Villes/Rennes/Mardi 26 avril (57 mars)

AP du 57 mars (26 avril)

débat sur l’utilité de la manifestation : certains refusent la violence des manifs et trouvent que ce mode d’action est dépassé, d’autres trouvent inutile une marche déclarée, autorisée, faut-il accompagner la manif par des actions (repeindre des banques) ? Des manifs spontanées, sauvages, sont possibles mais à peu de monde Proposition de partir de plusieurs points dans toute la ville pour converger.

Interventions sur le festival « fous de danse » qui aura lieu le 66 mars (15 mai), projet avec le musée de la danse de midi à minuit et qui consiste à investir la place du peuple (esplanade CdG) proposition en accord avec les organisateurs du festival de mettre les 2 points d’accueil (festival et nuit debout) côte à côte afin de toucher un maximum de monde. Le dimanche soir un gros son est prévu, faut il maintenir l’AP ? Proposition de faire l’AP dimanche aprem devant la mairie mais un autre intervenant propose de rester pour profiter de l’affluence sur la place. Proposition d’arrêter le festival pendant 45 mn pour faire l’AP Proposition de faire un communiqué plutôt qu’une interruption qui semble difficile. Il faut faire un bon accueil au gens qui ne connaissent nuit debout que de loin et qui viendrons pour fous de danse. Faire une danse Nuit Debout ? (harlem check ?), importance de l’autodérision Se mettre debout sur les toits des bâtiment autour de la place pour être visibles pendant l’événement Vote pour rester sur la place et maintenir l’AP. En plus le 15 mai c’est le rassemblement international Global Debout et que c’est une date importante

Réflexion sur le mode de vote : quel mode de démocratie à Rennes ?

faut il voter sur tous les sujet?

Ne peut-on pas prendre d’initiatives autonomes, surtout quand il y a un manque de volontaires et qu’il faut avancer ?

Rapport de la commission animation : sur l’animation de la manif, faire une scène demain avec des palettes pour faire des concerts jeudi, demande de monde pour garder le matériel pendant la nuit, appel à musiciens .

Création de la commission décoration. Atelier samedi pour refaire la déco, demande de récupérer des cartons, des affiches etc. et de faire des pancartes qui reprennent les thèmes de nuit debout. Proposition de pancartes avec des mots clé de nuit debout et un panneau « convergence de luttes » avec nos revendications (qui sera soumis au vote) recherche de volontaires et de matos.

Point logistique (tonnelles, sono, etc), demande de nouveaux volontaires et réunion d’une commission logistique dans la foulée.

Un sujet pour la commission anti pub : les enseignes lumineuses sont illégales de 1h à 6h du matin dans les villes de moins de 800 000 habitants, une proposition est faite d’éteindre les néons pendant la nuit et de rédiger un petit texte expliquant la démarche que l’on mettrait sur la pub. Cela semble facile à faire puisque chaque néon a un interrupteur accessible.

Rappel de la commission action qui fait le lien avec les assos et les quartiers, beaucoup d’assos soutiennent le mouvement mais cela reste difficile pour elles de l’afficher notamment car elles ne veulent pas perdre leurs subventions. Néanmoins elles relaient les nuits debouts en interne et incitent leurs adhérents à participer individuellement.

Il faut faire plus de diffusion de nos tracts et plus d’affichage A Rennes nous ne sommes pas très nombreux car pas assez de diff, il fait froiiiid, beaucoup de gens ne voit pas clairement de message et ont une posture de « consommateur » de discours politique.

Proposition d’un groupe de parole sur les dépendances (alcool, drogues…)

Retour sur la convergence des luttes, qu’en est-il ? La convergence des luttes se met en place, les commissions interlutte ne sont pas toujours présentent à nuit debout mais par exemple les étudiants de rennes 2 vont tracter à PSA. Convergence : champ lexical du lieu, on va tous au même endroit mais la convergence c’est aussi la mutualisation (qui y a-t-il de commun entre les revendications ?) On est aussi dans une convergence de galères et les gens qui participent à des luttes par ailleurs viennent à titre individuel aux nuits debouts.

Demande de mieux cadrer les prises de parole : se présenter, faire plus tourner la parole, plus d’écoute, chronométrer…

Joseph étudiant étranger remercie Lionel de l’avoir amené à nuit debout, soutient le mouvement et déclame « le déserteur » de Boris Vian avec brio. L’AP se termine sous des applaudissements nourris.