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Transcription non-intégrale de l'enregistrement du débat à Paris-République, le 25 septembre 2016, sur l'action « Réinventons la démocratie », organisé, enregistré et mis en ligne par Debout Education Populaire.

Introduction

C'est un truc qu'on avait dit à un moment, à Paimpont : on appelle les Nuit debout à élaborer des analyses et des propositions à mutualiser, et à soumettre des campagnes d'action. Là-dessus, on a découvert que la commission Démocratie vivante de la Nuit debout de Rennes, ils avaient mis en place vers mai dernier un processus participatif autour de propositions pour réformer les institutions. C'est pas pour rien qu'à Nuit debout, ce thème de la démocratie, c'est un peu le thème de base, puisqu'on pense qu'il y a une crise dans la prise de décision, dans la politique, et que les gens ont besoin de venir, de se rassembler et de décider ensemble. Donc ça c'est un peu le mouvement initial, et donc là-dessus, je vais vous faire les dix propositions qu'ils ont faites. Donc ils les ont diffusées depuis juin, et ils ont reçu 80 contributions. C'est-à-dire soit d'autres propositions, soit des réflexions générales sur cette démarche. Ca va clore fin septembre. Moi j'aurais été très heureux que sur Nuit debout Paris-République on réussisse à contribuer à leur initiative, de manière à faire un dialogue entre Nuits debout et qu'on arrive à des choses en commun. A porter ensemble. »

Explication de l'action et lecture des dix propositions.

Prison

« Moi je pense que la démocratie, elle pourrait s'exercer si on allait tous en prison. Donc je suggère qu'on aille tous en prison. Merci. »

Cumul

« La proposition 1, sur la fin de cumul : c'est la fin, de cumul (?) ou est-ce que c'est la fin... Est-ce que ça comprend la fin du renouvellement des mandats ? C'est-à-dire est-ce qu'un élu peut dans cette perspective se présenter une deuxième fois, une troisième fois... ? Voilà. Question. »

Démocratie directe

« Dans ces propositions, je ne vois pas le changement d'un système représentatif vers un système de démocratie directe. Donc c'est un gros manque. »

Une société humaine est possible

Je ne suis pas d'accord avec le monsieur, qui est pessimiste. Il dit que s'il y a les prisons, on va tous en prison. Moi je défends une société idéale, je suis contre les prisons et le système. Sans prison, qu'est-ce que je pense, ça c'est possible. Si on est homme, si on est humain, c'est possible une société sans prison. Mais je suis d'accord avec dix propositions. Bien sûr des fois il y a des naïvetés dedans, mais ils sont des bonnes propositions. Si on est humain, tout est possible. On peut créer une société idéale. On peut donner une fin à cette société-là. Par exemple les propositions qu'ils ont fait. Fin du cumul des mandats : c'est logique, parce que la politique professionnelle, comme les joueurs de foot professionnels, c'est devenu un domaine contre le peuple. Les gens qui gagnent l'argent, ils sont privilégiés, on a pas besoin de ça dans une société logique. Ca c'est possible, il ne faut pas être pessimiste, il faut être optimiste.

Je suis d'accord avec dix propositions (instant inaudible) c'est pas la peine d'être à gauche humaniste, il y a les gens à droite qui aiment. Par exemple, fin du cumul des mandats (…). Mais finalement, pour faire tout ça, il faut changer le rapport de force. Si le rapport de force change pas, heu, sur le plan démocratique des choses, ça change pas. Ca ça dépend des capacités du peuple, de l'esprit du peuple, ça c'est possible à mon avis.

Ce que je pense : je suis d'accord avec dix propositions. Les gens qui ne sont pas d'accord, je sais pas pourquoi ils sont pas d'accord. Ils sont pas assez humains, ou ils n'ont pas confiance en eux-même. Comme on a discuté tout à l'heure, l'histoire de la nuit debout. Dans le mouvement Nuit debout ça peut être un million de personnes, après ça peut diminuer à dix personnes. C'est pas la peine d'être démoralisé. Mais finalement la Nuit debout créé les autres nuit debout, regardez : Nuit debout de Rennes, Toulouse, ailleurs, ailleurs, ailleurs, dans les banlieues, ça créé un mouvement social. C'est pour ça que les gens du système ils ont attaqué à la nuit debout. On n'est pas naïfs. Toutes les propositions, dans l'avenir, c'est possible. Ce système-là, ça marche pas. Soit on ouvre la route pour les conservateurs fachos, soit on lutte pour une société humaine. Moi je ne suis pas pessimiste, même dans les conservateurs ils ont des progressions, c'est très bien. Mais c'est pas fin de la lutte. Il faut garder toujours l'espoir, il faut lutter pour une société humaine. Dans une société humaines, toutes les revendications c'est possible. »

La France tombe un peu en ruines

« Bonjour messieurs-dames. Donc je voulais vous dire que là la France, elle tombe un petit peu en ruine. Tous les jours, je vois qu'il y a plus de SDF, c'est anormal. C'est pas comme à l'époque du franc, je me rappelle on appelait ça Pascal, le billet de 500 francs. Bah, à la cité, on appelle ça escalope, bref, y avait moins de misère en France. Donc il faudrait qu'on revienne comme à l'époque. Que les hommes politiques créent plus d'associations pour aider les pauvres. Moi personnellement, j'aurais bien voulu plus aider les gens, mais heu, bon, là en ce moment j'attends une réponse de travail. Qu'ils créent plus de centres de formation pour les jeunes, qu'ils les motivent à pouvoir travailler, s'ils ne veulent plus étudier au lycée, qu'ils fassent des formations, tout ça. Bon, y a tout ce qu'il faut en France, mais encore plus. Là j'ai une bonne nouvelle aussi, normalement vous devez savoir ça, Valls il va augmenter un peu le RSA pour les toucheurs de RSA, à partir de octobre-novembre l'année prochaine. Moi personnellement je suis aux ASSEDIC, j'attends une réponse de travail. Et le sourire. Tout le monde, les gens ils ont le sourire. Par rapport à d'autres pays, en France on ne manque de rien. Je comprends pas pourquoi les gens ils boudent, chacun a des problèmes. Il faut les garder pour soi-même, il faut pas les montrer aux autres. Non mais c'est vrai quand vous voyez, je sais pas, la Syrie la Palestine, ils manquent d'eau, tout ça, ils manquent de nourriture, ils ont quand même le sourire. Vous allez chez eux ils partagent une baguette à vingt.Ici on a tout ce qu'il faut, on a la statue de Marianna, on a de belles femmes européennes, pour les hommes bien sûr. Je sais pas plein de choses.

Voilà. J'espère aussi que la France sera assez fusionnelle avec l'Algérie. Parce que la rivalité, c'était à l'époque, maintenant il y a une rivalité, mais une rivalité amicale, j'espère qu'il y aura plus d'amour entre la France et l'Algérie. »

Combiner réforme de l'économie et réformes démocratiques

« C'est à moi ? Alors. J'ai présenté franchement le processus de Rennes et là, en fait, j'interviens en mon nom propre, pour dire ce que j'en pense. Et ce avec quoi... je suis d'accord, effectivement, j'aime pas trop l'idée qu'on aille tous en prison, je pense que ça dépend du rapport de force. Je pense que, quand le collègue, là, il vient de parler à l'instant, il nous exprime les problèmes sociaux, d'argent, de pauvreté, qui sont essentiels à résoudre, et donc c'est un autre aspect sur lequel il faut absolument qu'on réussisse à faire la même chose que pour la démocratie. Et justement, moi, pour avancer, je pense que dans les propositions pour la démocratie, il faut parler de la répartition des richesses. Et en fait, je vois trois ou quatre propositions. Mais il y en a une qui me semble vraiment importante, c'est que si on était tous, si on faisait la réduction du temps de travail, salarié, heu, réelle, genre 32h minimum, mais à continuer, on pourrait comme ça partager le travail salarié. Comme ça tout le monde aurait un revenu fixe de ce côté-là, par une activité collective. Et aussi, ça laisserait du temps aux gens. Et donc il y aurait une journée par semaine où tout le monde pourrait dans ses... quartiers, s'impliquer, concrètement, pour participer à la démocratie. Donc vous voyez que j'ai fait le lien entre le système économique et la démocratie. Et donc je pense qu'il faut rajouter des propositions qui... comme celle-ci. Une autre que je propose, c'est qu'il faut aussi qu'il y ait la démocratie dans l'entreprise, parce que le capital appartient à des conseils d'administration et des actionnaires, qui sont soit-disant anonymes. Quand Hollande il a dit mon ennemi,la finance, il est insaisissable, mais ça c'est du foutage de gueule. Parce qu'en fait ils organisent des trappes, comme les paradis fiscaux, par lequel l'argent, il fuit. Les exemptions d'impôts. Et des pays dans lesquels il y a moins d'impôts sur les entreprises, et la concurrence, entre les pays. Donc tout ça c'est un truc absolument à remettre en cause. La démocratie dans l'entreprise, ça veut dire en fait que les travailleurs et les consommateurs, ils décident ensemble, de... ce qu'on travaille. De tout le travail qu'on fait, heu..., qui servent à répondre aux besoins des gens. Voilà. Donc ça c'est une proposition qu'il faudrait reformuler, mais, je pense que, ça s'appelle la collectivisation des moyens de production, ou la socialisation des moyens de production, dans le langage socialo-communiste, mais je pense que c'est toujours un truc pertinent.

Et la dernière chose que je voyais, toujours dans cet axe de combiner réforme de l'économie et réformes démocratiques, c'est qu'il faut que les gens, collectivement ils puissent décider de l'argent qu'il y a dans les banques ou dans le budget de l'Etat, et que on décide ensemble quelles sont nos priorités pour dépenser cet argent. Et effectivement, il doit être dépensé pour donner du boulot aux gens, et faire du boulot socialement utile, et pour ça taxer les grandes richesses. Et limiter les revenus. Voilà. Moi je rajouterais ces trois ou quatre propositions. »

Revendications syndicalo-politiques

« Pour ce listing de Rennes, moi je trouve un catalogue de revendications de type syndicalo-politiques. J'ai rien contre, mais ça ne caractérise pas Nuit debout me semble-t-il. Les points sur lesquels il faudrait insister... par exemple, les médias : il ne s'agit pas seulement des médias extérieurs, il s'agit de nos médias. Nos médias, c'est-à-dire le fonctionnement interne, qui est aussi ouvert vers l'extérieur, qu'il faut évidemment beaucoup améliorer pour que le public puisse s'investir là-dedans. Si vous proposez Telegram au public, ils vont s'arracher les cheveux, s'il leur en reste. Et donc il faut améliorer ça, du point de vue de l'interne et du point de vue de l'externe.

D'autre part, pour répondre à M., qui veut qu'on aille tous en prison, moi je trouve qu'on y est déjà, parce que si vous prenez le nombre d'interdits qu'on a sur la gueule, ça ressemble à une prison. Donc M., tu as un train de retard.

D'autre part, quand on parle de répartition des richesses, on n'est pas sur le bon créneau. La question qui se pose, c'est la production des richesses, avant d'examiner leur répartition. Qui fabrique quoi, pour qui, et comment ? Donc ça c'est une bonne question. La question de la répartition, pour moi, c'est une anecdote qui est hors-sujet. »

La démocratie partout où on peut la mettre

« Moi c'était juste pour avoir une précision sur la proposition « Financement des médias, répartition équitable, si tu pouvais m'en dire un peu plus ? Tu sais pas du tout ? D'accord, okay. Donc du coup pour moi, je pense que ça va pas assez loin, je vois assez ce que tu veux dire P., parce que pour moi ça ne va pas assez loin, puis on doit... vraiment... ça doit vraiment représenter ce que veut Nuit debout, mais heu... ça c'est personnel et du coup pour moi par exemple les médias on devrait même parler de médias publics en fait, de rendre un maximum public, plutôt que de répartition des financements, 'fin je comprends pas trop, les répartitions des financements, en quoi ça va les rendre indépendants en fait.

Et sinon, enfin je suis d'accord avec toi, je rajouterais la démocratie, partout en fait, au maximum d'endroits où on peut le mettre. Donc dans l'entreprise, puisqu'on en a déjà parlé ici, à l'école, dans n'importe quelle collectivité locale, voilà, dans le maximum d'endroits où on puisse le mettre. Instaurer la démocratie. Pour moi, c'est indispensable. »

Il ne faudrait plus de politiciens de métier

« C'est juste deux ou trois autres propositions. C'est le fait qu'il ne faudrait plus qu'il y ait de politiciens de métier. C'est-à-dire qu'ils font toute leur vie de la politique, ils sont nourris par la politique. Il y a aussi les fonctionnaires, qui sont élus et quand ils sont battus, ils retournent à leur boulot tranquillement, tandis qu'un ouvrier, une fois qu'il... s'il veut être élu, il sait que quand c'est fini, il a plus de boulot. Donc il faudrait déjà changer ça. Et enfin, supprimer le Sénat, ou le transformer, en... comment dire ? Élire des représentants des associations de consommateurs. Pour défendre, pour éviter des trucs, comme laboratoire Servier et compagnie, qui tue au moins 5000 personnes, et il se passe rien, il est toujours libre. Il y en a qui vont en prison, et il y en a, ils peuvent tuer des gens sans problèmes. Je pense que ce serait déjà un bon début. »

Doter les démocraties de défenses contre le monde de la finance

« Je pense qu'il est nécessaire de rappeler que les dix propositions que Rennes a formulé, c'est pour réinventer la démocratie. Donc au final, ces propositions ne sont pas au nom de Nuit debout, ne sont pas émises au nom de Nuit debout, elles sont émises au nom de la commission démocratie de Rennes, qui propose de réinventer la démocratie. Et du coup, là-dessus, ils ont réfléchi, ils ont travaillé, et ils ont abouti finalement à ce que nous a présenté D., qui sont les dix propositions, les dix premières propositions, en fait, sur lesquelles ils ont réussi à s'entendre. Au sein de cette commission démocratie. Le jeu, si on veut y participer, ce serait, soit de débattre de la pertinence de ces propositions, soit d'en ajouter de nouvelles. Mais à aucun moment, ces propositions ne porteront l'estampille Nuit debout, étant donné que le but, c'est de réinventer la démocratie. Comme tu l'as si bien dit, la démocratie aujourd'hui ne veut plus rien dire. Finalement, c'est un concept tellement abstrait que personne n'arrive finalement à comprendre comment sont prises les décisions aujourd'hui. Même si on en a une très bonne idée, et que derrière on imagine très bien que c'est les pouvoirs d'argent, et les pouvoirs de la finance, qui influent sur les décisions qui sont prises. Le but est de réinventer la démocratie pour qu'elle ne puisse plus se faire envahir par le système financier. Et je pense que là-dessus, Nuit debout pourrait aider à formuler d'autres propositions, et d'ailleurs je vais même me plier au jeu et je vais essayer d'en faire une, même si j'ai pas forcément trop réfléchi, et c'est, justement, doter les démocraties d'une défense forte contre le monde des finances. Après, je sais pas comment elle se formule, mais je pense que c'est une proposition qui a du sens. »

Vote blanc, cocktails molotov, Tintin chez les Picaros

« Je voudrais rebondir sur deux-trois petits points. Par rapport à la démocratie : à Nuit debout, on veut tous une démocratie. En démocratie, pour qu'une démocratie marche, fonctionne, il est indéniable qu'il faille que le peuple participe à la vie politique. Donc il y a une grosse éducation à ce niveau-là à transmettre. C'est pas en restant... c'est pas si 80 % de la population reste les bras croisés, va au travail, etc., et puis 20 % réfléchit, agit, etc., que ça va fonctionner comme une démocratie. Donc il y a plein de choses à ce niveau-là à mettre en place. D'où le temps de travail. Tu disais 32 heures, pourquoi pas, mais moi je verrais moins de travail que ça. 25 heures semaine, c'est peut-être une bonne moyenne, à mon avis, déjà.

Également, pour rebondir sur les propositions faites, par rapport au vote blanc. Oui, mais dans ce cas-là, redonner une définition du vote blanc. Ce que signifie le vote blanc. Parce qu'aujourd'hui, le vote blanc, c'est... à quoi ça va servir ? Parce qu'aujourd'hui, on recommence une élection, avec d'autres candidats, ben on recommence à élire d'autres personnes à la place. Ca revient toujours au même. Donc qu'est-ce que signifie le vote blanc. A l'échelle des citoyens. Ce que les citoyens voient par le vote blanc.

Egalement, tout à l'heure, il y a eu un discours sur le rapport de forces. Entre le peuple, et – enfin moi j'ai compris ça comme ça – entre le peuple et le gouvernement, par exemple. Nuit debout, ça a fonctionné entre nous, ça a fait du bruit, mais médiatiquement, ça a été un petit peu réduit à un mouvement junkie, bourré... Ce qui est fortement dommage, car il y a énormément d'idées qui ont émergé de Nuit debout. Et suite à ça, j'ai conclu que le peuple était dans une impuissance politique énorme. Il en est même mené à s'exprimer par des coups de cocktails molotov en manifestation, ça montre que... et un ras-le-bol phénoménal, il y a des manifs tous les jours, ça veut dire que le peuple n'est pas entendu au niveau politique. Et aujourd'hui, on va rentrer dans une insurrection, il va falloir prévenir la police : craignez le peuple, ou alors aidez le peuple. Donc il y a un langage à avoir, à transmettre, une communication à ouvrir considérablement entre les citoyens, entre le peuple, et la police, à mon avis.

Et il y a une grosse bataille médiatique. Prendre... Faire quelque chose au niveau des médias. Ca c'est indispensable. Indispensable. Il n'y a eu aucune plate-forme qui a permis aux assemblées de Nuit debout d'être diffusées, sur quelconque radio ou sur quelconque télévision. Franchement, j'ai rarement vu ça. Y a peut-être eu, mais en tout cas j'ai pas beaucoup entendu, y a eu des pages faites et traduites par des journalistes et passées sur BFM etc, mais par exemple une heure d'assemblée, une heure de débat Nuit debout qui passe à la radio, ça j'ai jamais entendu, sauf à la radio Nuit debout ou quelque chose comme ça. Mais sur Europe 1 ou sur Radio Nova ou des stations comme ça, déjà au minimum à la radio, ça pourrait déjà être super utile. Organiser avec eux des plate-formes pour que le peuple puisse s'exprimer, faire des revendications, transmettre des idées etc., ça pourrait à mon avis faire avancer beaucoup de choses si c'est entendu par l'ensemble des citoyens français.

Un truc aussi : bon, je continue à voir, les bières, les pétards et tout. J'invite simplement à regarder le dessin animé Tintin chez les Picaros. Franchement, il parle beaucoup ce dessin animé. Tintin chez les Picaros. Les rebelles ont pas gagné grâce à l'alcool, justement c'est l'inverse. Il y a un truc aussi, ça s'appelle le rêve du dragon. On a une idée, après on met en place, après on réalise, et après on célèbre. Ben là, on célèbre tous les jours, avec ça. Donc organisons-nous, faisons les choses, et après on célèbre.

Financement des médias

« Sur la question du financement des médias, à mon avis, ce à quoi ils pensent, faut savoir que l'Etat il a plein de thunes, et heu, par exemple Télé 7 jours ils reçoivent des quantités d'euro hallucinantes, des centaines de milliers d'euros par an de subvention. Je pense qu'ils pensent à ça. C'est-à-dire que l'argent qui finance les médias, il est trop donné à des médias qui servent à rien, et pas assez à des médias qui servent, qui voudraient porter la parole populaire etc. »

Vote blanc

« (…) concernant le vote blanc (…), ce que disait Sébastien tout à l'heure, c'était un amendement de la proposition 7 de Rennes, en ajoutant que le vote blanc doit avoir un effet concret. Si c'est le reconnaître en l'état, aujourd'hui, c'est reconnaître du vent. Si on reconnaît le vote blanc, en lui donnant l'effet d'invalider une élection s'il y a par exemple une majorité de vote blanc,à un premier tour ou à un deuxième tour de n'importe quelle élection, là ça aurait finalement cet effet concret qu'on recherche à donner au vote blanc. »