bureau, en entretien privé, ce que le groupe a rejeté fermement. l'entretien s'est donc poursuivi au cœur des locaux, en présence des membres du groupe, des demandeurs d'emploi et du personnel de l'institution, invitant chacun à prendre la parole pour échanger et débattre.

Par la suite, le Directeur de l'agence et les conseillers ont pris la décision d'annuler les rendez vous personnalisés dans les locaux et de cesser leurs activités considérant que notre présence et le débat en cours perturbait le bon fonctionnement du service. Ils ont vivement insisté pour que les membres du groupe NUIT DEBOUT quittent les lieux, les services de l'ordre ont été sollicité en ce sens, sans intervenir (présence des RG dans les locaux).

Les membres du mouvement NUIT DEBOUT ont donc décidé de poursuivre l'action au centre ville en affichant de nombreux écriteaux pour inviter la population à venir débattre et à échanger aux assemblées générales du weekend.

Le groupe s'est rassemblé place catalogne afin de continuer à tracter et de faire un debriefing sur l'action menée. Les forces de l'ordre sont rapidement intervenues pour nous démobiliser en prétextant que nous utilisions à mauvais escient les biens du domaine public, car nous avions attaché de manière succincte les banderoles à des grilles. détachées et prises à la main, la police a fini par partir. fin de l'action