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Villes/Pussay/AP07102016

De NuitDebout
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DOURDAN vendredi 7 octobre 2016

De nouveaux citoyens, contactés par l’association « graines de colibri » sont présents. On fait un résumé du fonctionnement de nuit debout en beauce et des actions entreprises :

  • Courriers aux responsables politiques
  • Tract Angerville contre la privatisation de la culture
  • Pièce de théâtre « monsanto contre agriculteurs bio » jouée 2 fois
  • Contacts avec le quartier hlm guinette d’Etampes
  • Projets de sketches sur les migrants et sur la démocratie
  • L’association « graines de colibri » pourrait nous trouver une salle pour être au chaud l’hiver.

Dourdan a 10 000 habitants et une centaine d’associations. C’est une commune vivante.

  • Pour Guinette il faut se coordonner avec les personnes qui ont commencé à soutenir les habitants
  • Proposition de se réunir dans un café comme les cafés citoyens.
  • Comment éviter la récupération politique ? Rien de cela pour l’instant puisqu’il n’y a pas de chef et que chacun s’exprime.
  • Comment remonter les informations vers les décideurs comme le font les pétitions sur internet ?
  • Comment les élus nous rendent-ils compte de ce qu’ils font, du pouvoir qu’on leur a confié ?
  • Nous devons nous impliquer, adhérer à quelque chose
  • Le problème des élus c’est qu’ils ont en face d’eux des gens qui sont pour leurs propositions et des gens qui sont contre. Or ils doivent contenter tout le monde. C’est difficile
  • La démocratie collaborative ne marche pas. Par exemple les conseils de quartiers, les gens ne s’y engagent pas.
  • Participer nous fait changer quoi ? Pour l’hôpital de Dourdan il y a eu des manifestations inefficaces. Beaucoup n’ont pas pu venir parce que la vie des gens est dure.
  • L’Europe impose ses décisions qui ont été approuvées par les représentants français. En 2005 on a voté non et ils ont voté oui
  • A Cerny, lundi dernier il y avait la projection d’un film « Je lutte, donc je suis » sur les solidarités en grèce. On se réinvente quand on est au plus bas comme en Grèce. Il ne faut plus se poser de questions et faire.
  • Nuit debout c’est discuter, avoir des idées, passer des messages. C’est un bouillon de culture. Chacun est en face de sa responsabilité de citoyen. C’est aussi un lien transverse de différents engagements qui permet de se rassembler sur un projet.
  • Les associations comblent les manquements de l’Etat.
  • L’école vit des inégalités. Les petites communes n’ont pas les moyens pour financer les tap, (temps d’activité périscolaires). Elles font de la garderie.

Dans l’éducation de nouvelles pédagogies sont disponibles mais ne sont pas mises en pratique.

  • La télé fait du bourrage de crâne tous les jours. Lors des jeux olympiques les commentateurs ont parlé des effets « bénéfiques » de la colonisation. Ils étaient méprisants pour les peuples d’Amérique du Sud.
  • Il faut se battre pour ne pas aller travailler à 100 km de chez soi. Il faut relocaliser. Une usine qui ferme, c’est une ville qui meurt.
  • Il y a des actions locales. A Dourdan l’association des graines de colibri a fait une enquête sur les voies douces et l’a présentée à la mairie qui en fait l’étude. Mais le problème c’est toujours le financement.
  • Le pouvoir est à nous. Ensemble on peut. Quand on arrive à se parler, on vit. Les gens du pouvoir finiront par nous entendre. Comment ? Par des cahiers de doléances ?
  • Nuit debout c’est une envie commune, mais laquelle ?
    • refonder la démocratie ?
    • Il faut remettre de l’humain, avoir des discussions de fond pour être plus forts.
    • faire des actions locales
    • se réunir entre mouvements
    • que l’auto-organisation ne laisse pas la place à un chef genre FN
  • La république c’est la gestion du bien commun, (le temps, les relations) avec diversité et respect.
  • Un article de fakir réfléchit sur le danger du « consensus » (chercher ce qui nous rapproche) mais si on étouffe le débat la violence renaîtra ailleurs.
  • Il ne faut pas de consensus mais avoir des idées tranchées. Par exemple a propos de l’hôpital de Dourdan, le consensus est-il de fermer la moitié de l’hôpital ?
  • Les manifs intersyndicales ne sont pas du consensus mais de la concertation ;
  • Le consensus, c’est accepter de l’autre ce qu’on n’accepte pas de soi.
  • Le revenu universel, c’est bien, on est égaux.
  • Qu’est-ce qui ne va pas dans la redistribution ?
  • Le bénévolat en échange de quelque chose n’est pas du bénévolat.
  • Informations :

ERDF vient la semaine prochaine à Pussay pour négocier l’installation des compteurs linky. Mais Pussay n’en veut pas à causes des ondes qu’il génère. De plus il y a gâchis d’argent. Cela va coûter 5 à 10 milliards d’euros alors qu’on nous dit que la pose est gratuite. De plus les 20 000 releveurs seront mis au chômage. 260 municipalités ne veulent pas du compteur. Pour plus de renseignements sur le compteur, aller voir sur internet

  • A Dourdan café citoyen, tous les mois de 17h30 à 19h. Le prochain sera le samedi 15 octobre avec pour thèmes de discussion : « mal nommer mes choses ajoute-t-il au malheur du monde » et « construire l’école de nos rêves » Pour plus de renseignements aller sur le site : www.grainesdecolibri »
  • Une association relais peut-elle réserver une salle ?
  • Vendredi 14 octobre nuit debout à Pussay, place du carouge à 20h30. On fera le calendrier des prochaines rencontres
  • Rendez-vous le 4 novembre à Dourdan, si possible dans une salle.