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Villes/Rennes/2017/CR/Samedi 11 juin

De NuitDebout
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Commission 2017 / Compte-rendu de la réunion du 11 juin 2016[modifier | modifier le wikicode]

Le rejet populaire de la Loi Travail est net. L'an prochain, pourtant, des élections viendront placer une nouvelle majorité aux manettes pour cinq ans, et tout laisse à penser que, si rien n'est fait, les électrices seront invitées à confier le pouvoir aux néolibéraux dans le cadre d'un énième "Front républicain" face au FN.
Comment faire irruption dans la farce électorale qui se prépare ? Nuit debout Rennes propose d'ouvrir la discussion, samedi 11 juin à 20h, place de la mairie. Ouvert à tous.
Texte de l'appel à réunion diffusé sur les réseaux sociaux

Démarche[modifier | modifier le wikicode]

Sur la base des discussions en AG et en commission démocratie de Nuit debout Rennes, nous appelions ce samedi à une première réunion sur les élections de 2017, pour une discussion sans ordre du jour avec pour question « Comment faire irruption dans la farce électorale qui se prépare ? ».

Le présent compte-rendu fait état des propos tenus par les participants à cette réunion publique et ouverte, sans censure.

Discussions[modifier | modifier le wikicode]

  • Proposition 1 : mettre le bazar le jour des élections.

« Au pire, il faudra envisager de mettre le bazar dans les bureaux de vote. Ça fera drôle si on doit voter entourés de CRS ».

« Ça peut être risqué. »

« Si on reste dans l'isoloir, et qu'on déclare ne pas trouver de candidat convenable, ils auront du mal à justifier de nous virer ».

« C'est un truc qui peut devenir viral. »

« Si les élections sont annulées, ça aura comme effet de laisser Hollande au pouvoir, mais ce serait déjà quelque chose. »

« Ce serait quand même un échec d'attendre les élections en restant les bras croisés.  Une action est nécessaire. La sensibilisation fonctionne ».

« Ce qui est à craindre en premier lieu, c'est l'abstention. Il faut travailler sur le faire-voter ».

  • Proposition 2 : monter nos bureaux de vote, en y proposant des alternatives, pour montrer que les gens sont prêts à voter si ce n'est pas une farce.
  • Proposition 3 : bosser de toutes les façons possibles sur les dérives politiques qu'entraîne l'élection présidentielle, éducation populaire, recueil d'expression, pour montrer à quel point cette élection rabaisse notre démocratie. Mettre en valeur l'importance des élections législatives et leur peu de poids depuis l'instauration du quinquennat en 2002.
  • Proposition 4 : Fakir a recensé les votes des députés PS par département. Se procurer et diffuser le document pour l'Ille-et-Vilaine.
  • Proposition 5 : pendant les élections, interagir avec les affiches des candidats (coller des nez rouges, des phylactères, etc. Par exemple coller des petits textes expliquant quelles politiques soutient réellement le candidat. Ca demandera de la main d'oeuvre.
  • Proposition 6 : faire connaître le fait que tous les grands partis politiques sont dans le rouge financièrement (cf. Journal Officiel). Ils ne sont pas compétents pour gérer leurs partis, comment peuvent-ils l'être pour gérer l'Etat ? Cette situation les laisse par ailleurs à la merci des banquiers, comment l'accepter ?
  • Proposition 7 : monter une conférence gesticulée évolutive et collective, qui sera le support et l'aiguillon de nos recherches.

« Comment faire prendre conscience que la démocratie n'est pas celle qu'on nous a vendu à l'école ? »

« Notre République est vieille. Les gens qui l'ont approuvé et qui sont encore en vie ont plus de 75 ans. Presque personne n'a eu l'occasion de s'exprimer sur le fonctionnement des institutions et les évolutions qu'on pourrait y apporter. »

  • Proposition 8 : resolliciter des universitaires

« Les profs de Sciences-Pô Rennes sollicités pour faire de l'éduc' pop sur la démocratie ont refusé. Pourquoi ? » « Il faudrait leur refaire une demande officielle ».

« Voir également avec des profs de Rennes 2, ils seront probablement plus ouverts ».

« Il y a des citoyens qui s'intéressent aux débats actuels, mais restent des consommateurs d'offre politique. Ils reprochent souvent ce que font les militants, qui s'y prendraient mal, mais sans rien proposer de constructif. Ils veulent un changement, voire une révolution, mais ils attendent que la bouffe leur tombe tout cuit dans le bec. A cet instant précis, je me sens dépassé. Que peut-on faire face à ça ? »

« Nuit debout est précisément né de ça. Car ça n'est plus supportable. Il faut poser les bonnes questions, la représentativité des élus, le mandat impératif. Poser les bonnes questions et montrer les alternatives ».

« Il ne s'agit pas uniquement de discussion individuelle. Ce qu'on fait a d'emblée une dimension collective. Si on fait quelque chose de bien, ça peut devenir viral, on n'aura pas à aller chercher les gens un par un. »

« Il y a environ 50 % d'abstention aux élections. Le vrai problème est là, ce n'est pas le FN. Le niveau de la mer baisse, alors on voit les rochers ».

  • Proposition 9 : « Faire irruption, les faire chier, est-ce que ça ne voudrait pas aussi dire présenter des candidats aux législatives, avec le fonctionnement horizontal et tout ? Aller voir le Parti Pirate, ce genre d'initiatives. »

« Attention. C'est un travail particulier, qui demande des ressources. Ca viendrait coller une étiquette, ce serait néfaste à Nuit debout. Il faut travailler sur le terrain, mener des actions d'éducation populaire, et laisser les partis faire leur travail ».

« Nuit debout ne peut pas présenter de candidats. C'est un rassemblement trop large et trop hétéroclite. Mais ne faut-il pas créer autre chose en dehors de Nuit debout ? Les partis actuels ne font pas envie, c'est une réalité. Voir l'exemple de Podemos, qui en deux ans a dépassé les 20 % aux élections générales, et est aujourd'hui en position de dépasser le PS dans les urnes."

"Au départ les partis de gauche traditionnels ont refusé l'alliance, et aujourd'hui ils reviennent, maintenant que Podemos est incontournable. »

« Il ne faudrait pas rentrer dans une stratégie d'alliances. On veut changer, casser le système, et on donnerait l'impression de faire de la politique à l'ancienne ».

  • Proposition 10 : on parle beaucoup du « que faire », car nous partageons largement un constat sur l'état de la démocratie, mais il serait utile de travailler à un texte posant de manière accessible nos motivations à mener ce travail. Il y a des bases qui reviennent dans la discussion, les 50% d'abstentionnistes, mais ce serait utile de préciser pour le communiquer plus largement.

« Il y a aussi la question du vote blanc. Une asso, « Les citoyens du vote blanc », proposent de présenter un candidat sans programme, qui serait le candidat du blanc ». « Ca a déjà été fait, ça... »

« Voter pour un inconnu qui se réclame du blanc, bof... »

« Il y a encore la dimension de l'ego. »

« La situation est mûre pour aller au-delà de la protestation. Personne n'attire l'envie. L'élection se fera par défaut, tout le monde le sait. La situation est morte du point de vue de l'énergie, de l'envie. Les 50 % d'abstentionnistes veulent dire autre chose, mais ne savent pas quoi. Bon, il y a bien sûr des dérivatifs, à commencer par le foot. En participant à Nuit debout, nous sommes déjà en charge d'une responsabilité. On ne l'a pas encore compris collectivement. Le premier axe doit être de changer la Constitution. »

  • Proposition 11 : Lister les problèmes que posent la Constitution de 1958.

« Est-ce que le président c'est une bonne chose ? Pourquoi se prennent-ils la tête avec leurs réformes constitutionnels alors que tout les outils sont déjà là ? Regardez l'article 16. Il permet au président de concentrer les pouvoirs, exécutifs et législatifs. La Constitution a été écrite pour régler le problème de l'OAS, et ça a fonctionné d'ailleurs, mais est-elle encore adaptée ? »

« D'ailleurs maintenant, avec le quinquennat, le président a pratiquement tous les pouvoirs, même sans article 16. »

  • Proposition 12 : « Il faut poser les questions des modes de scrutin et du découpage électoral. Pour savoir ce qu'on veut, il faut comprendre les enjeux »
  • Proposition 13 : interpeller les élus et candidats sur nos questionnements et propositions.

« Qu'ils le veuillent ou non, à toutes les échelles, ils sont pris dans un système, ça ne sert plus à rien d'aller parler avec eux.

« On se revendique de la démocratie, ça implique de proposer le dialogue à tout le monde.Sans prendre le pouvoir, on peut les amener à devoir se positionner et évoluer su nos sujets  ».

  • Proposition 14 : « Sans aller jusqu'à présenter des candidats, on pourrait soumettre nos propositions aux candidats, et éventuellement les labelliser, avec une dimension ironique ».

« Mais pourquoi ne pas agir ? Il y a une urgence, on en a conscience, on travaillerait à réveiller les pensées et ensuite on ne proposerait rien ? ».

« 2017 ne doit pas être vue comme une échéance électorale. Ce doit être un point d'appui pour faire avancer notre cause de manière fulgurante. Le temps va s'accélérer, les esprits vont bouillonner. D'ici Noël, nous devons avoir un plan, savoir ce qu'on veut faire et proposer, et avoir mesuré l'efficacité de nos propositions. Ca va bouillonner dans tous les coins. A nous de surfer sur la vague pendant que les autres boiront la tasse. Il ne faut pas que les gens croient en nous : il faut qu'ils croient en eux. Nous devons parler du cadre démocratique dans lequel nous voulons vivre. »

« Plus on se rapprochera de la période électorale, plus les gens vont se poser des questions. Amenons leur d'autres questions. Partageons nos débats, pour que d'autres s'en saisissent. On peut faire une masse énorme, et les politiciens devront répondre sur de nouveaux thèmes : là, ça va les faire chier ».

  • Proposition 15 : une caravane de doléances, avec urne et isoloir, pour recueillir les avis, envie, questions, propositions

« Ramener l'idée de Nuit debout sous le nez des gens. Ca permet un décalage réflexif, car il n'y a pas de volonté de convaincre. Tout le monde peut être entendu. »

« Nous devons favoriser et permettre la participation de chacun aux affaires publiques. »

« On amène une urne et un isoloir. Au lieu de voter pour quelqu'un, chacun pourra s'exprimer, établir sa liste de priorités, ses propositions, ses questionnements. » « Attention au ludique. On n'est pas là que pour les faire chier, ou pour se faire plaisir. Nous devons agir. »

« Les politiques disent : ne vous occupez pas de vos affaires, on s'en charge. Et on voit comment ! Nous, on porte exactement le discours inverse ».

« Le ludique est aussi un moyen de faire venir les plus passifs. Au marché des Lices, la distribution de tracts et de Ouest Torch en faisant le clown interpelle certains badauds qui n'auraient pas dévié de leur route, ou pas interagi. Ils prennent le tract différemment ».

« La semaine dernière, la député-maire Appéré devait venir inaugurer ma rue, pour se féliciter du processus de concertation. Mais elle avait dit : « Pas de politique ». Alors que c'est précisément pour ça qu'on les élit. Pour faire de la politique. Elle a décommandé le jour même. C'est aussi ça qu'il faut faire. Les suivre, leur mettre la pression. »

« Il ne faut pas oublier les actes politiques du quotidien. La consommation est politique ».

Voir commission agriculture :)

« Mais une fois qu'on a ouvert la pensée, s'il n'y a rien qui porte les propositions émergentes, rien pour voter, on fait quoi ? »

« Beaucoup d'abstentionnistes ne veulent pas toucher à la politique. Ils sont dégoûtés, ils ne veulent pas en entendre parler et ils font leur petite vie. »

  • Proposition 16 : Appeler au boycott des élections

« Les abstentionnistes convaincus sont entamables. S'abstenir, c'est voter pour le vainqueur. Il faut leur faire comprendre ça. »

  • Proposition 17 : pour la présidentielle au moins, inviter les gens qui ne trouvent pas candidat à leur goût à voter blanc plutôt que s'abstenir.

« Le vote blanc n'est pas pris en compte dans les votes exprimés, mais il est comptabilisé. Si on arrive à faire vivre médiatiquement cette possibilité et qu'elle arrive en tête, malgré tout, ce sera un événement politique. La légitimité du « vainqueur » et du système sera encore plus douteuse. Disons aux abstentionnistes : « Votons blanc, et rigolons un coup. »

« Pour les législatives, faut voir ce qu'on fera. Les législatives sont les vraies élections nationales. Mais la présidentielle est une élection que nous rejetons, donc ça aurait du sens de proposer le vote blanc massif. »

  • Proposition 18 : « On pourrait présenter un taulard, un inconnu ». « Jérôme Kerviel ».

« Il y aurait plusieurs raisons pour qu'on ne cherche pas « notre » candidat à la présidentielle. 1) C'est une machine à ego. 2) Nuit debout est un mouvement jeune, on ne se connaît pas, et il y a sûrement des coins où ce sont des farfelus. Impossible qu'on se mette tous d'accord en aussi peu de temps, sur une personne au niveau national. 3) Nous sommes opposés à cette élection, au moins dans sa forme actuelle, donc il y aurait une incohérence profonde à chercher à jouer ce jeu.

  • Proposition 19 : faire des propositions pour démocratiser le fonctionnement des partis politiques« Les partis ont été ce soir toujours désignés négativement, pourtant ils présentent également une face positive, quelque chose qui peut être noble. La société n'est pas composée d'individus. La politique est par nature collective, il est normal que des citoyens qui partagent des constats et des propositions travaillent ensemble. Même sans prendre le pouvoir, les partis neufs voient souvent une bonne partie de leurs propositions ou préoccupations passer dans le domaine commun avec les années. Dernier exemple : les Verts. On peut penser ce qu'on veut de ce qu'ils ont fait et de l'état dans lequel ils se trouvent aujourd'hui, mais les préoccupations environnementales ont pénétré toute la société, et ils y ont contribué.

Le fonctionnement des partis doit en revanche être repensé et renouvelé. Leur homologation pourrait être soumise à des règles plus strictes, et notamment l'obligation de primaires souveraines à chaque niveau de candidature, ou celle de devoir revenir devant son parti lorsqu'on se propose d'appliquer une politique qui n'a jamais été débattue et validée en interne. Avec ça, on aurait jamais entendu parler de la loi El-Khomri. Et les citoyens auraient un intérêt à participer à la vie politique sans pour autant être élu. Et si on ne peut l'imposer à court terme, on pourrait déjà tenter de mettre en place une structure qui fonctionnerait sur ce genre de base. »

  • Proposition 20 : faire lire la Constitution

« On ne peut pas inciter tout le monde à lire la Constitution. C'est à nous de la rendre accessible. En revanche, nous autres qui voulons activement participer à ce processus de requestionnement démocratique, nous devons nous astreindre à des efforts, à commencer par celui de lire la Constitution actuelle. »

« On pourrait aussi monter une opération « Constitution de 1958, Best-seller de l'été ».

  • Proposition 21 : éditer des brochures de la Constitution

« C'est dans le domaine public ? On peut l'imprimer librement ? On fait une édition Ouest Torch', on va financer la lutte avec la Constitution ! »

« Dessus, on pourrait mettre une étiquette promotionnelle, en rouge sur fond jaune, mentionnant « DLC courte / soldé ».

Liste des propositions[modifier | modifier le wikicode]

  • Proposition 1 : mettre le bazar le jour des élections.
  • Proposition 2 : monter nos bureaux de vote, en y proposant des alternatives
  • Proposition 3 : bosser detoutes les façons possibles (éducation populaire, recueil d'expression populaire) sur les dérives politiques qu'entraîne l'élection présidentielle et l'abaissement des élections législatives
  • Proposition 4 : se procurer et diffuser le document de Fakir sur les votes des députés PS pour l'Ille-et-Vilaine.
  • Proposition 5 : pendant les élections, interagir avec les affiches des candidats
  • Proposition 6 : faire connaître le fait que tous les grands partis politiques sont dans le rouge financièrement.
  • Proposition 7 : monter une conférence gesticulée évolutive et collective sur la démocratie, qui serait aussi le support et l'aiguillon de nos recherches/formations.
  • Proposition 8 : re-solliciter des universitaires
  • Proposition 9 : présenter des candidats aux législatives
  • Proposition 10 : travailler à un texte posant de manière accessible nos motivations à mener ce travail sur 2017.
  • Proposition 11 : lister les problèmes que posent la Constitution de 1958. 
  • Proposition 12 : poser les questions des modes de scrutin et du découpage électoral.
  • Proposition 13 : interpeller les élus et candidats sur nos questionnements et propositions.
  • Proposition 14 :soumettre nos propositions aux candidats, et labelliser ceux qui reprennent certaines de nos propositions, avec une dimension ironique.
  • Proposition 15 : une caravane de doléances, avec urnes et isoloirs pour recueillir les avis, envie, questions, propositions
  • Proposition 16 : appeler au boycott des élections
  • Proposition 17 : pour la présidentielle au moins, inviter les gens qui ne trouvent pas candidat à leur goût à voter blanc plutôt que s'abstenir.
  • Proposition 18 : présenter un taulard, un inconnu, Jérôme Kerviel, aux élections présidentielles.
  • Proposition 19 : faire des propositions pour démocratiser le fonctionnement des partis politiques
  • Proposition 20 : faire lire la Constitution
  • Proposition 21 : éditer des brochures de la Constitution

Etat des discussions[modifier | modifier le wikicode]

Décisions[modifier | modifier le wikicode]

  • Consensus sur l'écriture d'un texte sur les raisons qui nous poussent à nous réunir pour agir sur 2017. (Qui est partant pour participer à son écriture ?)
  • Consensus sur la mise en place d'actions d'éducation populaire, et donc également d'actions formations pour les participants.
    • Dispositif retenu :
      • travail sur une conférence gesticulée évolutive et collective sur la démocratie, dont l'élaboration servira de matériel dans la définition des connaissances à apporter (proposition page 1).
      • caravane démocratique, avec isoloir et urne pour s'exprimer (proposition page 3), et présentation de la conférence gesticulée en son état d'avancement.

Concernant notre implication active dans le processus politique, les participants ont considéré avoir posé des premiers questionnements intéressants, et avoir le temps de faire mûrir les choses. Aucune des propositions avancées n'a été formellement écartée.

Ces orientations et discussions seront présentées à la prochaine AG de Nuit debout Rennes, mercredi 15 juin, 19h30 au mail François Mitterrand (précédé des funérailles de Mme Démocratie

Prochaine réunion[modifier | modifier le wikicode]

Samedi 18 juin à 20h devant l'Opéra.

Pendant une heure maximum, poursuite de la discussion « Comment faire irruption », puis une heure de travail sur la construction des actions d'éducation populaire.

Commentaires et compléments des participants à la réunion[modifier | modifier le wikicode]

C'est à vous

Commentaires et propositions de lecteurs[modifier | modifier le wikicode]

C'est à vous

Isa : Bonjour ! Deux petites choses : abstentionniste n'est pas forcément dépolitisé. Il y a le désir certain de ne plus prendre part à une farce générale. Quant à toutes ces propositions, j'admire un peu plus l'appel au boycott des élections. Qui me semble à la fois risquée et osée, et surtout, la plus claire quant à mon(/notre ?) avis à propos de ce système politique.